Mourir pour Kirkouk? 

Israël paiera chèrement l’inaction de Trump et la sienne 

Il est des moments et des virages historiques où on aimerait avoir d’autre choix que d’aller « mourir pour Gdansk (Dantzig) », comme le proclamait lâchement le 4 mai 1939, le Député socialiste Marcel Déat, plus tard reconverti dans la collaboration ouverte et l’exil à Singmaringen.

Par mimétisme, entre vendredi 13, lors de son discours de condamnation ferme des Gardiens de la Révolution Iranienne, et lundi 16 octobre au soir, pour son allocution renvoyant dos-à-dos les « Irakiens » des Ashd al Shaabi (milices chiites) et les Peshmergas kurdes, parmi ses meilleurs alliés dans la lutte contre Daesh, le Président Donald Trump vient de prendre une guerre de retard…

De manière tragique, c’est ce droit de ne pas décider que revendique le Président américain Donald Trump, au soir de l’offensive des milices chiites des Hashd al-Shaabi contre le bastion pétrolier kurde de Kirkouk. Cette attaque à laquelle on devait s’attendre, entraîne une réaction en chaîne assez proche du sentiment d’écroulement de la résistance des Peshmergas, sur l’ensemble des territoires disputés avec l’Etat fédéral d’Irak, en train de passer sous la coupe réglée de l’Iran. Pourtant Trump, dans la posture de Déat à la veille d’une probable nouvelle guerre surenchérissant les trois années de lutte acharnée contre Daesh et les six années de guerre dite « civile » en Syrie, ne reconnaît pas son ennemi dans les yeux de Soleimani. Celui-ci est maître du jeu à Kirkouk, puis à Shingal, Gwer, Makhmour, Parvezkhan, Bashiqa et ainsi de suite…

Mais jusqu’où? Assurément aux portes de la capitale kurde, mais aussi jusqu’aux contreforts du Golan israélien, par l’entremise de son supplétif libanais Hezbollah. C’est ce premier de la classe des groupes terroristes qui va opérer la jonction à Deir Ez Zor, puis Abu Kamal, avec les forces des Hashd al-Shaabi irakiennes, de l’autre côté de la région frontalière de l’Euphrate et étendre son réseautage, via le Sud de la Syrie, pratiquement jusqu’à Dera’a et Quneitra.

Dans ce cadre, Israël a sûrement à cœur de ne pas empiéter sur un terrain, où l’Amérique mise tout sur la libération de Raqqa, mais laisse tomber Kirkouk, ce qui constitue une « victoire à la Pyrrhus ». Mais on a connu, par le passé, un Etat juif plus audacieux, sachant frapper des réacteurs nucléaires étrangers très loin de ses frontières ou monter des opérations de sauvetage in-extremis jusqu’en Ouganda (Entebbe). Lorsque même, Washington demande à Israël de sauver le petit roi Hussein de Jordanie en septembre 1970, Heyl Haavir n’hésite pas à décoller et à bombarder les cortèges de camions syriens en route pour soutenir le coup d’Etat palestinien d’Arafat et Habache. Sous la pression des conflits régionaux, Jérusalem évite de « mettre les pieds dans le plat irakien », ce qui constituerait une ingérence. Mais une aide discrète, technologique ou en termes de forces spéciales, quelques bombes bien placées pour ralentir une colonne blindée, auraient-elles pu sauver Barzani de ce que tout le monde lui reproche d’avoir commis : un faux-pas précipité, dans un manque d’union nationale flagrant? Pendant ce temps, les discussions turco-israéliennes sur le projet de pipeline de transfert du gaz israélien, chypriote, grec et égyptien progressent… et l’intérêt d’Etat prend le pas sur les alliances de long terme. Les émissaires du Kurdistan soulignent qu’Israël soutient les aspirations kurdes, mais qu’au moment de vérité, il n’y a plus personne. Néanmoins, leur amertume se focalise sur les Etats-Unis, qui ont, d’une certaine façon, « aidé l’Iran » -par l’entremise de sa marionnette Abadi- à s’emparer de Kirkouk.

Trump est, en ce moment même, critiqué par tous les partisans d’une différence claire à établir entre cet Irak manipulé par le chef de la branche extérieure des Gardiens de la Révolution, la Force Quds, et les Peshmergas kurdes, qui semblent encore jouer le jeu d’un « apaisement » en vue d’une renégociation où ils ont tout à perdre. Y compris Erbil, semble t-il. Le repli peut avoir du sens quand il est stratégique.  Est-ce le cas?

