Le Président de l’Autorité Palestinienne, Mahmoud Abbas a rejeté le transfert partiel et renvoyé les fonds, parce que cet argent a été déduit de la couverture des dettes que les Palestiniens doivent à la compagnie d’électricité israélienne : « Soit ils nous donnent tout complètement (même les dettes qu’on leur doit) soit nous demandons l’arbitrage de la Cour Pénale Intenrationale », a forfanté Abbas. 

Le Président de l’Autorité Palestinienne Mahmoud Abbas a reconnu dimanche qu’srael a bien livré les financements gelés des revenus de la taxe à l’Autorité, mais qu’il avait ordonné qu’on retourne ces fonds à l’envoyeur, parce que cet argent est déduit de la couverture des dettes dues aux compagnies israéliennes d’électricité. 

On pense que les Palestiniens doivent des millions de dollars impayés pour l’usage de commodités et des hôpitaux israéliens. 

Dans le cadre des accords existants, Israël collecte les taxes et frais de douane au nom des Palestiniens et transfère ensuite ces sommes. Ces revenus représentent environ 70% du budget palestinien. 

Israël a commencé à retenir environ 130 millions de $ par mois, de ce solde de la taxe et des douanes, en décembre. Ce geste est la conséquence de l’annonce par les Palestiniens de leur menace d’adhérer à la Cour Pénale Internationale (CPI), mouvement finalisé le 1er avril. 

Sous la pression internationale, et notamment américaine, Israël a donné son accord, la semaine dernière, pour reprendre ces transferts d’argent, en disant qu’il règlerait immédiatement 400 millions de $ – moins la retenue des sommes dues par les Palestiniens pour les services fournis en et par Israël. 

Les responsables palestiniens prétendent qu’Israël devrait 1, 8 milliards de shekels (450 millions de $) de fonds gelés à l’Autorité Palestinienne,mais qu’Israël a réclamé le droit légitime de retenir des centaines de millions de shekels pour le remboursement de la dette palestinienne. 

Palestinian President Abbas (Photo: EPA)
Le Président Palestinien Abbas (Photo: EPA)
 

Abbas prétend que la somme de ces déductions se monte à un tiers du total de la somme qu’Israël est censé devoir aux Palestiniens. 

« Nous ne voulons pas de cet argent et le renvoyons. Soit ils nous le donnent entièrement, soit nous exigeons l’arbitrage de la Cour (Pénale Internationale). Nous n’accepterons rien d’autre », a t-il déclaré dans un discours. 

Le porte-parole du bureau du Premier Ministre Binyamin Netanyahu n’a pas fait de commentaire à la suite de ce nouveau rebond. 

On s’attend à ce que les deux camps se réunissent autourtde ce problème, afin de trouver un accord qui serait acceptable pour les deux parties.

En février, la compagnie d’électricité détenue par l’Etat d’Israël a procédé à une brève interruption des fournitures d’électricité dans plusieurs villes palestiniennes  de Judée–Samarie, pour exiger le remboursement de la dette qu’elle dit s’élever à 492 millions de $ que le gouvernement palestinien refuse d’acquitter. 

Les Palestiniens de Judée-Samarie, territoire reconquis par Israël sur la Jordanie, durant la guerre de 1967, sont très largement dépendants des livraisons d’électricité réalisées par la Corporation Israélienne d’Electricité. 

Associated Press a contribué à ce reportage.

Reuters

Publié le:  05.04.15, 18:49 / Israel News
 

ynetnews.com

Adaptation : Marc Brzustowski

 

La rédaction de JForum, retirera d'office tout commentaire antisémite, raciste, diffamatoire ou injurieux, ou qui contrevient à la morale juive.

S’abonner
Notification pour
guest

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.

2 Commentaires
Le plus récent
Le plus ancien Le plus populaire
Commentaires en ligne
Afficher tous les commentaires
Armand

Des gens obscurs qui ne payent pas l’électricité . La lumière leur est tellement étrangère .
Il faut dire qu’Israël les éblouit tellement qu’ils peuvent s’en passer .

En attendant qu’ils remboursent ce qu’ils doivent , ces petits escrocs à la petite semaine .
Ils veulent le beurre , l’argent du beurre et la fermière .