Leonard Cohen, le chanteur et compositeur canadien, également connu pour ses poèmes et ses romans, est mort dans la nuit de jeudi 10 à vendredi 11 novembre, à l’âge de 82 ans.
« C’est avec une profonde tristesse que nous rapportons que le poète légendaire, le compositeur et l’artiste Leonard Cohen est décédé », lit-on dans un communiqué publié sur Facebook.
« Nous avons perdu l’un des visionnaires les plus prolifiques et vénérés du monde de la musique », poursuit le communiqué.
La famille demande à ce qu’on respecte son intimité pendant son deuil, ajoute le communiqué.
Né le 21 septembre 1934 dans une famille juive aisée de Montréal (Canada), Leonard Cohen a composé certains des hymnes les plus envoûtants des dernières décennies.
Le dernier chant biblique en forme d’oraison funèbre de Léonard Cohen fait partie de ses meilleures chansons jamais écrites
La légende de la chanson, Leonard Cohen a, sa vie durant, composé des chefs d’oeuvre restés emblématiques – dont beaucoup – » Hallelujah », parmi les plus célèbres – sont habités de thèmes religieux. Et, maintenant âgé de 82 ans, il vient juste de sortir l’une de ses plus puissantes compositions.
Son titre, “You Want It Darker,” est la sombre confession religieuse d’un homme se confrontant à sa propre moralité. (Cohen a récemment rédigé une lettre d’adieu à l’une de ses premières muses, Marianne Ihlen, peu de temps avant son décès en juillet. « Je te suivrai très bientôt », écrit-il).
La lettre à Marianne ihlen
Son texte est rempli d’allusions à la liturgie juive, à la liturgie chrétienne parfois et aux textes bibliques. Il est illustré par les choeurs du chantre (Hazan) Gideon Zelermyer, de Shaar Hashomayim, la synagogue de la ville natale de Cohen, Montréal. C’est, de l’opinion même de son Rabbin, qui est de longue date, un des plus grands fan’s de Cohen, un chef d’oeuvre instantané.
If You are the dealer, I’m out of the game
If You are the healer, I’m broken and lame
If Thine is the glory, then mine must be the shame
You want it darker – we kill the flame.
Magnified, sanctified is your holy name
Vilified, crucified in the human frame
A million candles burning for the help that never came
You want it darker – Hineni, Hineni, I’m ready, my Lord.
Si tu es le revendeur, alors je suis hors-jeu
Si tu es le guérisseur, moi, je suis brisé et boîteux
Si telle est Ta gloire, alors la mienne n’est que honte,
Tu veux que (le monde) soit plus sombre – nous ne faisons que tuer sa flamme
Magnifié, Sanctifié est ton Saint Nom
Vilipendé, crucifié dans le corps humain
Un million de bougies brûlent pour l’aide qui n’est jamais venue
Tu veux que (le Monde) soit plus sombre – Hineni, Hineni, je suis prêt, Mon Seigneur.
Comme son fidèle troubadour juif, Bob Dylan, Cohen a longtemps maintenu un rapport ambivalent au D.ieu de la Bible (« ancien » et « nouveau ») Testament. D’un côté, Cohen ne cite pas seulement le Kaddish, la prière juive chantée, entre autres, en marque de sanctification de la mémoire des défunts (« magnifié, sanctifié »), mais il s’adresse directement au Divin. D’un autre côté, c’est D. qui a mis Cohen hors-jeu, ignoré les « millions de chandelles » allumées en vain espoir de Salut et qui semble seulement « vouloir que cela s’assombrisse encore ». D. est bien réel, mais se présente comme Méchant (« un sacré enfoiré » : a mean motherfucker).
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“You Want It Darker” me rappelle aussi les derniers enregistrements de Johnny Cash, qui étaient aussi imprégnés,de façon identique, de la spiritualité du pécheur, de l’homme brisé à la fin de sa vie capricieuse qui, enfin, accède à D.ieu et désespère. Mais là où Cash maintenait sa foi en un ordre moral à la fin de l’univers, Cohen chante (ou grogne) : « Ils alignent les prisonniers et les gardiens les mettent en joue ». Il est difficile d’imaginer Johnny Cash narguer D.ieu de la façon dont Cohen se le permet. Si le monde est aussi sombre qu’il paraît, si l’humanité est à se point impardonnable, alors c’est que D.ieu l’a voulu ainsi : plus sombre.
