Un graffiti en hébreu insultant Jésus a été inscrit mardi sur la porte d’entrée d’un monastère franciscain du Mont Sion à Jérusalem, a indiqué la Custodie de Terre sainte sur son site, un mode opératoire rappelant de précédents incidents attribués à des extrémistes juifs.Les inscriptions « Jésus, fils de p… » et « Le prix à payer » ont été taguées à la peinture bleue sur la grille d’entrée du couvent Saint-François, tout près du Cénacle, haut lieu du christianisme dans la Ville sainte, où selon les Evangiles a eu lieu le dernier repas du Christ avec ses disciples.

Le graffiti avait été effacé en milieu de matinée, a constaté un photographe de l’AFP.

La police a confirmé l’incident. « Une église sur le Mont Sion a été visée, avec des graffitis antichrétien et « Le prix à payer ». Nous avons ouvert une enquête. C’est arrivé pendant les premières heures de la matinée », a déclaré à l’AFP le porte-parole de la police israélienne Micky Rosenfeld.

Dans un communiqué, les évêques catholiques de Terre sainte ont fait part de leur « profonde consternation face à de tels agissements ».

Les évêques expriment « une nouvelle fois encore, leur inquiétude sur l’éducation donnée aux jeunes dans certaines écoles (israéliennes) où le mépris et l’intolérance sont enseignés » et appellent à un changement du système éducatif « sinon les mêmes causes produiront les mêmes effets ».

« Cette attaque fait partie de plusieurs actes d’intolérance en Israël et dans le monde qui sont insupportables », affirme le communiqué.

– « Le prix à payer » –

Lors d’une visite aux rabbins les plus éminents d’Israël, à l’occasion de Soucot, la fête juive des Tabernacles, le président israélien Shimon Pérès a condamné des « actes qui vont à l’encontre de la morale et des valeurs du judaïsme et font grand mal à l’Etat d’Israël ».

« Il est interdit de profaner les lieux saints des religions et des fois », a expliqué M. Pérès, selon un communiqué de son bureau.

Côté palestinien, le négociateur Saëb Erakat a fustigé « une culture de haine et de racisme qui après 45 ans d’occupation s’est généralisée chez les Israéliens ». M. Erakat a parallèlement dénoncé l’irruption de juifs extrémistes mardi matin sur l’esplanade des Mosquées de Jérusalem, troisième lieu saint de l’islam, appelée « Mont du Temple » dans le judaïsme, et qui en est le lieu le plus sacré.

En septembre, des extrémistes israéliens religieux présumés avaient incendié une porte du monastère catholique de Latroun en Israël et inscrit des graffitis antichrétiens sur les murs, provoquant des protestations générales.

Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu avait alors dénoncé « un acte répugnant dont les auteurs doivent être sévèrement punis », en assurant que « les libertés de religion et de culte sont des valeurs fondamentales en Israël ».

Malgré les condamnations systématiques de tels actes par les autorités israéliennes, leurs auteurs sont rarement appréhendés et traduits en justice.

Des ultras de la colonisation israélienne mènent depuis des années une politique dite du « prix à payer », consistant à se venger sur des villageois palestiniens, des lieux de culte musulmans et chrétiens, des décisions gouvernementales qu’ils jugent hostiles à leurs intérêts.

Le 20 février, des graffitis avaient été découverts sur les murs d’une église baptiste à Jérusalem-Ouest. Treize jours auparavant, des inconnus avaient inscrit « Mort aux chrétiens » et « Le prix à payer » sur un mur d’enceinte du monastère de la Croix à Jérusalem-Ouest, la partie juive de la Ville sainte.

AFP

NDLR – Il n’est pas certain que de jeunes juifs, soient à l’origine de ces actes condamnables. Mais il serait bon que la police fasse la lumière sur ces affaires.

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L’ambassade d’Israël auprès du Saint-Siège a fermement condamné, mercredi 3 octobre, l’inscription de slogans antichrétiens sur le portail du couvent franciscain du Mont Sion, à Jérusalem, estimant que cette action « ne représente pas l’État d’Israël et ses valeurs ».

« Nous déplorons totalement cette attitude et la condamnons fermement », a déclaré l’ambassade, qui précise encore qu’« Israël est une démocratie qui garantit à tous la liberté de religion et de culte ».

Les frères franciscains du Mont Sion ont découvert à l’aube du 2 octobre un graffiti antichrétien écrit en hébreu sur le portail de leur couvent. Le Petit Cénacle, le lieu traditionnellement reconnu comme étant celui de la dernière Cène du Christ est distant de seulement quelques mètres. L’inscription, de couleur bleue, insultait la mère du Christ et portait la mention du « prix à payer » (price tag).

MULTIPLICATION DES ACTES ANTICHRÉTIENS

Le 2 octobre, les évêques catholiques de Terre sainte avaient vivement condamné l’acte de vandalisme. Les actions de ce type se sont récemment multipliées en Israël à l’encontre de lieux de culte chrétiens. En septembre, le monastère trappiste de Latroun avait subi le même genre d’attaque.

Les évêques locaux se sont dits profondément consternés. Ils ont réclamé des mesures de la part des autorités israéliennes, notamment en ce qui concerne l’éducation des Israéliens. Selon les prélats, le mépris et l’intolérance envers les non-juifs sont enseignés dans certaines écoles du pays.

(Apic) Article original

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Jomay

Pour ma part j’aimerais que le gouvernement israélien aille au bout de leur enquête et tire au clair la responsabilité de ces actes anti chrétiens, car je suis septique.
Les chrétiens et les juifs ont toujours eu des relations respectueuses l’une envers l’autre et ces actes même isoles, ne ressemblent pas aux valeurs de notre enseignement religieux.
Septique, d’autant qu’il semblerait qu’une nouvelle mode semble s’installer chez les tacticiens islamistes enrages visant a nuire aux chrétiens  » amis des juifs » et  » non convertis a l’islam » qui consiste a commettre des actes immondes pour faire accuser leurs ennemis jures.
exemple : cette jeune fille chrétienne accusée a tort par un Iman Afghan d’avoir brule des livres du Coran, afin de la voir condamner a mort selon leurs techniques barbares.
Il les avait lui même brulés pour arriver a ses fins….

Je suspecte donc des actions islamiques que j’espère isolées, destinées a enfumer les chrétiens et l’occident car ils veulent faire monter la pression entre les autres communautés religieuses et faire croire qu’ils ne sont pas les seuls a dégrader et a détruire les lieux de cultes chrétien du moyen orient ( pour on le sait, les obliger a se convertir a l’Islam s’ils veulent vivre en paix dans la région
par la même action, ils cherchent a nuire (encore) a l’image des juifs aux yeux du monde, en nous associant a leurs révulsives méthodes..

Il faut donc vite trouver les coupables (au risque que je me trompe) afin d’enrayer médiatiquement une arme qu’ils ne feraient que tester pour l’instant mais qui pourrait vite se développer de façon irrémédiable..