7 films juifs à voir avant les Oscars

Amy Winehouse at her home in Camden, London in 2004. (Mark Okoh/Contemporary Jewish Museum)

Amy Winehouse à son domicile de Camden, à Londres en 2004. (Mark Okoh/Contemporary Jewish Museum)

La Nuit la plus belle et la plus longue d’Hollywood a lieu dimanche soir et pas mal de jeunes et moins juenes talents juifs devraient être amenés à y exercer leur discours de reconnaissance et de gratitude pour l’obtention d’une des récompenses suprêmes.

Si vous n’avez pas la possibilité de ne manquer aucun des 57 films nominés cette année, dans une des nombreuses salles de spectacle, il vous reste juste un peu de temps pour visionner quelques extraits en ligne de certains de ces prétendants juifs à l’Oscarisation. Il ne vous reste qu’à prendre votre ordinateur portable, disposer d’une bonne connexion WIFI et d’un mot de passe Netflix et Amazon Prime…

Ces films juifs valent la peine d’être vus avant que les Stars n’empruntent le tapis rouge. Et même après…

1. “Ida”

 

L’histoire juive la plus importante de l’année pour les Oscars est probablement : « Le Fils de Saül », un film hongrois obsédant portant sur un Sonderkommando chargé de s’occuper des dépouilles à Auschwitz. Si le film répond à bien des attentes de récompense légitime, ce sera la seconde année d’une série où une plongée hors des conventions admises à propos de la Shoah remporte le prix du meilleur film étranger. 

L’an dernier, « Ida » portait sur une jeune nonne polonaise, qui, avant de prononcer ses voeux, était confrontée au côté obscur de l’histoire de sa famille qu’elle découvrait tardievement être juive.

Disponible sur : Netflix

2. “Inglourious Basterds”

 

Michael Fassbender est encore nominé pour le rôle de meilleur acteur, dans « Steve Jobs ». Il a joué le rôle d’un héros également impitoyable dans « Inglorious Basterds », en 2009, dans la revanche sanglante, mais imaginaire de Quentin Tarantino, lors de Seconde Guerre Mondiale. Soldat britannique aux manières raffinées, il est envoyé pour aider des soldats Juifs Américains à accomplir leur ultime mission : Assassiner Adolf Hitler et tout autre Nazi quelconque sur leur chemin. 

Disponible sur : Netflix

3. “Confessions of a Dangerous Mind” (Les confessions d’un esprit dangereux)

Le meilleur film d’animation nominé « Anamolisa » prouve une fois pour toutes que Charlie Kaufman ne se laisse pas intimider par l’idée que des marionnettes puissent envisager sérieusement des rapports sexuels. Dans « Les Confessions d’un Esprit dangereux », de 2002, Kaufman glisse des allusions quant à ses capacités d’inventivité dans l’étrange. Film écrit par lui-même et dirigé par George Clooney, cette comédie noire suit Chuck Barris, alors qu’il navigue à vau-l’eau dans sa double-vie d’animateur juif de jeux télévisés et d’assassin de la CIA. Bien que le complot atteigne des sommets de l’absurde, Kaufman est impérial, par le simple fait qu’il raconte une histoire vraie. 

Disponible sur : Netflix, Amazon

4. “Greenberg”

 

La meilleure actrice juive nominée, Jennifer Jason Leigh joue une tueuse que vous allez adorer haïr dans les « Huit Salopards » (“The Hateful Eight.”). Les fans de son travail dans le Western de Tarantino pourront apprécier « Greenberg », dans laquelle elle partage le rôle de vedette et, qu’elle a coécrit avec son mari de l’époque, Noah Baumbach. Le film de 2010 illustre, de la même façon, des personnages bien dessinés et improbables – mais simplement avec plus de Juifs et moins de bain de sang. Le « gore » est tout intériorisé. Elle se tiendra dans les parages de la meilleure actrice favorite nominée cette année : Brie Larson. 

Disponible sur : Netflix

5. “Amy”

 

« Amy » révèle une part d’inattendu : il porte sur une chanteuse tragique et trouble et la transforme, pour lui restituer son air de jeune fille juive de la porte d’à coté. En utilisant des séquences et de la musique non-diffusée jusqu’à présent, ce meilleur documentaire favori voit bien au-delà de la coiffure bizarre et des mésaventures d’Amy Winehouse dans les tabloïds, pour apporter un témoignage indéfectible et tendre sur sa vie personnels et ses démons intérieurs. Un autre documentaire en compétition avec « Amy » pour le meilleur prix, c’est « Hiver de feu » (« Winter of Fire »), un film dirigé par un réaliseur israélo-russe sur la révolution en Ukraine sur Netflix.

Disponible sur : Amazon

6. “Exodus: Gods and Kings” « Exode : Les Dieux et les Rois »

 

Avant de diriger le meilleur fim nominé de cette année : « The Martian » (Le Martien), Ridley Scott s’est penché sur l’un des plus grands récits juifs de tous les temps : « l’Exode » (Shemot). Christian Bale (actuellement nominé en temps que meilleur actuer pour : « The Big Short ») joue le rôle de Moïse dans cet Exodus : Gods and Kings, 2014. Une hisotire épique qui cherche à saisir à nouveau le caractère magique des vieux classiques d’Hollywood, comme « Les Dix Commandements » et « Spartacus ». Ecrit par le scénariste de la « Liste de Schindler », Steve Zaillian, ce film a obtenu une certaine notoriété à cause de son casting dont presque tous les acteurs sont des Blancs, une controverse qui devrait être maintenant devenue familière à quiconque qui suit cette compétition pour les Oscars 2016. 

Disponible sur : Amazon

“Barton Fink”

Joël et Ethan Coen pourraient remporter leur troisième Oscar pour “Bridge Of Spies”, « le Pont des Espions », cette année. Si vous voulez savoir ce que cela peut avoir d’ironique, regardez “Barton Fink”. Ce film de 1991 raconte l’histoire d’un dramaturge juif qui se livre à une observation horrible de la machine d’Hollywood dont il n’a jamais voulu faire réellement partie. Puisque les Oscars risquent bien de leur offrir leur troisième heure de gloire, cette année, vous pourriez bien éprouver de la sympathie pour le jeune Barton. 

Available on: Amazon

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germon

Sans oublier le film PHENIX trop tôy retiré des écrans.