Le mot hébreu Hineni, que chante Cohen dans cette chanson, signifie littéralement : « me voici! ». Métaphoriquement, quand il est utilisé par Abraham et d’autres héros bibliques, c’est une affirmation de responsabilité morale : « Me voici. Je ne m’enfuis pas, je suis là ».
Ne manquant pas d’à-propos avec le moment choisi pour la sortie du single – c’est le titre de la chanson de l’album à venir de Cohen – le mot Hineni est aussi le titre de la prière du Hazan à Yom Kippour, où le Hazan confesse n’être pas digne de représenter la communauté et se tient devant le Tout-Puissant. C’est presque comme si Cohen faisait une confession identique. Je peux bien être un poète, un héros, une vedette, mais Tu sais aussi bien que moi que je ne suis pas digne de tout cela. Je me tiens devant Toi – prêt pour que Tu viennes me chercher.
Ce n’est pas tant que Cohen ou moi-même croyons littéralement aux paroles de cette chanson. Le langage religieux agit à un niveau plus profond que le langage courant. Ce sont les paroles d’une âme de 82 ans à la fin d’une longue vie charnelle et spirituelle. C’est de la poésie, pas de la prose ; un cœur brisé, pas l’émanation de l’esprit logique.
Cohen, est aussi réputé être un pratiquant du Bouddhisme, mais son Bouddhisme, également, tend à favoriser la poésie iconoclaste des Maîtres Zen, plutôt que la méditation populaire de la pleine conscience comme le font des types de la Silicon Valley d’aujourd’hui. Et il y a aussi une forme de franchise propre au Zen dans « You Want It Darker” : c’est ainsi, nous dit Cohen, sans fioriture et sans conneries de ce genre.
Heureusement, les paroles de Cohen sont accentuées par la production de la chanson (l’accompagnement musical), plutôt qu’affaiblies, comme cela était le cas dans certains de ces enregistrements passés. Adam Cohen, le fils de Léonard et auteur-compositeur et chanteur à part entière, rend les choses simples, avec sa ligne de basse, les percussions électroniques et acoustiques et l’orgue subtile d’Hammond en arrière-fond. Cela semble aller de soi, en particulier pour un octogénaire, mais l’accent est bien mis sur la voix et l’arrière-fond de la psalmodie d’un chœur obsédant.
Adam Cohen, fils de
Est-ce qu’un homme né en 1934 peut marquer l’année 2016 d’un grand tube? Probablement pas. Mais est-ce qu’on se souviendra de ce chef d’oeuvre, longtemps après que Léonard Cohen nous aura quitté? Absolument.
Adaptation : Marc Brzustowski
Je n’ai cessé ces derniers jours d’écouter cette œuvre ainsi qu’Hurt interprété par Jonny Cash. Tout à fait en accord avec l’auteur de cet article.
Je n’ai cessé ces derniers jours d’écouter cette œuvre ainsi qu’Hurt interprété par Jonny Cash. Tout à fait en accord avec l’auteur de cet article.
Ro et Marie me font honte !
Ils osent parler d’Universalité quand ils parlent du Dieu D’Israël, alors que tout dans leurs commentaires sue le sectarisme et l’intolérance.
La Foi, cela peut s’étudier, et c’est vrai que nous les juifs sommes champions pour cela.
Mais il y a aussi la Foi qui ne s’explique pas. Qui arrive à un être comme une transcendance.
Alors cracher sur ceux qui croient au Christ, c’est plutôt maladroit et en plus blasphématoire pour notre Dieu d’Israël, car moi je pense que Dieu à tous les pouvoirs, et partant de là, je me demande alors d’où peut venir la réticence de croire, qu’il lui serait, alors impossible de créer un homme sans enfantement ?
Eh oui, si Dieu peut tout, créer Jésus comme le pense les chrétiens se serait qu’un tout petit miracle pour lui…
Maintenant je serais d’accord si leur désaccord était argumenté par le fait que les Chrétiens se disent monothéistes, alors qu’ils divinisent le Christ. C’est là où le bât blesse, et leur Crédo qui n’a été décidé que par des hommes et par un Concile…reste une chose à débattre.. Difficile avec ce Crédo de se penser encore monothéiste, donc je rejette cette croyance, mais je n’insulterai pas pour autant la Foi Chrétienne.
