L’AFP muette sur la violence de posts pro-palestiniens supprimés par Facebook

Une dépêche, qui relaie les reproches d’activistes palestiniens estimant que Facebook et sa maison-mère Meta suppriment injustement du contenu pro-palestinien, garde le silence sur la nature violente des publications en question qui glorifient le meurtre de civils israéliens. Il faut dire qu’elle a été écrite par une journaliste qui, elle-même, a publié du contenu similaire sur les réseaux sociaux.

L’Agence France-Presse (AFP) a rapporté le 31 décembre dernier que « militants et journalistes palestiniens mènent depuis un mois une campagne contre le géant américain des réseaux sociaux accusé d’effacer, par le biais de ses algorithmes, des contenus pro-palestiniens de sa plateforme. ».

« L’expert en médias Iyad al-Rifai, de Sada Social, a déclaré qu’il rencontrait régulièrement des représentants de Facebook pour leur demander plus de transparence », rapporte l’AFP dans la version anglaise de sa dépêche.

Or l’AFP elle-même a fait preuve d’un manque total de transparence. L’agence de presse a soigneusement caché à ses lecteurs le fait que les comptes Facebook (ou Meta) supprimés et censurés des « journalistes » palestiniens et des groupes de « défense des droits humains » en question regorgeaient de posts incitatifs glorifiant le meurtre de civils israéliens. L’AFP a ostensiblement omis de fournir des exemples spécifiques vérifiables, relayant sans discernement les accusations non étayées des organisations palestiniennes, qui elles-mêmes propagent l’incitation à la violence.

L’AFP a ainsi soutenu que le « compte principal » du « média en ligne Maydan Al-Quds (…), suivi par plus de 1,2 million de personnes, a tout bonnement été supprimé, puis une deuxième page, suivie par 80.000 personnes, a à son tour disparu. »

Il est frappant de constater que l’agence de presse n’a pas cité un seul cas de contenu répréhensible de Maydan.

De plus, l’AFP dissimule de manière inexcusable que Facebook a supprimé Maydan Quds News de la plateforme immédiatement après le meurtre, le 21 novembre, du civil israélien Eli Kay par le terroriste du Hamas Fadi Abu Shkhaydam. Confirmant la chronologie des événements, le post Instagram de Maydan du 22 novembre (capture d’écran ci-dessous) dénonce la suppression de son compte par Facebook, déclarant : Les « deux plus grandes pages web de Jérusalem ont été effacées ce soir de la plateforme Facebook, dans un monde qui prétend [embrasser] la liberté d’opinion et d’expression. » (Traduction par CAMERA Arabic)

Kay, un immigrant sud-africain de 26 ans vivant dans le centre d’Israël, se rendait à son travail dans le quartier juif de Jérusalem lorsqu’Abu Shkhaydam lui a tiré une balle mortelle dans la tête et a blessé quatre autres personnes, dont deux grièvement. Si les posts Facebook de Maydan faisant l’éloge de l’attaque terroriste meurtrière ne sont plus disponibles, ses nombreux posts Twitter, YouTube et Instagram glorifiant Abu Shkaydam existent toujours.

« Qu’Allah soit satisfait de lui et l’accepte », peut-on lire dans le message Twitter d’Al Maydan du 21 novembre, en référence à l’assassin d’Eli Kay. « Vidéo | Mère du cheikh Fadi Abu-Shkheidem il y a peu de temps – l’auteur de l’opération d’engagement armé dans la zone de la porte de la Chaîne ce matin. » (Traduction par CAMERA Arabic)

« A l’occasion de la #JournéeDeL’EnseignantPalestinien… L’enseignant qui a enseigné en paroles et en actes », loue le message Twitter d’Al Maydan du 14 décembre « [L’affiche dit :] L’enseignant qui s’est engagé [dans le combat] – Fadi Abu-Shkhedem – a enseigné en paroles et en actes ».

« Qui est le martyr de Jérusalem, le cheikh Fadi Abu-Shkhedem ? », demande la vidéo YouTube d’Al Maydan du 21 novembre. « Choc et fierté – les émotions se répandent parmi les habitants de Jérusalem qui ont appris le nom du tireur près de la mosquée al-Aqsa. Qui est donc l’érudit religieux bien-aimé Fadi Abu-Shkheidem ? » La vidéo se lit comme suit : « Le Martyr Sheikh Fadi Abu-Shkheidem, 42 ans. » [On le voit précédemment décrire la lutte contre « les oppresseurs » comme « une arène pour l’héroïsme »].

Maydan a également repris sans la moindre réserve la vidéo d’un garçon qui déclarait que le meurtrier de Kay « était un homme bon… qui ne maudissait personne, sauf les Juifs, qu’Allah les brûle ».

Loin d’être une exception, l’éloge de Maydan pour le meurtrier de Kay était typique de son extrémisme, avec une rhétorique et une idéologie antisémites conformes à celles de l’organisation terroriste Hamas. Par exemple, son post Instagram du 2 octobre 2021 proclame (capture d’écran ci-dessous) que la destruction d’Israël est « au tournant (imminente) », assimilant la durée de vie de l’État juif à celle du royaume des Croisés. Un autre post publié par le « populaire média en ligne » diabolise un Bahreïni visitant le Mur occidental (mur des Lamentations), alléguant qu’il « défend les juifs » et commet donc une « trahison » (7 octobre 2021).

Iyad al-Rifai de Sada Social, l’« expert en médias » qui s’est plaint du manque de transparence de Facebook, représente l’un des deux organismes de la région qui mènent la campagne contre la suppression par Facebook de l’incitation à glorifier le terrorisme. Comme CAMERA Arabic l’a déjà noté:

Lire la suite dans  InfoEquitable.
Version originale : Meta Story: AFP’s Silence, Lack of Transparency on Palestinian Praise for Murderers

Image : Capture d’écran Facebook

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Guidon

Qu’ils se rassurent, leurs rêves vont bientôt se réaliser…….. en France. Leur choix sera simple, se convertir, être un dhimmi ou partir. Juste retour des choses !