Cette semaine, Rudi Vervoort, le «Ministre-Président» de la Région bruxelloise, souhaitant pourfendre la politique de déchéance de la nationalité du gouvernement fédéral envers les terroristes, osa cette formule «Quand on voit Auschwitz, quand on voit que dans l’Allemagne hitlérienne, les premières lois qui ont été votées, ce sont les déchéances de nationalité pour les Juifs».
Le peu cultivé Ministre-Président a dû s’excuser après cette comparaison édifiante entre le sort des Juifs de la Shoah et celui de terroristes djihadistes qui, normalement, aurait dû entraîner sa démission.
Sur la lutte anti-terroriste, la radicalisation et l’immigration, les choses changent, enfin, en Belgique avec le gouvernement de centre-droit du premier ministre Charles Michel. Toutefois, dans un État fédéral, l’enseignement et l’intégration sont des compétences des gouvernements régionaux et communautaires qui, à Bruxelles et en Wallonie, sont dominés par le PS.
Le Premier Ministre belge est loin de disposer des mêmes instruments que son homologue français Manuel Valls pour lutter contre le radicalisme. Et un dirigeant socialiste qui s’élève publiquement contre le communautarisme, prône ouvertement la laïcité et déclare que nous sommes en guerre contre l’islamisme radical, cela n’existe pas non plus au plat pays.
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