La Turquie se serait inclinée devant les pressions américaines et aurait expulsé le principal agent terroriste du Hamas à Istanbul
Le gouvernement turc a fini par s’incliner face aux pressions américaines et il a ordonné au responsable principal du Hamas, qu’Israël accuse d’organiser la plupart des attentats en Judée-Samarie, de quitter le pays, a révélé la chaîne israélienne Channel 10, vendredi.
Salah Aruri, principal dirigeant du Hamas, qui avait été libéré d’une prison israélienne il y a quelques années, dans le cadre de l’échange contre l’otage Gilad Shalit, est en charge de refonder les réseaux et l’infrastructure terroristes du Hamas en Judée-Samarie-Cisjordanie, un an après que les forces de sécurité israéliennes les aient largement démantelés, lors de l’opération « Gardiens de Nos Frères » et avant la phase de la guerre à Gaza (Roc Inébranlable).
Selon la Chaîne 10, le gouvernement d’Ankara, qui cache difficilement ses sympathies pour les organisations islamo-terroristes, comme le Hamas, les Frères Musulmans et l’Etat Islamique (Daesh), a donné son accord en vue de l’expulsion d’Aruri, ce qui était un des prérequis en vue de l’entrée de la Turquie dans la coalition occidentale contre l’Etat Islamique (Daesh) [et que la Turquie utilise comme couverture pour frapper les Kurdes du PKK].
Durant ces derniers mois, des responsables israéliens se sont rapprochés de la Turquie, pour lui demander, malgré les relations extrêmement tendues entre les deux pays, de cesser de collaborer avec les groupes terroristes et le Hamas en particulier.
Le quotidien Al-Quds Al-Arabi basé à Londres a, quant à lui, cité des responsables du Hamas qui démentent un reportage précédent indiquant qu’Ankara aurait demandé à Aruri de quitter le pays.
Aruri s’est d’abord rappelé à la conscience du public israélien, l’an dernier, lorsqu’il a reconnu que la branche armée du Hamas, les Brigades Ez Al din Al Qassam étaient bien à l’origine du kidnapping et du triple-meurtre des 3 adolescents israéliens, Nafatli Fraenkel, Gil-Ad Shaer and Eyal Yifrah en Judée-Samarie.
Il avait formulé cette revendication au cours d’une conférence des religieux musulmans en Turquie. Il avait fait l’éloge de « l’action héroïque des beigades Al Qassam qui ont kidnappé les trois « colons » [deux d’entre eux vivaient à 25 kms de Tel Aviv) à Hébron ».
Adaptation : Marc Brzustowski.
NDLR : l’article ne donne pas d’indication sur le lieu éventuel de réimplantation du chef terroriste, de ses QG et camps d’entraînement qui, jusqu’à il y a peu au moins, se situaient en banlieue d’Istanbul.
 |
 |