Nous sommes de la même branche, nous sommes les ainés des Chrétiens.
Maintenant les assurances des uns et des autres restent à prouver pour tous, autant que nous sommes, donc nous nous devons le respect.
Sauf pour ceux évidemment qui désirent se dénier entre eux.
Je suis très attristé par la mort de Léonard Cohen que je considère bien plus qu’un chanteur ou un poète, car à mon sens, la chanson et la poésie n’étaient qu’un support à ses réflexions métaphysiques. Il s’est tenu loin des clivages dans lesquels la religion (sans réflexion) et la politique nous plongent, tout en restant fidèle à sa foi juive. Pour moi sa quête spirituelle est très émouvante, il a su chanter ses doutes « It’s a cold and it’s a broken Hallelujah » sans mentir. Il s’est interrogé sans complaisance sur la noirceur de l’âme humaine et donc la noirceur de sa propre âme « You want it darker » et il a chanté l’Amour qui doit transcender les êtres. Bien que musulman, je me suis toujours senti juif à travers lui, il est parti en paix me semble-t-il après avoir chanté « Hineni » mais ses textes témoigneront longtemps pour lui.
Paix à son âme
merci Hussein pour tes paroles apaisantes , en te lisant , je me sens moins pessimiste sur l’avenir entre nous , cousins depuis Abraham ( Ibrahim ? )
Merci Hayoun, es-tu celui qui a rendu un bel hommage à Malek Chebel dans ces mêmes pages et que j’ai toujours plaisir à entendre dans « la source de vie » le dimanche matin ?
Cousins serait déjà un bon début, mais pourquoi pas oser « frères » ? Si Dieu est l’Etre absolu, alors nous ne sommes que des entités relatives à Celui qui détient notre être à tous entre Ses Mains, que nous soyons juifs, chrétiens, musulmans, boudistes, indouistes … ou athées.
Je me sens proche de Léonard Cohen, parce qu’il était en recherche, en questionnement, dans un doute constructif, une remise en question continue, qu’il mettait en valeur ce qui nous unifiait et non ce qui nous séparait, de la même manière que je me sens éloigné des musulmans ou autres qui ont une certitude absolue, une vision fermée, une interprétation à sens unique.
Le mot tolérance est aujourd’hui très à la mode, pourtant je déteste la tolérance, car tolérer veut dire accepter bon-gré mal-gré, quelque chose que l’on réprouve. Toi comme moi ou nous tous, souhaitons que l’autre respecte notre croyance, parce qu’elle a un caractère sacré, mais c’est vrai pour chacun, alors comment exiger que notre croyance soit respectée si nous même ne respectons pas celle de l’autre, ne sommes nous pas chacun l’autre de tous ?
Je ne pense pas que l’Esprit de la religion, quelle qu’elle soit, puisse être de diviser les hommes, il me semble que la division est l’action du diable. Je pense au contraire que dans sa dimension horizontale elle édicte des règles qui visent à vivre en harmonie avec son voisin. Pourquoi tout est si compliqué alors que c’est si simple en réalité ?
La chanson est correcte , les paroles sont respectables ainsi que ce cher Cohen …
Tout le reste n’est que polémique et sans intérêt
Superbe, cette chanson!
Avec les derniers hippies que j’ai rencontrés, en Israel surtout, début années 70, Léonard Cohen, Bob Dylan et qqs autres étaient nos chanteurs préférés. Nous ne nous demandions pas s’il était bien juif ou pas assez, orthodoxe ou bouddhiste: la tendance était à voyager, à faire des expériences de vie (Inde, Israel étaient des must).
J’aime tjrs la voix de Léonard Cohen; cette chanson, sobre et émouvante, devrait plaire au Créateur.
En effet, je constate que Marc est adepte de Léonard Cohen et qu’il faut surtout pas le contrarier
Alors Marc, je vous dis chabbat chalom et que Hachem vous garde.
