Jean-François Lemoine, interviewé par Patrick Roger sur Sud Radio, à 8h10, dans « C’est à la une ». © AFP
Hydroxychloroquine: 3 des 4 auteurs de l’étude du Lancet se rétractent
Publiée le 22 mai, l’étude concluait que l’hydroxychloroquine n’est pas bénéfique aux malades du Covid-19 hospitalisés et peut même être néfaste.
HYDROXYCHLOROQUINE – Trois des quatre auteurs de l’étude controversée publiée dans le Lancet sur l’utilisation de l’hydroxychloroquine contre le Covid-19 ont demandé la rétractation de l’article, a annoncé la revue The Lancet ce jeudi 4 juin.
“Nous ne pouvons plus nous porter garant de la véracité des sources des données primaires”, écrivent les trois auteurs au Lancet, mettant en cause le refus de la société les ayant collectées, dirigée par le quatrième auteur, de donner accès à la base de données.
Publiée le 22 mai dans The Lancet, l’étude concluait que l’hydroxychloroquine n’est pas bénéfique aux malades du Covid-19 hospitalisés et peut même être néfaste.
Sa parution avait eu un retentissement mondial et des répercussions spectaculaires, poussant notamment l’OMS (Organisation mondiale de la santé) à suspendre les essais cliniques sur l’hydroxychloroquine contre le Covid-19.
Scepticisme
Mais finalement, après de nombreuses critiques mettant en cause la méthodologie de l’étude, y compris de la part de scientifiques sceptiques sur l’intérêt de l’hydroxychloroquine dans le traitement du Covid-19, l’OMS a annoncé mercredi la reprise des essais cliniques avec cette molécule.
Les critiques mettaient en particulier en cause les données sur lesquelles se fondaient l’étude (96.000 patients hospitalisés entre décembre et avril dans 671 hôpitaux, récoltées) récoltées par la société américaine Surgisphere, dirigée par le quatrième auteur Sapan Desai.
“Nous avons lancé une analyse indépendante de Surgisphere avec l’accord de Sapan Desai pour évaluer l’origine des éléments de la base de données, confirmer qu’elle était complète et répliquer les analyses présentées dans l’article”, écrivent les trois autres auteurs dans le texte publié par le Lancet.
Mais Surgisphere ayant refusé de transférer la base de données en raison des accords de confidentialité avec ses clients (les hôpitaux à l’origine des données), les experts missionnés “n’ont pas pu conduire une revue indépendante et nous ont informés de leur retrait du processus d’évaluation par les pairs”, ajoutent-ils.
Jean-François Lemoine : « The Lancet a été payé pour passer cette étude sur l’hydroxychloroquine »
« Cette étude, tous ceux qui l’ont lue, s’accordent pour dire qu’elle est bidon« , a estimé Jean-François Lemoine, médecin-journaliste. Jean-François Lemoine était l’invité de Patrick Roger le 4 juin 2020 dans l’émission « C’est à la une » sur Sud Radio, à retrouver du lundi au vendredi à 8h10.
« Des articles scientifiques payés, cela se pratique depuis longtemps »
« Cette décision [d’émettre une expression of concern sur cet article] ne m’étonne pas du tout parce que c’est un scandale réel, plus ennuyeux qu’on ne le pense. En même temps, ce geste ne signifie pas non plus que que l’hydroxychloroquine marche.
On est face à une officine douteuse qui publie des études minables qui, grâce au Lancet, connaissent un retentissement mondial. Il faut savoir plusieurs choses : qui a payé ? Pourquoi le Lancet n’a pas regardé ce qu’il publie ? Parce qu’il était payé tout simplement !
Il y a beaucoup d’argent dans le secteur de la santé. Si vous regardez attentivement, dans le Lancet en bas il n’est pas écrit ‘revue scientifique‘, il est écrit ‘news‘. Cela veut dire ce que cela veut dire. Donc, ils ont été payés. Ce n’est pas un phénomène nouveau, cela se pratique depuis longtemps, et pas seulement dans le Lancet mais aussi dans le New England Journal of Medicine. En général les articles sont bons dans ces revues-là. Mais parfois il arrive qu’il y ait un canard boiteux qui passe« , a déclaré Jean-François Lemoine.
