La mitsva donnée à Aharon d’allumer quotidiennement les lumières de la Ménora
La paracha de la semaine débute par la mitsva qu’Hashem ordonna à Aharon d’allumer quotidiennement les lumières de la Ménora, le candélabre.
La Thora témoigne à ce sujet qu’ “ainsi fit Aharon“.
Rachi précise que la Thora témoigne par ce verset de la grandeur Aharon qui n’a rien changé à l’ordre divin et l’accomplit à la lettre.
Nous avons déjà parlé il y a quelques années de la question du Ramban : Comment aurions-nous même pu penser qu’un tsadik tel qu’Aharon n’appliquerait pas à la lettre ce qu’Hakadosh Baroukh Hou lui avait ordonné ??? C’est tout simplement inenvisageable !
Nous avions donné il y a deux ans une autre réponse à cette question, mais essayons d’apporter cette fois un nouvel éclairage.
La Guémara nous enseigne que l’allumage de la Ménora de l’après-midi avait lieu au moment du sacrifice de l’encens, la kétorèt. Or, les Sages nous enseignent que celui qui était chargé de l’encens se voyait recevoir une bénédiction particulière qui le rendait riche. Par conséquent, un même Cohen n’y participait qu’une seule fois dans sa vie, pour permettre aux autres Cohen de s’enrichir également.
On peut donc comprend ainsi l’enseignement de Rashi : la grandeur d’Aharon est qu’il ne changea pas son rôle, et préféra continuer à allumer la Ménora, plutôt que de participer même une seule fois à la kétorèt !
La Ménora est le symbole de l’étude la Thora ; on peut donc affirmer que le mérite d’Aharon fut de faire passer la Thora avant toute richesse, ne serait-ce qu’une seule fois dans sa vie !
Nous devons donc apprendre de cet enseignement à quel point tout l’argent du monde est futile devant la grandeur de la Thora. A nous de prioriser selon la véritable importance !
Béhaalotékha 5782 – n°391
8 juin 2022 Itshak Oiknine
Le PM Netanyahu a posté:
Ce soir, j’ai visité le Mur occidental avec mon ami, le président argentin @JMilei. Nous avons déposé un mot, prié pour le retour des otages et salué le lien fort qui unit nos pays et qui continue de se renforcer.
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Ressentez-vous un goût ? Parachat Béha’alotékha
Le billet de Sivan Rahav-Meir
Comment faire face aux plaintes, aux crises, et au manque de motivation ?
Dans la paracha de cette semaine, le peuple d’Israël se plaint à de nombreuses reprises: de la nourriture, du voyage vers la Terre d’Israël, et va même jusqu’à exprimer (une sorte de fake news) une nostalgie pour la nourriture « délicieuse » qu’ils auraient mangée en Égypte, pendant l’esclavage…
Le Rav Yaakov Edelstein raconte à ce sujet l’histoire suivante :
Quand une personne mange, elle ouvre et ferme la bouche des dizaines de fois d’affilée, sans jamais se fatiguer.
Mais si quelqu’un essaie de faire les mêmes mouvements – ouvrir et fermer la bouche, bouger la langue – sans manger, il va vite se fatiguer et ne pas pouvoir continuer. Pourquoi ? Parce que quand on mange, on sent qu’il y a une finalité, un goût, un sens à l’action. Ce n’est pas pour rien.
Pour que le peuple poursuive son voyage et le réussisse, il doit comprendre pourquoi il avance – et ressentir un goût à ce qu’il fait.
C’est la question fondamentale quand on parle de mitsvot, d’éducation, ou des nombreuses missions de la vie :
Est-ce que la personne ressent une raison derrière ce qu’elle fait ?
Ou bien est-elle comme quelqu’un qui mâche dans le vide, sans nourriture dans la bouche, sans but ?
Dès qu’il y a une signification, un sens, un goût – alors on peut continuer.
Source: La Matinale de l’info d’
JForum.fr
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