Léonard COHEN mérite que du mépris par son comportement irresponsable vis à vis de notre religion juive et de notre pays adoré Israël
Le voilà qui nous livre ses états d’´ame dans une chanson confuse où tout est mêlée comme dans une auberge espagnole montrant bien que ce chanteur n’a plus de repères de son identité juive mais plutôt métissée en ne se souvenant pas qu’un juif respecte la Thora appelé vulgairement par les chrétiens Ancien Testament alors que seul le judaïsme à tout boulversé e monde avec son monothéisme , sa morale des dix commandements et son amour du prochain dans le Levitique
Cohen sait que l’heure approche , comme tout le monde, et au lieu de repentance avec une véritable chanson àlagloiredu judaïsme ou d’Israël notre pays adoré , il se contente d’une chanson commerciale en se présentant comme un homme ouvert aux croyances judéo-chrétiennes
C’est donc une chanson commerciale pour les goys en volant les éléments de notre culture juive
Il est méprisable .
Faut être particulièrement gonflée pour prétendre incarner l’amour d’Israël, des Juifs et du Judaïsme en commençant faire de la médisance gratuite sur un Cohen! Je ne sais pas qui est « méprisable », mais s’il l’est, alors qu’est-on, en « pratiquant de la sorte »?
C’est une chanson, pas un hymne national. Vous n’êtes absolument pas au courant de ses relations personnelles avec Israël ni avec sa Synagogue, ou qui ou Qu’est-ce. Sachant que ce ne sont pas ceux qui en étalent le plus qui en font le plus. Piquer son petit coco-rico sur son clavier, c’est facile.
Tiens, Paris-Match 2009, en plein cagnard de Plomb Durci : http://www.parismatch.com/Culture/Musique/Leonard-Cohen-contre-vents-et-marees-en-Israel-141439 Autant pour vos ragôts
N’en déplaise aux Palestiniens ou à quiconque, Leonard Cohen chantera bien en Israël. Pour le plus grand plaisir des Israéliens. En dépit de la polémique née il y a plusieurs mois à l’annonce de son concert, le chanteur juif se produira bien le 24 septembre prochain dans un stade proche de Tel Aviv. Les places mises en vente samedi à 18h30 se sont d’ailleurs vendues comme des petits pains : en moins d’une journée, le concert affichait complet, a indiqué dimanche le distributeur, Avi Messing. En tout, quelques 47 000 billets à des prix allant de 90 à 315 dollars (63 à 221 euros) se sont écoulés.
Pourtant, l’inoubliable interprète de «Everybody knows» ou encore «I’m your man» avait été sévèrement mis en garde, à plusieurs reprises, contre la tenue de cette prestation à Ramat Gan. La Campagne Palestinienne pour le Boycott Universitaire et Culturel d’Israël (PACBI), en premier lieu, n’a eu de cesse ces derniers mois de dénoncer l’«insulte» que représentait ce concert pour le peuple palestinien. «Dans une lettre ouverte à Cohen en mai, nous l’avons mis en garde en disant que nous considérerons ses spectacles en Israël comme une forme de complicité dans les graves violations du droit international, et nous lui avons rappelé que, en violant l’appel palestinien au boycott contre Israël, il remettait en mémoire le sale souvenir des artistes qui ont violé l’appel au boycott contre l’apartheid en Afrique du Sud et avaient tenu à se produire à Sun City, s’attirant la condamnation et le dégoût de toutes les personnes de conscience partout dans le monde», écrivait encore récemment le groupe d’intellectuels fondé en 2004.
Un «blanchiment» des crimes de guerre
Dans une lettre ouverte publiée également au mois de mai, des intellectuels pro-Palestiniens du Royaume-Uni, dont trois professeurs membres du Comité britannique pour les universités de la Palestine, estimaient que l’artiste chanterait pour un public qui utilisera sa présence pour «blanchir» ses crimes de guerre. Ils rappelaient en outre au chanteur, également poète, que le bouddhisme défend la «bonne action».
Leonard Cohen a par ailleurs été déclaré persona non grata à Ramallah «tant qu’il aura l’intention de blanchir le régime israélien d’apartheid colonial en se produisant en Israël», selon les termes de la PACBI.