Les Sénateurs Lindsey Graham (R- Caroline du Sud) et Sen. Richard Blumenthal (D-Connecticut), John McCain (R-Arizona) et Chuck Schumer(D-New York), John Bolton, mais aussi par le prestigieux Institut d’études de la Guerre, mettent en cause cette absence de discernement de Trump :

L’Institut de la Guerre souligne que « l’offensive sur Kirkouk renforce l’influence de l’Iran à l’intérieur même de la sphère politique irakienne, marginalise totalement les Etats-Unis d’Amérique et elle va accroître le soutien populaire arabe chiite envers l’ensemble des candidats ayant l’aval de l’Iran, lors des élections à venir en Irak, actuellement prévues pour avril 2018 »

L’Institut poursuit : « l’usage par l’Iran d’Explosifs Pénétrants (EFP) contre les forces américaines dans la Province de Salah al-Din, au sud-ouest de Kirkouk, le 1er Octobre, signale probablement la détermination de l’Iran à employer la force pour dissuader les Etats-Unis d’avoir le moindre recours direct à la force et d’endosser un rôle militaire » dans la proche région.

Le parallèle entre la situation de la Pologne en 1939 et du Kurdistan actuellement, ne peut, évidemment, n’être que partiel. Il est autant géographique qu’historique, dans la mesure où, pareillement, Erbil se trouve entre le marteau et l’enclume de l’Iran, de l’Irak, de la Turquie et de la Syrie et que c’est exactement ce qui l’empêche de s’épanouir, dirons-nous, depuis le Traité de Sèvres et ses vaines promesses franco-britanniques, en 1920. « Dantzig » était un corridor situé entre le reste de l’Allemagne et ce qu’on définissait comme la Prusse, qui agaçait les ambitions supranationales d’Hitler. Le rôle des Kurdes au Moyen-Orient est, également, de se répartir tous le long des principaux carrefours stratégiques du Nord, dans l’entrelacs des frontières iranienne, turque, syrienne et presque jusqu’à la Méditerranée… Mais s’il prenait son autonomie dans lensemble des territoires qu’il occupe majoritairement, il contreviendrait aux ambitions expansionnistes des voisins.

Jusqu’à un certain point, la comparaison des histoires juive et kurde, tient la route, par la multiplicité des expériences politiques tentées et traversées par les diverses diasporas. Le bassin de celles-ci, côté kurde, reste ce même ensemble de pays oppresseurs, en plus des exilés en Europe, ou ailleurs. C’est aussi la victoire de long terme et d’après l’exil, de l’école de Yavné, à travers Yohanan Ben Zakkaï, qui y déplace le Sanhédrin et y bâtit le judaïsme rabbinique, d’après la destruction du Second Temple par l’envahisseur romain. Ce faisant, il renonce au combat du pot de terre contre le pot de fer des impérialistes latins, mené par les zélotes de Bar Kochba et choisit de cultiver la sagesse et la vie, contre la nostalgie mortifère de la capitale et du Temple perdus. Il perd le territoire et gagne l’espace du rêve multiséculaire. Or, pour le Kurdistan, hormis la manne pétrolière, jamais négligeable, pour le démarrage d’une entreprise nationale, Kirkouk est aussi l’antique Jérusalem kurde, autrefois construite par de lointains ancêtres Hourrites, avant l’ère assyrienne.

L’image, ici, a valeur d’espérance, là où les rapports de forces et la géopolitique actuelle ne jouent pas en faveur de cette indépendance kurde, mise à mal par le retrait des Peshmergas face à l’ennemi chiite irako-iranien.

La victoire posthume de ce rêve kurde, si on veut, se joue tragiquement jusque dans le martèlement de l’hypocrisie des nations :

  • elles applaudissent des deux mains les forces arabo-kurdes des FDS, largement dominées par les Unités de Protection du Peuple kurde (YPG) qui libèrent Raqqa de la domination de l’Etat Islamique
  • Et ferment totalement les yeux, le même jour, devant les décapitations de Peshmergas kurdes irakiens au sud de Kirkouk, à  Tuz Khurmatu, alors que c’est la même barbarie, mais en version « fédéraliste » chiite.