« Il y aura une enquête. Elle va très vite nous montrer qui a payé »
« Moi, ce qui m’intéresse de savoir, c’est pourquoi il y a eu tout cet empressement. Parce que cette étude, tous ceux qui l’ont lue, s’accordent pour dire qu’elle est bidon. Mais d’un seul coup, l’Organisation mondiale de la santé (OMS) et notre ministre de la Santé décident d’interdire l’hydroxychloroquine.
Après, l’OMS a fait du rétropédalage, vous l’avez vu. Maintenant, est-ce que notre ministre de la Santé va le faire ? On l’espère, parce que le dossier commence à être lourd pour lui.
Le professeur Raoult commence à déranger, et pas seulement au niveau français. On commence à se demander s’il souhaite faire de la politique un jour. De toute façon, il y aura une enquête. Elle va très vite nous montrer qui a payé« , a estimé Jean-François Lemoine.
« Il y a probablement des gens naturellement protégés contre ce virus »
« L’étude du professeur Raoult n’était pas plus fameuse que celle du Lancet au départ. Et puis, de toute façon, on comprend que les études ne pourront pas aller à leur terme. Quand il y avait des malades, ils refusaient de prendre un placebo. Et aujourd’hui il n’y a plus de malades. Donc on risque de ne jamais savoir la vérité vraiment.
Cette épidémie est en train de disparaître en Europe. C’est un virus qui est en train de faire le tour du monde. Et comme il fait un tour du monde, la probabilité qu’il revienne est négligeable. En revanche, ce qu’on doit savoir très vite, c’est cette histoire d’immunité croisée. Car on n’a pas autant de gens contaminés dans le pays qu’on était supposés en avoir. Cela veut dire qu’il y a probablement des gens naturellement protégés contre ce virus.
Le virus qui provoque le Covid-19 fait partie d’une famille de 5 virus : globalement, il y en a 3 gentils et 2 méchants. À chaque fois que vous avez un nez qui coule en hiver, c’est un coronavirus, c’est les gentils. Certaines personnes pourraient être immunisées contre les coronavirus« , a déclaré Jean-François Lemoine.
Selon son habitude, le Micron passe son temps à gesticuler, faire énormément de communication bidon, fait des promesses insensées, n’agit pas, et se fait balader par le lobby des laboratoires pharmaceutiques.
Ce qui intéresse ces vautours, c’est de proposer un médicament semblable à la chloroquine vendue 3€ la boite, par un produit similaire estampillé “nouveau” vendu 50 fois plus cher !
On comprend la rage et la haine de tous les parasites qui squattent les plateaux de télé pour “défoncer” Raoult et ses solutions trop bon marché pour eux.
Le Micron a interdit la vente de la chloroquine en attendant un autre médicament proposé à un prix très cher, et tant pis pour le déficit de la sécurité sociale.
Tous les zexperts médicaux de France, généralistes, pédiatres, urgentistes, anesthésistes, aide-soignantes, arracheurs de dents, viennent raconter sans interruption, leurs salades sur toutes les chaines d’infaux en continu, sans se soucier des contradictions et des conneries qu’ils peuvent débiter.
Comme il se doit, Jean-François Lemoine n’y a jamais été invité, il ne faut surtout pas faire entendre de contradiction, le discours de la pensée unique doit dominer, sinon, gare à la censure des bienpensants omniprésents.
Voilà comment l’argent pourrit tout, et tant pis pour tous ceux qui sont morts dans les couloirs faute de lits disponibles, et surtout, dans les maisons de retraite.
Comment ne pas citer les torchonistes aux cerveaux en panne, qui ne rataient jamais une occasion de se moquer de TRUMP qui prenait de la chloroquine « par précaution » ???