L’Arabie Saoudite a lancé une campagne médiatique visant à lutter contre l’antisémitisme, ouvrant la voie à ce que son opinion publique accepte les liens naissants du royaume avec Israël.
Ehud Yaari, un analyste de la chaîne de télévision Channel 2 en Israël, a déclaré que la longue liste des articles récents écrits par de célèbres chroniqueurs et journalistes saoudiens démontrait un changement d’attitude envers l’Etat juif et les Juifs en général.
Saham al-Kahtani, un célèbre chroniqueur saoudien, a écrit que la description des Juifs dans le Coran comme les fils des singes et des porcs se rapportait à la période où le plus saint livre de l’Islam a été écrit, et ne devait pas être utilisée en référence aux Juifs d’aujourd’hui…
Yasser Hijazi, chroniqueur au journal influent Al-Riyadh, a affirmé que les Arabes devaient «abandonner leur judéophobie» et «laisser derrière eux leur hostilité et leur haine des Juifs.» Dans un de ses articles, Hijazi a noté qu’il avait été porté à croire que les Juifs étaient la source de tous les maux dans le monde mais que de telles attitudes avaient desservi les Arabes en les rendant incapables de voir les Juifs en tant qu’individus.
Ibrahim el-Matroudi a été cité comme disant que les Saoudiens et d’autres nations arabes étaient trop préoccupées par « maudire les Juifs au lieu de tirer des avantages de l’étude de leur succès. »
Écrivant dans le site panarabe à capitaux saoudiens Al Arabiya, Ahmed Adnan a soutenu que les Saoudiens devaient dialoguer avec Israël en gardant leurs propres intérêts nationaux à l’esprit, et sans faire intervenir de médiateurs.
Le dégel des relations entre les deux pays est principalement le résultat de l’accord nucléaire signé sous la houlette des américains entre l’Iran et les puissances mondiales. Israël et l’Arabie Saoudite se sont montrés très inquiets de la signature de cet accord controversé.
En Avril, Breitbart Jérusalem avait signalé la demande du général saoudien à la retraite Eshki, demandant à l’Arabie saoudite d’ouvrir une ambassade en Israël si le Premier ministre Benjamin Netanyahu acceptait l’Initiative de paix arabe portée par son royaume.
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