Autres paradoxes saisissants, les Kurdes de Rojava ou Syrie n’ont encore déclaré aucune velléité d’indépendance pure et dure, mais seulement un projet fédéraliste autonome de l’ancienne dépendance nationale, avec, certainement des arrangements locaux et frontaliers, sous forme d’enclaves reliées entre elles, et une entente tacite avec le pouvoir central de Damas, une fois la guerre contre Daesh terminée et les négociations lancées de zone à zone entre secteurs dits de « déconfliction »… Mais quel sort leur réserveront l’Iran, le Hezbollah, les restes d’armée syrienne, une fois la frontière atteinte et la jonction effectuée avec les Hashd al-Shaabi, déjà présents à Singhal, Tel Afar, etc?

Il n’y a encore, pas de comparaison possible, du point de vue de l’opinion publique, entre la perception du peuple juif au sortir de la Seconde Guerre Mondiale, et les Kurdes triomphant de Daesh à la fin d’une guerre de trois ans, dont les germes remontent très loin. Plusieurs groupements kurdes mènent des combats distincts, là où leur unité devient fondamentalement nécessaire. Les traditions culturelles et politiques ne convergent pas totalement, selon le type d’affrontement à un pouvoir central, qu’il s’agisse de Bagdad, de Damas ou d’Ankara… La chute même de Kirkouk est à lier à des luttes intestines, des influences (iraniennes) et des détestations politiques (GRK du PDK et UPK) encore non surmontées et qui auraient dû l’être, avant même d’envisager un référendum  sur « l’indépendance », mis à mal, d’abord et avant tout de l’intérieur.

Et, c’est peut-être là une des sources du courroux de Trump contre les Kurdes d’Irak et une forme encore germinative de lointaine solution. Les Kurdes de Syrie se sont alliés à des tribus sunnites massacrées par Daesh et dont les survivants ont juré vengeance. Ces hommes des tribus sont, entre autres, originaires, pour partie de la région de l’Euphrate dont ils ont été chassés. Il devient tout naturel, pour eux, de se trouver les combattants les plus robustes, ceux qui, aussi, travaillent avec les forces spéciales de plusieurs pays occidentaux. Du coup, ces FDS acceptent qu’un agenda leur soit imposé par les puissances extérieures, dans l’attente de contreparties politiques et territoriales, au moment de la reconstruction et de la répartition des bénéfices de la guerre…

L’erreur, qui se matérialise par la perte de Kirkouk, des Kurdes irakiens de Masoud Barzani, est d’avoir vu, dans le recul de Daesh, l’opportunité de mettre à profit un vieux projet revendiqué, au moins, depuis 2007 : l’annexion et l’exploitation de Kirkouk et de ses puits pétroliers et gaziers. Les Peshmergas ont repris ces territoires qui s’offraient à eux, parce que l’armée irakienne s’était, préalablement écroulée : comme quoi l’effondrement en un jour n’est pas une spécialité de cette armée peshmerga, réputée rustique et prête au sacrifice. Ne jurons donc pas de ce qui se passera dans trois heures, jours, semaines ou années d’ici…

Les gestes insurrectionnels et de lutte populaire au moment de la prise de Kirkouk, se sont multipliés, des jeunes arrachant les drapeaux irakiens sur les Pick-up des forces d’invasion. 

Dès jeudi 19 octobre au petit matin, on a aussi assisté à un redéploiement de Peshmergas, commandés par  Kamal Kurki, commandant du front ouest, aux alentours de Kirkouk, alors que les Hashd Al-Shaabi battaient en retraite. Il a alors promis que la défaite des envahisseurs surviendrait bientôt, plus tôt que beaucoup ne le croit. A la même heure, Abadi, le Premier Ministre irakien faisait émettre un mandat d’arrêt contre le Vice-Premeir Ministre du Kurdistan, Kosrat Rasul, appelant un envahisseur par son nom. 

Les conditions mêmes de cette prise kurde de Kirkouk contenaient les germes semés de l’appel à la vengeance pour l’armée de Bagdad, humiliée en 2014, et qui s’est, progressivement, de plus en plus teintée de sectarisme chiite, par l’intégration de ces fameux escadrons de la mort dirigés par l’Iran : les Hashd al-Shaabi. Cette haine sectaire était déjà visible, depuis août 2014, lorsque les armées coalisées tentent de briser le siège de la ville d’Amerli, dans une région frontalière au sud de Tuz Khoumartu, à nouveau attaquée le 16 octobre 2017, cette fois par les seuls Hashd al-Shaabi, flanquée de l’armée « officielle » irakienne. A l’époque, déjà, après leur victoire, les milices chiites pillent et incendient au moins une cinquantaine de villages sunnites (considérés comme suppôts de Daesh parce que sunnites) des environs d’Amerli. C’est cet esprit de haine confessionnelle et sectaire que cultive, par-dessus tout, le commandant en chef de ces milices, Qassem Soleimani.

