Plus d’une personne en emploi sur cinq est concernée par un trouble psychique. Pour Stéphane Roussel, ambassadeur de la Charte de la diversité, il faut dédramatiser ces troubles car, la plupart du temps, ils n’empêchent pas l’exercice d’une activité professionnelle.

Un Français sur cinq est concerné par un trouble psychique, qu’il s’agisse de dépression, de bipolarité ou de schizophrénie par exemple, qu’il en soit lui-même victime ou qu’un membre de sa famille ou un proche le soit.

Cette réalité nous interpelle en tant qu’être humain, comme citoyen et comme chef d’entreprise.

Le sujet est encore tabou en France. Au déni souvent intrinsèque à la personne atteinte d’un trouble psychique s’ajoute une conscience collective qui, trop souvent, refoule une réalité qu’elle ne parvient pas à appréhender.

La peur individuelle face à une adversité qui n’épargne personne explique aussi la frilosité d’un grand nombre à affronter le sujet.

Une organisation inappropriée du travail ou la précarité de l’emploi mettent à mal les plus fragiles.

Récemment, une étude épidémiologique de la Fondation Pierre Deniker établissait que plus d’une personne en emploi sur cinq (26 % des femmes et 19 % des hommes) présente une « détresse orientant vers un trouble mental ».

Un nombre croissant de salariés ne respectent pas les arrêts maladie prescrits par les médecins. Les accidents de travail sont en baisse en France, sauf ceux liés à une affection psychique, et au burn-out est venu s’ajouter, tout aussi insidieux, le bore-out. Lire la suite

Par Stephane Roussel (directeur général en charge des opérations à Vivendi et ambassadeur de la Charte de la diversité)

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