La ministre de la Justice Nicole Belloubet a déclaré que la France n’irait « pas nécessairement chercher » les djihadistes français détenus en Syrie ou en Irak et qui demandent à être rapatriés pour être jugés.
« Nous prendrons en charge toutes les personnes qui reviendront sur le territoire français. Pour autant nous n’irons pas nécessairement les chercher là ou elles sont », a déclaré la Garde des Sceaux dans un entretien à la radio RMC et à BFMTV.
Au moins deux Françaises, actuellement détenues en Syrie avec leurs enfants, demandent à être rapatriées et jugées en France pour avoir rejoint les jihadistes du groupe Etat islamique (EI). L’une d’elles, Emilie König, propagandiste et recruteuse notoire de l’EI, a fait savoir mercredi par son avocat qu’elle se tenait « à la disposition de la justice française », qui la réclame depuis 2015.
« Cette personne comme d’autres Français (…) sont allés en Syrie pour conduire généralement des actions terroristes », a estimé la ministre, répétant que si les autorités locales pouvaient « offrir un certain nombre de garanties en termes de traduction » et « d’accès à un avocat », elles pourraient être jugées sur place, et le cas échéant, pourraient bénéficier de « la protection consulaire » ou d’une aide d’organisations humanitaires comme la Croix-Rouge.
Ce sont des crimiels de guerre après tout, ou au moins des personnes ayat soutenu une organisation criminelle.
Dommage. cela aurait été humain (comme pourrait le penser une certaine personnes à l’UE) de leur payer une pension à vie sur le dos des français qui n’en peuvent plus.