J’ai eu le coronavirus et je ne m’attendais pas à ce que les symptômes persistent si longtemps – BLOG

Sept semaines après, le Covid-19 « à long terme » continue à me ronger.

Un soir, après une session de méditation relaxante, je suis allée me coucher. Je me suis réveillée à 2h du matin, affolée. J’ai à nouveau appelé les urgences. Cette fois-ci, on m’a emmenée à l’hôpital. Mon rythme cardiaque était trois fois trop élevé et la douleur dans ma poitrine me donnait l’impression d’avoir été poignardée. J’ai passé la nuit dans le service destiné aux patients atteints du Covid-19, assise sur une chaise en plastique. Les tests sanguins ont montré qu’il ne s’agissait pas d’une crise cardiaque et ma radio des poumons n’a rien révélé d’inquiétant. Le médecin m’a donc dit que j’avais probablement eu une crise d’angoisse.

CORONAVIRUS – J’ai 38 ans, je pratique la natation, le canoë et le yoga. Le Covid-19 ne me faisait pas peur. Je pensais m’en débarrasser rapidement et j’étais prête à souffrir dans la mesure où cela m’immuniserait. Après tout, je connaissais des gens chez qui la maladie avait disparu en moins de deux semaines.

Je pense avoir attrapé le Covid-19 en mars, pendant les semaines qui ont précédé le confinement, car c’est le moment où j’ai commencé à me sentir complètement à plat et à souffrir d’un mal de tête distinctif. Mais ce n’est que le mois suivant, le lundi de Pâques, que je me suis rendu compte que j’avais perdu le goût et l’odorat. La semaine qui a suivie a été caractérisée par les symptômes habituels de la grippe, à savoir courbatures, fatigue et mal de tête. J’ai donc bu beaucoup de liquides et je suis restée alitée. J’ai tout de même pu tricoter et assister à quelques réunions sur Zoom même si je me fatiguais vite.

Le septième jour, ma situation est devenue inquiétante. Je me suis réveillée au beau milieu de la nuit, incapable de bouger, dégoulinante de sueur et complètement oppressée. J’ai été prise de panique: il m’était impossible de respirer et le sol de la salle de bain vacillait devant mes yeux. J’avais des visions où je mourais toute seule. J’ai tenté d’obtenir des informations en ligne avant d’abandonner et d’appeler les urgences.

Les secours sont arrivés, m’ont fait un électrocardiogramme et en ont conclu que même si je ne respirais pas très bien, mes niveaux d’oxygène étaient satisfaisants. Ils ont décidé de me laisser chez moi et une amie m’a appelée toutes les heures pour vérifier que j’étais toujours consciente. Je vis seule et je n’oublierai jamais cette peur que j’ai eue de “m’éteindre”.

Ça m’a fait réfléchir. Quand j’en ai parlé sur Facebook, on m’a envoyé plein de messages de soutien, on m’a proposé de l’aide… Des proches m’ont apporté des repas faits maison, j’ai reçu des colis de provisions. Des amis m’ont fait des courses; mes voisins ont sorti mes poubelles. J’ai été très touchée par toutes ces marques de soutien, touchée de constater que les gens se souciaient de ma santé. Et puis le fait qu’on s’occupe des choses pratiques à ma place m’a permis de me concentrer sur mon rétablissement.

Après deux semaines de repos, j’ai eu envie de me remettre à travailler et retrouver une vie sociale, mais les améliorations n’étaient pas franchement nettes. Je me sentais épuisée, j’avais la poitrine comprimée, la voix enrouée et je peinais à respirer. Je n’arrivais pas à marcher bien loin ou à me tenir droite longtemps mais je ne baissais pas les bras, persuadée que je serais bientôt complètement remise sur pieds.

Et puis, un soir, après une session de méditation relaxante, je suis allée me coucher. Je me suis réveillée à 2h du matin, affolée. J’ai à nouveau appelé les urgences. Cette fois-ci, on m’a emmenée à l’hôpital. Mon rythme cardiaque était trois fois trop élevé et la douleur dans ma poitrine me donnait l’impression d’avoir été poignardée.

J’ai passé la nuit dans le service destiné aux patients atteints du Covid-19, assise sur une chaise en plastique. Les tests sanguins ont montré qu’il ne s’agissait pas d’une crise cardiaque et ma radio des poumons n’a rien révélé d’inquiétant. Le médecin m’a donc dit que j’avais probablement eu une crise d’angoisse.     Lire la suite

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