Mais, lui-même, comme son alter-ego Abu Bakr Al Baghdadi, ne sont jamais que la conséquence des luttes de pouvoirs entre Sunnites (anciennement sous la férule de Saddam Hussein) et Chiites (avec quelques variantes en voie d’abolition, entre Chiisme de Kerbala et de l’Imam Sistani, et Chiisme politique du Velayat eh Faqih (soumission aveugle à un Guide « Suprême », c’est-à-dire de droit divin), institué par Qom et les Ayatollahs de droit divin en Iran).

En effet, pour que prenne la « mayonnaise » du déploiement d’une conquête expansionniste allant de Téhéran à la Méditerranée, il faut marquer violemment les cœurs et les esprits, au point de rendre tout retour en arrière impossible. Quiconque étudie les similitudes entre la pensée nazie, la mentalité de Daesh et celle, au même moment, de ces « escadrons de la mort » chiites, fondés par la Force Al Quds, comprend vite cet encadrement disciplinaire et sectaire, le sens des actes de rupture définitive avec toute autre référence politique ou idéologique, telle que le marque la décapitation : l’horreur, l’acte délibérément barbare parvient à détacher définitivement le sujet de tout ce qui le rattachait auparavant à la possible empathie pour le fond d’humanité subsistant chez l’adversaire militaire, qui devient l’ennemi ontologique, diabolisé, rejeté, humilié, si possible exterminé.

Si on prend le soin négligeable de décoder le nom même des brigades sous le commandement de Soleimani, qu’entend t-on? Rien d’autre qu’Al Quds-Jérusalem et ce qui lie dans un même destin, à termes, Kurdes de Kirkouk et Juifs de Jérusalem : le vieux projet qui remonte à 1979, à la guerre Irak-Iran (désormais très loin derrière nous dans les consciences des acteurs locaux), ruminé dans sa barbe par l’Ayatollah Rouhollah Khomeini, de percer la voie de la révolution, à travers l’Irak, plus tard la Syrie, via son antenne au Liban (le Hezbollah), le Yémen et jusqu’aux portes de la Jordanie, de l’Arabie Saoudite maudite et, cerise sur le gâteau, au seuil de Jérusalem, dont la conquête seule pourrait affirmer définitivement la domination de l’Islam chiite sur les « apostats » sunnites, mais aussi les Chrétiens et les Juifs.

Actuellement, c’est cette perspective historique, pourtant pas si lointaine, qui manque à Trump et à ses mauvais conseillers (le Pro-Obama McMaster?) :

de la prise en otages des diplomates ou agents américains, en 1979, à, cette fois, des armées réduites d’Uncle Sam, qui ont besoin de la bonne volonté de chacun pour triompher du petit Satan sunnite, l’Etat Islamique.

Mais, il ne prend pas encore suffisamment que, pour ce faire, il faut aussi prendre garde à ne pas dîner, même avec de trop longue cuillères, avec le grand Satan (bientôt nucléarisé) de Téhéran… Ce qu’il fait en lui confiant le sort du bébé irakien, comme un Etat failli, phœnix qui ne parvient plus à renaître de ses cendres, bientôt absorbé comme simple province de son voisin…

Alors que le plan de Soleimani est tout tracé, se lit mot à mot sur ses épaulettes de chef de Brigade, l’Amérique de Trump feint de l’ignorer et pense tout haut qu’une fois les Kurdes revenus à de meilleurs sentiments fédéralistes, tout rentrera dans l’ordre. Trump oublie que ce n’est pas lui qui a les meilleurs atouts en main : à savoir, les bénéfices à venir de la fusion-acquisition de deux pays arabes à forte composante sunnite, l’Irak et la Syrie, sous la même enseigne sise au baazar (chiite) de Téhéran :

désigner sur le papier « terroristes » les Gardiens de la Révolution ne suffira pas à mettre la bride au cou aux légions de Soleimani* dont on se demande si, dans l’horreur qu’il s’apprête à propager, il n’y a pas en lui quelque chose de « magnifique », une forme de génie militaire et de perfection dans l’usage de l’arme insurrectionnelle et terroriste, comme si l’ambition de parvenir à ses fins : effacer Israël de la carte, pouvait, en quelque sorte « justifier n’importe quel moyen ». Dont ceux employés par l’Iran depuis 1979 et que Trump ne sait condamner que verbalement ou par le tweet.

