L’espérance de vie chute de plusieurs mois en France à cause du coronavirus 20 Minutes avec AFP
Un passant à Nice (image d'illustration).
Un passant à Nice (image d’illustration).VALERY HACHE / AFP

L’épidémie de Covid-19 en France a entraîné une baisse de l’espérance de vie à la naissance de quasiment cinq mois pour les femmes et de six mois pour les hommes, a indiqué ce mardi l’Insee dans son bilan démographique 2020. L’espérance de vie atteint 85,2 ans pour les femmes et 79,2 ans pour les hommes, soit une baisse bien plus forte que celle observée en 2015, année marquée par une forte grippe hivernale, selon l’Insee.

https://www.20minutes.fr/societe/2956443-20210119-coronavirus-epidemie-fait-chuter-plusieurs-mois-esperance-vie-france

 

Natalité en France: en 2020, les naissances au plus bas depuis 1945 modifié le 19 janvier 2021 à 14h04

 Selon l’Insee, l’indicateur conjoncturel de fécondité (ICF) s’établit à 1,84 enfant par femme, après 1,86 en 2019.
Selon l’Insee, l’indicateur conjoncturel de fécondité (ICF) s’établit à 1,84 enfant par femme, après 1,86 en 2019. LE PARISIEN

Le Covid-19 n’est pas la seule cause de la baisse de la natalité en France : cela fait six années que la diminution des naissances est palpable. Après avoir marqué le pas en 2019 (-0,7 %), la chute s’est amplifiée en 2020. Selon l’Insee, 740 000 bébés sont nés dans le pays l’an passé, soit 13 000 naissances de moins qu’en 2019 (-1,8 %) et 79 000 de moins qu’en 2014. Et la France n’est pas la seule dans ce cas.
Le nombre de naissances dépend à la fois du nombre de femmes en âge de procréer et de leur fécondité. La population féminine de 20 à 40 ans, âge où les femmes sont les plus fécondes, a globalement diminué depuis le milieu des années 1990, bien que leur nombre semble marquer un palier depuis 2016. Les évolutions récentes s’expliquent donc davantage par la baisse de la fécondité, selon l’Insee.
En 2020, l’indicateur conjoncturel de fécondité (ICF) s’établit à 1,84 enfant par femme (1,86 en 2019). L’ICF diminue depuis six ans, même si la baisse s’était atténuée en 2019 (-0,01). L’ICF oscillait autour de 2,0 enfants par femme entre 2006 et 2014.

L’âge moyen de la maternité augmente

Par ailleurs, l’âge moyen de la maternité continue de croître régulièrement : il atteint 30,8 ans en 2020, contre 29,3 ans vingt ans plus tôt. Les femmes les plus fécondes sont celles ayant entre 25 et 34 ans.
Toutefois, le taux de fécondité des femmes de moins de 30 ans baisse depuis les années 2000 et cette diminution s’accentue depuis 2015. En 2020, 100 femmes âgées de 25 à 29 ans donnent naissance à 10,6 enfants, contre 12,9 en 2010 et 13,4 en 2000. La baisse du taux de fécondité des femmes de 30 à 34 ans est plus récente : 12,5 enfants pour 100 femmes en 2020 contre 13,3 en 2010.

https://www.leparisien.fr/societe/natalite-en-france-en-2020-les-naissances-au-plus-bas-depuis-1945-19-01-2021-8419955.php

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Elie de Paris

Ceci devrait etre observé comme une bénédiction ! Pourtant le ton de l’article n’en est pas évocateur !
Le phénomène de la baisse de natalité coïncide tout a fait à la baisse du besoin de main d’oeuvre, due à l’allongement de la vie, et, surtout, la révolution technologique, qui fournit la « Machine » , suppléant et remplaçant l’ humain…
Sauf que…
L’ enrichissement démesuré ne redistribue pas les « dividendes »,
et que les économistes tiennent absolument à maintenir une progression démographique (contre-productive) au nom de la collecte de la retraite, serpent qui s’autofage en se mordant la queue !…
Profit, toujours !
Boulimique profit…