Photo : le 15 mars 2020, la force paramilitaire volontaire Basij a distribué à Téhéran, à des personnes qui font la queue, des colis contenant des articles de « précaution » contre le coronavirus. (Photo de Stringer / AFP via Getty Images)
La dissimulation du Coronavirus en Iran
- Le corps des Gardiens de la révolution islamique et le ministère du Renseignement et de la Sécurité luttent contre la propagation du coronavirus en pourchassant toute personne ou institution tentée de divulguer des informations sur les origines du virus ou sur la façon dont l’Iran, épicentre de la maladie, propage le coronavirus à d’autres nations.
- Massoud Pezeshkian, un politicien réformiste iranien, n’a pas mâché ses mots : « Qom aurait dû être placé en quarantaine au premier jour … Cette maladie n’est pas une plaisanterie, c’est la façon dont nous la gérons qui en est une… L’économie et tout le reste sera ruiné ; ce n’est pas une blague. Que se serait-il passé s’ils avaient fermé le pays pendant 15 jours ? Si nous l’avions fait au premier jour, le virus ne se serait pas propagé … »
- Le régime a aussi menacé d’emprisonner toutes les personnes qui tentent d’informer sur l’ampleur réelle de la crise. Hassan Nowrouzi, président de la commission Justice du Parlement, a déclaré le 26 février que ceux qui « diffusent de fausses nouvelles concernant le coronavirus » seront condamnés d’un à trois ans de prison et à la flagellation.
Le régime iranien refuse toujours de prendre les mesures qui empêcheraient la propagation du coronavirus tant au sein de la population iranienne qu’en dehors des frontières de l’Iran.
A l’occasion d’une réunion, à la Maison Blanche, avec le Premier ministre irlandais Leo Varadkar, le président Donald J. Trump a proposé aux autorités iraniennes de les aider à lutter contre le coronavirus. Mais le pouvoir iranien a jugé la proposition « hypocrite » et « répugnante » et l’a rejetée. « Nous n’avons pas besoin des médecins américains », a déclaré le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères, Abbas Mousavi.
En raison de ses relations commerciales avec la Chine, l’Iran, est devenue un centre de propagation mondiale du virus. Le chef de l’hôpital de Yaftabad près de Téhéran a déclaré le 1er mars :
« Si nous avions limité les déplacements des habitants de Qom dès qu’il est apparu que Qom était l’épicentre de la maladie, nous aurions limité la propagation du virus … notre erreur a été de ne pas mettre la population en quarantaine quand nous avons découvert que Qom était contaminée. Nous aurions dû empêcher les déplacements. Si nous l’avions fait, le virus ne se serait pas propagé. »
Nahid Khodakarami, chef de la commission Santé du conseil municipal de Téhéran, a récemment déclaré : lire la suite fr.gatestoneinstitute.org