 

  • Soliman devint l’un des monarques les plus éminents du xvie siècle et présida à l’apogée de la puissance économique, militaire, politique et culturelle de l’Empire ottoman. Il mena ses armées à la conquête des bastions chrétiens de Belgrade, de Rhodes et de la Hongrie avant de devoir s’arrêter devant Vienne en 1529.

Par ©Marc Brzustowski

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Richelieu

Si Israël continue sa réalpolitique, son cynisme vis à vis du Kurdistan il continuera à faire le jeu de ses pires ennemis et celui d’un instable comme Trump.

Elie de Saint Cloud

@ Marc…
Excellent résumé historique.
Sans doute Netanyahou avait-il besoin des F35 (au moins une trentaine) pour ne pas risquer un embargo genre « De Gaulle » avant toute action d’envergure tandis que d’autre part, il a besoin de l’ami « Trump » pour tenir l’ami « Poutinof » en respect.

Je confirme ici l’intervention de « Yitro » rappelant que le nom « Yitro » est le nom du « Nil » qui vient de « Nilos » qui est un dieu grec, sachant que le nom « Egyptos » est également un dieu grec et que le nom « Pharao » vient du nom grec « Pharaos » nom du phare où le Pharaon Ptolémée Philadelphos a fait traduire la Torah en langage grec nommé « septante ». Ce qui confirme que l’Egypte cache un peuple qui n’a jamais porté aucun nom grec, et dont le fleuve se nommait « Israaël » nom de Jacob.
J’ai retrouvé le nom de ce peuple dans les hiéroglyphes qui sont nos anciennes « écritures saintes » diabolisées par notre Torah.
Pour faire court, ce peuple se nomme « les Judéens » leur terre se nomme « YehouTa » voulant dire « celui de la terre » leur fleuve porte le nom « Ysraa » nom d’une divinité « Yisraa-El » en langage grec « Osiris »…. etc… etc.

Bref, les hiéroglyphes ne connaissent aucune « Egypte » aucun « Egyptien ». Ptolémée est un magicien qui a créé une terre, l’Egypte, et des habitants pour cette terre, « les Egyptiens » mais aucun Egyptien n’est jamais sorti d’Egypte. Ptolémée les a fait disparaître dans sa traduction de la Bible (notre Torah) après nous avoir chassé de notre terre à toutes les pages. En clair, « l’Egypte » et les « Egyptiens » sont la plus grande escroquerie de tous les temps.

Seuls des Juifs « YouTae-YouDae » sont sortis « d’Egypte », qui était la Judée, laquelle deviendra Judée Samarie, Judaea-Shomron dont Shomron cache Summer, nos ancêtres étaient des grands conquérants c’est pourquoi seuls des Juifs sortent d’Egypte, seuls des Juifs se trouvent en Assyro-Babylonie, seuls des Juifs se trouvent en Grèce (occupation grecque de l’Egypte). Seuls des Juifs se trouvent en Europe (Occupation romaine de l’Egypte) seuls des Juifs se trouvent dans les pays arabes (occupation arabe de l’Egypte) et seuls des Juifs se trouvent expulsés en Perse (occupation perse de l’Egypte), tandis que les Perses, devenus Islamo-Perses nous vouent une haine ancestrale dont l’origine leur vient du Coran.
Dans les temps anciens, les Perses nous ont libéré des Assyro-babyloniens qui avaient occupé la Judée (l’Egypte après occupation grecque), la haine qu’ils nous vouent leur vient donc du Coran, tandis que la haine que nous voue encore aujourd’hui les Européens leur vient des occupants romains de l’Egypte, ces derniers étant les auteurs Romains des quatre évangiles affirmant que Judas (la terre des juifs) a trahi Jésus « Yochou » « le dieu Chou » nom de la lumière dans les hiéroglyphes (Yochoua, Josué).
En effet, chaque jour que Dieu fait, la terre cache la lumière divine par le fait de sa rotation mais la lumière de Jésus ressuscite chaque jour le lendemain matin. Juda est donc un traître, le peuple de Juda est donc un peuple traître, cette trahison romaine est aujourd’hui encore la racine de l »antisémitisme » encore aujourd’hui et jusqu’à plus ample informé, indéracinable.

