Des robots israéliens au front durant l’épidémie de COVID-19

Les robots, efficaces, rapides et imperméables à la contagion, n’ont jamais autant prouvé leur utilité que dans la lutte contre l’ennemi invisible numéro un. Cette expérience préfigure peut-être l’avenir des soins pour les maladies très contagieuses.

Un membre du personnel médical de l’hôpital Sheba Medical Center, de Ramat Gan, en Israël, se familiarise avec le nouveau robot Medisana Temi, développé par une société israélienne et qui sera utilisé dans les hôpitaux et les centres médicaux pour aider à minimiser les risques de contact entre humains durant l’épidémie de COVID-19. La société a reçu plusieurs commandes de pays étrangers.

Avec la pandémie on assiste à une accélération de l’innovation dans la robotique.

La crise du coronavirus a non seulement accéléré le projet lui-même, mais aussi la mise en oeuvre de nombreux systèmes et dispositifs innovants qui se sont déjà avérés cruciaux pour le traitement des patients atteints de coronavirus dans cet hôpital.

Une poignée de personnes, dont un médecin, pilotait tous les robots à écran, à distance grâce à une plateforme numérique et à des bracelets connectés, portés par les personnes hospitalisées, pour mesurer en permanence leur tension et d’autres données vitales. Des thermomètres connectés à la 5G prenaient leur température à l’entrée, des engins autonomes apportaient les repas et les médicaments.

Les appareils, pour la plupart équipés d’un système d’intelligence artificielle, ne remplacent par les médecins – ils les protègent.Les hôpitaux se tournent donc vers les robots germicides, capables de débarrasser une chambre des virus et bactéries en quelques minutes, des rideaux aux poignées de porte.

Des services d’urgences s’en servent désormais pour décontaminer les pièces après chaque patient (…) ou pour désinfecter des masques FFP2.Il suffit de verser un produit désinfectant dans le réservoir, et le Rhyno Protect «peut nettoyer 20 000 mètres carrés en 3 heures, en pulvérisant des micro gouttelettes à 360 degrés, sans inonder la pièce.

Ces robots coûtent cher et ils ont besoin d’un bon réseau internet pour fonctionner. Mais leur utilité semble justifier la dépense, et les établissements (américains, chinois) ont investi dans des connexions solides ces dernières années.

Certaines organisations veulent donner encore plus de capacités aux robots.Ils pourront servir à la détection précoce (de l’épidémie) et aussi à déterminer la proportion de personnes affectées dans une population. Des des algorithmes seront capables de mesurer les rythmes cardiaques et la température, et de repérer les personnes qui toussent ou éternuent dans les files d’attente d’un aéroport, par exemple.

Souhail Ftouh

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