La Turquie Inonde l’Europe de Migrants
Le gouvernement grec affirme que le flux migratoire à destination de la Grèce est sous le contrôle direct du président turc Recep Tayyip Erdoğan ; c’est lui qui active ou désactive ce flux en fonction des budgets et concessions politiques qu’il espère obtenir de l’Union européenne.
Ces derniers mois, le gouvernement turc a menacé à plusieurs reprises d’ouvrir les vannes de la migration de masse vers la Grèce et, par extension, vers le reste de l’Europe.
- « S’ils [l’Union européenne] ne nous soutiennent pas dans cette lutte, il nous sera difficile de stopper les 3,5 millions de réfugiés syriens et les deux autres millions de demandeurs d’asile qui se précipiteront à nos frontières depuis Idlib. » – Le président turc Recep Tayyip Erdoğan.
- « Si nous ouvrons les vannes, aucun gouvernement européen ne tiendra plus de six mois. Mieux vaudrait qu’ils ne nous poussent pas à bout. » – Le ministre turc de l’Intérieur, Süleyman Soylu.
- Plus de six millions de migrants attendent dans différents pays de la Méditerranée pour pénétrer en Europe, indique un rapport confidentiel du gouvernement allemand divulgué par Bild … Plus de trois millions trépignent déjà en Turquie.
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La Grèce est redevenue le « Ground Zero » de la crise migratoire européenne. De nouvelles données compilées par l’Organisation internationale pour les migrations (OIM), montrent qu’entre janvier et septembre 2019, plus de 40 000 migrants ont pris pied en Grèce. Plus de la moitié sont arrivés au cours des trois derniers mois.
Le regain migratoire qui a touché la Grèce au troisième trimestre 2019 – 5 903 en juillet ; 9 341 en août ; et 10 294 en septembre – s’est accru au rythme des menaces en provenance de Turquie. Le président turc Recep Tayyip Erdoğan – et plusieurs de ses ministres -, ont menacé d’inonder l’Europe de migrants musulmans.
Les arrivées de migrants en Grèce sont bien inférieures à ce qu’elles étaient en 2015. A cette époque, plus d’un million de personnes en provenance d’Afrique, d’Asie et du Moyen-Orient ont afflué en Europe. Mais les flux croissants de migrants en direction de la Grèce, indiquent que les menaces d’Erdoğan de rouvrir les vannes ne doivent pas être prises à la légère. Lire la suite
il faudra bien un jour arrêter ce type qui agresse ses voisins tous azimuts .. En tout cas il ne faut plus compter sur Trump le petit comptable de la première puissance mondiale; néanmoins le satrape d’Istanbul a quand même réussi à se mettre à dos, Israël, la Grèce,Chypre, les kurdes et l’ensemble du monde arabe
Le Sultan d’Istanbul continue ses provocations insensées en toute tranquillité.
Ainsi, après avoir envoyé des navires pour tenter d’effectuer des forages au large de Chypre pour exploiter et s’accaparer des réserves de gaz, le voilà en train de provoquer un nouveau génocide contre les Kurdes qu’il veut exterminer comme les Arméniens, tout en utilisant le robinet de l’invasion de l’Europe par des millions de « réfugiés » qui peuvent être infiltrés par des terroristes islamistes, toujours prêts à commettre des massacres et des violences partout où il s’installent, nous le constatons dans les pays hôtes.
La réaction de TRUMP n’est pas à la hauteur de la situation, elle est exprimée de façon peu convaincante.
Il faut dire que d’un côté, le Sultan fait partie de l’OTAN, que des bases américaines sont installées en Turquie pour couvrir le Moyen Orient, sans parler des relations économiques importantes qui existent entre les deux pays, ceci peut expliquer la « timidité » de TRUMP.
Reste l’option des sanctions économiques qui ne sont pas sans risques; le Sultan dans sa folle fuite en avant, peut demander le départ des bases américaines installées en Turquie, ce qui provoquerait une situation géostratégique catastrophique en Méditerranée et dans la région.
Que faire contre un dirigeant mégalomane qui s’est mis dans la tête de restaurer l’Empire Ottoman, tandis que son allié objectif, tente lui aussi, de restaurer la grandeur de l’ex URSS ???