Donc Yitro a raison, notre pays était un empire et nos ancêtres (prétendus idolâtres) étaient les conquérants Judéens dont la grande Judée cache le « Grand-Empire » d’où le dieu grec Ptolémée nous chasse du pays d’Egypte de génération en génération à toutes les pages de notre sainte Torah qu’il a fait traduire en langage grec dans la « Tour de Babel » qui se trouve à Alexandrie où elle porte le nom du « Phare, Pharaos » dont le roi Pharao n’est autre que l’occupant grec « Ptolémaios »…

Chacun peut vérifier sur le net que les noms Egyptos, Nilos, sont des dieux grecs, tandis que les « Pharaons » (faux nom grec des rois d’Israël) est aujourd’hui le nom du « phare », tandis que le nom des rois d’Israël se trouve sur les titulatures royales des rois d’Israa-el, traduits « Pharaons » par les « Egyptlogues », menteurs patentés aux ordres de l’Eglise romaine.
….

Kozyreff

La honte quand même

Yitro

Excellent papier, Marc. Puissent les « rayés de la carte » se parler et puisse Israel décider rapidement de décimer tout le potentiel militaro-industriel de l’Iran des mollahs. Ensuite, il faudra bien réduire la surface de la Syrie et de l’Iraq pour donner un territoire aux Kurdes. Et pas seulement, il faut réduire les créations malfaisantes britanniques (Arabie saoudite, Jordanie, Iraq) pour redonner la place nécessaire a Eretz Yisraeel biblique et de taille viable.

sege027

La politique de la non intervention finit toujours par se retourner contre celui qui la prône. Durant la guerre d’Espagne alors que les fascistes aidaient ouvertement Franco à écraser la République Espagnole, la France de Blum prôna la non intervention. Résultat: ce fut au tour de la France d’être envahie quelques années plus tard. Israël aurait dû intervenir dans le conflit Syrien qui se passe à sa frontière nord.Alors que les russes,les turques, les iraniens; les américains, les jordaniens, les Saoudiens, les Émiratis interviennent, Israël qui a beaucoup plus d’intérêts à défendre, reste les bras croisés. Comment peser ensuite dans la balance Proche Orientale? Avec les Kurdes Israël a un DEVOIR d’intervention. Ne pas toujours compter sur les américains. Quelques raids sur les blindés irakiens et la victoire change de camp. Mais pour cela il faudrait que Natanyahou ait des c… et l’ai l’impression qu’elles lui font défaut!

stevenl

The US must chose when and where to fight. If possible one conflict at the time. Now NoKo is the first and most urgent problem that needs to be resolved. Failure will lead to NoKo and Iran to become nuclearized. That is the wish of both China and Russia while the EU has until now sided with the enemies of the US! Amazing.

stevenl

One more time the West betrays the Kurds who fail to UNITE! Unity is power. A Belgian claim! That is why Belgium is divided in three.

DANY83270

Pendant sa campagne électorale Donald TRUMP a dit « l’Amérique d’abord » et il fait ce qu’il dit , pourquoi enverrait-il ses soldats mourir en Irak ou en Syrie alors que le territoire américain n’est pas menacé ? Par contre, il a fourni à israël qui se sent menacée par l’Iran et le Hezbollah tout l’armement qu’il faut pour leur clouer le bec et c’est déjà énorme vous ne pensez pas ?
A présent, c’est à Netanyahou de faire le ménage du côté du Golan pour détruire le Hezbollah et du côté de Gaza pour éliminer le Hamas; quant à La Judée-Samarie, les lois internationales autorisent les Juifs à s’installer partout où bon leur semble , alors que demander de plus ! il faut poursuivre les constructions et envoyer les bulldozers et les toupies de béton pour loger toutes les familles juives qui veulent leur maison sur la terre de leurs ancêtres, quoi de plus normal ?

alexandra

Très intéressant article mais il se peut que les exactions des milices chiites de Soleimani soit aussi le point de renversement des ambitions iraniennes qui finiront tôt ou tard par leur péter à la figure.

דוב קרבי dov kravi

Article remarquable qui pose les enjeux et les responsabilités de chacun.
Mc Masters est-il suivi par les généraux lucides du Pentagone, ceux-là même qui avaient passé outre les interdictions de livrer les munitions à Israël lors de tsouk eytan ?

Franck

Ok pour le manque de perspectives historiques de Trump mais ce fut le cas de quasi tous les pdts US. Israel aussi aurait dû faire plus pour les kurdes (bien que certains leur reprochent d avoir aussi chassé les Juifs : info à confirmer). Pour le reste on aimerait bien vous y voir à la place de Trump