Tournée mondiale
Pour tenter d’apaiser les tensions, le chanteur aujourd’hui âgé de 74 ans, avait annoncé que tous les bénéfices de son concert seraient reversés à un fonds qui vient d’être créé au bénéfice d’organisations israéliennes et palestiniennes travaillant pour la réconciliation, en partenariat avec Amnesty International. Mais la PACBI a au contraire redoublé de critiques. «En tant qu’une des partisans les plus puissants au monde pour les droits de l’homme et le droit international, vous [Amnesty, ndlr] allez ainsi contrecarrer les efforts non violents et efficaces de la société civile palestinienne et internationale pour mettre un terme aux violations israéliennes du droit international et des principes des droits de l’homme», a-t-elle fustigé.
Leonard Cohen n’a pas commenté la controverse. Il s’est contenté de maintenir son show. Le Canadien a retrouvé la scène il y a un an pour une tournée mondiale, destinée, dit-on, à renflouer ses comptes, après avoir été ruiné par son ancienne manageuse. Cette tournée est déjà passée par la France l’été dernier, puis à nouveau au Palais Omnisports de Paris-Bercy début juillet, pour un succès unanime.
Le mépris hautain de Marie n’est évidemment pas digne d’aucune foi. Honte et mépris sur vous, fanatique comme ceux que Jesus lui-même méprisait et chassait. Honte de juger un artiste qui exprime son art à partir de préjugés idiots.
C’est tout de même un comble, dès que l’on n’est pas conformiste on est taxé de moraliste !
Vous êtes en droit d’admirer ce chanteur et je suis en droit de dire que je ne l’admire pas.
Quant aux extrémistes dont vous faites allusion, sachez que la liberté consiste à ne pas nuire à autrui.
Non, Marc, sous le couvert de la démocratie, on ne peut pas tout dire et n’importe quoi.
Si ça amuse certains de faire de l’humour avec les camps de concentration ou autre, moi ça ne m’amuse pas.
La différence des moralistes et des exécuteurs , c’est que tous les blasphèmes, aussi ignobles soient-ils ne justifient pas la mort d’hommes.
Dîtes : je n’aime pas. Mais le blasphème n’a rien à voir avec l’admiration ou pas.
En parlant d’une chanson comme d’un blasphème, vous dites que la chanson insulte, fait du tort au Divin autant qu’à l’homme qui l’entend et qu’à ce titre il faudrait l’interdire. C’est vous qui vous classez comme intégriste et pudibond.
On essaie juste de rependre une marge de liberté en-dehors d’une époque crispante et vous débarquez avec vos couperets!
Maintenant, vous comparez Cohen et le Hazan de Montréal à Dieudonné, preuve d’un hermétisme d’esprit (euphémisme) à toute épreuve. Où justifierait-il « mort d’hommes »? Vous déformez pour le faire entrer dans le cadre de votre verdict… C’est de la diffamation, de la criminalisation. Et pire, vous essayez d’embrigader en désignant « l’ennemi » : « oui, Cohen, c’est « la même chose » que Dieudonné! ». Jugement écœurant. Pur lynchage. On n’a donc pas besoin de pousser votre monologue extrémiste « plus loin »… Vous avez un avis sur la mélopée? Même pas, au bûcher.
cette chanson est très émouvante, elle est belle vraiment. Chapeau. Un grand compositeur, un grand interprète, Leonard Cohen.
Je n’en sait rien si c’est un chef-d’oeuvre mais j’entends plutôt un blasphème.
Léonard Cohen attend tout d’Hachem mais rien de l’homme, alors qu’Hachem attend peu de l’homme et rien de Léonard Cohen le chanteur ?
J’en connais beaucoup comme ça, ils veulent refaire le monde mais sans s’impliquer , car ils sont au-dessus !
Dommage de réagir avec sa petite logique moralisatrice à fleur de peau, face à un type qui chante (bien) avec ses tripes, son coeur et ses mots. L’oeuvre artistique a beaucoup de droits, dont celui au « blasphème » (les islamistes parlent comme vous! Et ils veulent interdire, couper des mains et des têtes…) ou d’engueuler l’univers, sans qu’on en fasse un pataquès ressemblant à un appel à la censure morale…Et comment penser que le Hazan de la synagogue de Montréal qui l’accompagne accepterait de se produire dans un « blasphème »? – Pathétique- la foi chercherait à le convaincre, plutôt que de le condamner… Ce qu’il chante est, en tout état de cause, bien plus « spirituel », transportant… Ne cherchons pas à tout expliquer, mettre dans des petites cases, …