La réponse, selon une étude réalisée par Javier Lesaca, un chercheur de l’Université George Washington, tient dans la qualité des films de propagande.
Et ça marche : 25.000 recrues en provenance de 100 pays ont rejoint l’Etat islamique. Avec une augmentation de 70% en provenance des pays occidentaux
Daesh a remplacé les images ennuyeuses et de qualité médiocre, les plans fixes avec du grain, qui représentaient des djihadistes en djellabah entrain de parler djihad, caractéristiques de l’ancienne facture des films de propagande des combattants du jihad mondial, pour opter pour des images et une iconographie qui puisent dans les références culturelles des musulmans occidentaux et leurs sont plus familières.
Plus précisément, la propagande de Daesh plagie très souvent des scènes d’actions de films occidentaux comme American Sniper, et utilise le graphisme pour placer le héros au centre des images qui imitent le style de jeux vidéo violents et populaires comme Grand Theft Auto et Call of Duty.
Récemment, l' »Etat islamique » a produit une vidéo macabre montrant des enfants recrutés pour le djihad surmontant les obstacles de véritables ‘parcours du combattant’ pour gagner « l’honneur » d’avoir le mérite d’exécuter des prisonniers dans un décors désertique, un clip qui semble s’inspirer de la série populaire Hunger Games.
Lesaca a étudié plus de 800 vidéos et pointe le fait que le message religieux est délibérément rare dans ces vidéos, l’accent étant mis davantage sur l’idéalisation de l ‘«État islamique» et de sa «guerre sainte», au point que ses adeptes finissent par s’identifier aux acteurs des films ».
« En s’adressant à son public cible en utilisant son propre langage culturel, ils rendent la terreur populaire et le terrorisme ‘tendance’. »
Voir le clip sur le sujet avec vidéos à l’appui qui comparent les plans de ces films et vidéos célèbres avec les même plans mêmes cadrages dans les films de propagande de Daesh (en anglais mais assez facile à comprendre d’autant que la le texte de cet article en donne le contenu)
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Il faut donc poser le probleme a la racine : l’interdiction des jeux video incitant a la violence et faisant l’apologie du crime comme ‘assassin’, ‘call of duty’, etc.
Et d’abord la stricte interdiction pour les mineurs, avec peine de prison a la cle pour les diffuseurs de ces drogues numeriques.
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