La cause palestinienne est devenue depuis bien des années le prête-nom et l’exutoire de passions douteuses en quête de respectabilité. La campagne pour le boycott d’Israël, appelée BDS – boycott, désinvestissement, sanctions -, incarne le dernier avatar de cette prétendue solidarité avec un peuple dont, par ailleurs, les faux amis n’ont jamais défendu les vrais héros : ces Palestiniens patriotes et démocrates, cibles de l’intégrisme, désormais condamnés au silence, comme le philosophe Sari Nusseibeh.
Il est même probable que ce nom, ou celui de son ami disparu, l’immense poète Mahmoud Darwich, qui voyait grandir comme un cauchemar la terreur du Hamas, n’évoquent à peu près rien pour les foules disparates régulièrement occupées à conspuer Israël, traité comme le premier, voire le seul prédateur de la planète. L’ancien président Shimon Peres, Nobel de la paix 1994, le rappelait douloureusement il y a quelque temps : « La focalisation sur Israël, alors qu’il y a tant de zones de conflits ultraviolents dans le monde, est un révélateur des intentions des promoteurs du boycott. Ses animateurs ne sont ni neutres, ni objectifs et ils ne connaissent pas les faits. »
Selon la cruelle logique comportementale de l’humanité, les routes de la haine sont aussi vastes qu’est étroite la porte de la sagesse. En conséquence, la campagne du boycott croît et multiplie. Elle prétend sanctionner uniquement les produits des colonies de Cisjordanie : en réalité, elle ne dissimule même plus son boycott général de l’Etat, des relations commerciales, universitaires, scientifiques et culturelles avec ce pays paria. Pour cette raison, la campagne BDS est interdite en France, où elle jetait de l’huile sur le feu des violences antisémites. Il faut s’interroger pourtant sur son succès auprès des opinions publiques occidentales, sur sa capacité d’influencer les organisations internationales. Le boycott d’Israël est le lieu où se hurlent les non-dits.
Martine Gozlan – Marianne
Lors des « nuits debout » des Forums se sont tenus sur la place de la république ou des merdeux et merdeuses de l’ultra gauche et de pastèques (‘vert dehors, rouge dedans) à l aide de micros, caméras et posters, haranguaient des groupes de jeunes paumés, comme eux, a boycotter Israel, l accusant de tous les maux de la terre, y compris l influence des juifs sur la loi El Khomery .- Et ce gouvernement de merde, a, et laisse faire…
« Il faut s’interroger pourtant sur son succès auprès des opinions publiques occidentales, sur sa capacité d’influencer les organisations internationales. »
S’interroger sur les raisons du succès de la haine anti-juive et anti-israélienne en Europe ? Vraiment ?…