Israël/Coronavirus: le gouvernement envisage un déconfinement en 6 étapes
Tandis que ce second confinement général mis en place en Israël depuis vendredi risque de se poursuivre encore plusieurs semaines, le gouvernement tente d’élaborer une stratégie de déconfinement tout en maîtrisant l’épidémie de coronavirus.
Ainsi, le ministre de la Santé a haussé le ton, et appelé à une stratégie de sortie de ce bouclage de manière contrôlée en 6 étapes, selon un plan élaboré par le professeur Eli Waxman de l’institut technologique du Technion.
Nous sommes actuellement dans la première étape : un confinement quasi-total dont l’objectif est de réduire drastiquement la propagation du virus.
Avant d’évoluer vers l’étape suivante, le taux de contamination devra passer sous la barre des 2.000 cas par jour, sans doute pas avant le 12 octobre selon les estimations.
Une fois ce seuil atteint, la deuxième étape consistera notamment en une remise en activité des usines et des entreprises et au retour des enfants à l’école pour les crèches, les maternelles ainsi que les classes de CP et CE1.
La troisième étape devrait voir la réouverture des magasins et des marchés, à condition d’une nouvelle diminution du nombre de cas de contamination.
Sous la barre des 400 cas positifs journaliers, le pays entamera la quatrième étape de son déconfinement, avec la réouverture des centres commerciaux et le retour à l’école des élèves de CE2 et CM1.
La réouverture des restaurants et des activités de loisirs se fera lors d’une 5e étape qui ne pourra être mise en place qu’une fois que le seuil quotidien de personnes contaminées se situera autour des 100 personnes.
Enfin, la sixième et dernière étape permettra la reprise des concerts et autres évènements culturels accueillant le public mais de manière limitée, sous la condition d’un taux de contamination situé sous la barre des 100 personnes, une phase qui n’aura probablement pas lieu avant le 1er janvier selon le Pr Waxman.
Cette évolution dépendra par ailleurs des Israéliens et de leur respect des règles imposées, ont insisté les responsables de la santé.