VOL TEST. Une escale technique ce matin pour le futur Airbus présidentiel qui, quelques jours avant sa livraison, effectue les ultimes tests dans le cadre d’un tour du monde. Prévu pour arriver ce matin, il redécollera pour les Antilles demain matin avant de rejoindre la métropole.“Air Sarko One” est en route vers nos contrées et devrait toucher le tarmac de l’aéroport de Tahiti-Faa’a ce matin à 9 h. Pas la peine pour les autorités de se ruer sur l’aéroport en quatrième vitesse les bras chargés de colliers de fleurs, point de président dans l’Airbus A330-200 présidentiel, mais une armada de techniciens.
“Une cinquantaine de personnes” selon nos confrères des Nouvelles calédoniennes avec “des membres de l’état-major des armées (car il s’agit d’un avion militaire) et des spécialistes de différentes entreprises publiques ou privées, présents pour vérifier la fonctionnalité des aménagements très spécifiques de l’A330, doté de leurres antimissiles et d’un système de communication permettant de maintenir des liaisons téléphoniques et internet en toutes circonstances”.
Un “joujou” particulièrement sophistiqué comprenant notamment une chambre présidentielle, un bureau salon, une salle de réunion, un centre médical avec mini-salle d’opération, des leurres antimissiles, 60 sièges business et une salle de transmissions de messages cryptés.
Pas grand-chose à voir avec notre “Air Flosse One”. En même temps, les enjeux de sécurité et de représentation, notamment entre un président de “pays”, et un président de la République, ne sont pas tout à fait les mêmes. Un appareil qui dans un contexte de rigueur a toutefois suscité la controverse en Métropole pour son coût : plus de 20 milliards de Fcfp.
L’avion présidentiel, en escale hier en Nouvelle-Calédonie, effectue un tour du monde pour les ultimes vérifications techniques. Cet avion superéquipé était parti de Paris pour rejoindre dans un premier temps la Réunion puis a effectué un saut de 13 000 km (soit 700 km de plus que son rayon d’action théorique) jusqu’au “caillou”, avant de toucher le fenua et de repartir pour les Antilles avant de regagner la métropole.
L’avion qui sera dédié aux déplacements du chef de l’État et des principaux membres du gouvernement a une autonomie de 12 500 km et devrait être livré le mois prochain à l’escadron de Transport, d’Entraînement et de Calibration, une unité de l’Armée de l’air française ayant notamment pour mission d’assurer le transport du président de la République et des autorités gouvernementales.
PL
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