US Treasury Secretary Steve Mnuchin and Ivanka Trump (L) unveil an inauguration plaque during the opening of the US embassy in Jerusalem on May 14, 2018 Menahem KAHANA (AFP/File)
Trump, « en reconnaissant l’histoire, a fait l’histoire », avait déclaré Benyamin Netanyahou
Il y a un an jour pour jour, se tenait la cérémonie d’inauguration de l’ambassade des Etats-Unis en Israël à Jérusalem en présence de responsables américains et israéliens.
Ivanka Trump et Jared Kushner, la fille et le gendre mais aussi conseillers du président américain, avaient pris part avec des centaines de dignitaires des deux pays à la cérémonie qui a concrétisé l’une des promesses les plus controversées du président Donald Trump.
Le Premier ministre israélien Benyamin Netanyahou s’était quant à lui répandu en marques de gratitude envers le président Trump, qui « en reconnaissant l’histoire, a fait l’histoire » en transférant l’ambassade des Etats-Unis en Israël de Tel-Aviv à Jérusalem.
Le 6 décembre 2017, le président américain avait annoncé qu’il était « temps d’officiellement reconnaître Jérusalem comme capitale d’Israël », rompant avec ses prédécesseurs et passant outre aux mises en garde venues de toutes parts.
De violents affrontements entre émeutiers palestiniens et soldats israéliens avaient fait des dizaines de morts et des centaines de blessés dans la bande de Gaza, où les Palestiniens ont protesté contre l’inauguration.
De son côté, la communauté internationale, dont la Grande-Bretagne, plus proche allié des Etats-Unis, la France, l’Union européenne et la Russie, avait réprouvé l’ouverture de l’ambassade américaine, dont le déplacement avait été désavoué par 128 des 193 pays membres de l’ONU.
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