Retraites : « Mélenchon, Le Pen et la CGT » sont « main dans la main », estime Aurore Bergé
En pleine période mobilisation contre la réforme des retraites, la députée LaREM, Aurore Bergé, a pointé du doigt un rapprochement entre Jean-Luc Mélenchon et Marine Le Pen.
Aurore Bergé, la porte-parole de LaREM, a estimé, ce lundi 9 décembre, que « Jean-Luc Mélenchon, Marine Le Pen et la CGT » étaient « main dans la main » dans la mobilisation contre la réforme des retraites. Selon la députée de la majorité présidentielle, il s’agit de la preuve que les extrêmes « se rejoignent toujours ».
Une critique formulée alors que les deux partis de l’opposition, habituellement antagonistes sur l’échiquier politique, se sont tous deux engagés dans la lutte contre la réforme du système de retraite. « Marine Le Pen a apporté son soutien clair à la grève et à l’appel à la mobilisation, Jean-Luc Mélenchon a donné un brevet d’humanisme à Marine Le Pen en disant qu’il se satisfaisait qu’elle les rejoignent dans le combat », a argumenté Aurore Bergé, chez nos confrères de RMC et BFMTV.
Le 5 décembre dernier, Jean-Luc Mélenchon avait surpris le monde politique, en déclarant que Marine Le Pen était « en train de faire un progrès, en quelque sorte, en direction de l’humanisme ». Le patron de la France Insoumise avait ensuite indiqué que les adhérents du Rassemblement national étaient les « bienvenus » aux manifestations.
Des propos ensuite jugés « ironiques » par l’eurodéputée LFI, Manon Aubry. Philippe Martinez avait de son côté affirmé que le RN n’était « pas le bienvenu » dans les cortèges, où il ne veut pas des « solutions de gens qui sont racistes ».
La CGT dans le viseur du gouvernement
Aurore Bergé a également accusée la CGT de s’opposer systématiquement à l’action du gouvernement sur les retraites. « Le problème avec la CGT, c’est que quelle qu’aurait été la réforme, de toute façon, elle aurait été refusée », a-t-elle déclaré.
Jean-Baptiste Djebbari, le secrétaire d’État aux Transports a également taclé la centrale syndicale de Montreuil, ce lundi, sur France 2, en estimant que « le monde politique ne se résume pas à la CGT ».