L’armée turque aurait abattu un jet Russe alléguant qu’il aurait violé l’espace aérien du pays, selon des informations non confirmées sur les médias sociaux.
Des témoins oculaires ont rapporté qu’il y a eu une grande explosion à Huraytan, au nord de la Syrie, tandis que trois avions de combat survolaient la zone.
Les rumeurs d’un jet abattu intervient dans un climat de tensions entre le président russe Vladimir Poutine et l’Occident.
Les Russes sont censés bombarder des cibles de l’Etat islamique, mais il semble que la Majorité de leurs missiles frappent les zones où le groupe extrémiste n’est pas présent.
Les responsables américains ont déclaré cette semaine que la Russie – un allié clé du président syrien Bachar al-Assad – a réalisé une partie de sa campagne aérienne contre les groupes d’opposition modérés financés par les Etats-unis entre autres dans un effort concerté pour les affaiblir.
Cependant, la Russie a revendiqué que ses forces ont frappé 55 cibles Etat islamique en Syrie en 24 heures samedi – bien que les jets de Poutine ont également été un facteur clé pour aider les troupes syriennes à s’emparer d’un village dans le centre du pays qui n’était pas contrôlé par l’Etat Islamique.
Les Russes – qui ont annoncé des plans pour augmenter le nombre de frappes contre des cibles EI – ont également affrontés avec la Turquie, après un de leurs bombardiers ait violé l’espace aérien turc.
Mais aucune des deux parties n’a encore dit si les rumeurs rapportant que le jet Russe aurait été abattu dans une confrontation sont fondées.
Selon le Daily Express, un journaliste a tweeté que trois avions turcs avaient réagi à des «mystérieuses» incursions dans son espace aérien de jetsMIG-29, qui sont utilisés par les forces de Poutine.
MailOnline a approché les deux autorités russes et turcs pour un commentaire
Un porte-parole de l’OTAN a déclaré qu’elle avait jusqu’à présent reçu aucun rapport d’un avion abattu.
Une image d’un document du ministère russe de la Défense, qui montre un dépôt de munitions terroristes Etat islamique après une frappe menée par des avions de guerre russes dans les territoires syriens
Les Russes – sont un allié clé du président Bachar Al Assad – et ont été critiqués et accusés de frapper des cibles non–EI depuis le début des frappes aériennes en Syrie le mois dernier
Cet évènement intervient quelques jours après qu’un autre bombardier russe ait violé l’espace aérien turc. La photo montre l’air Force aérienne turque F–16
Des détails de l’incident ont émergé après que le Pentagone ait annoncé que la Russie aurait accepté de reprendre les pourparlers avec les Etats-Unis sur la sécurité aérienne au cours de la campagne de bombardement en Syrie.
Le porte parole Peter Cook a déclaré que les pourparlers étaient « susceptibles d’avoir lieu dès ce week-end».
L’Otan et les Etats-Unis ont été alarmé par les violations de l’espace aérien turc par des avions russes.
Plus tôt cette semaine l’OTAN a exhorté Moscou de cesser ses frappes aériennes sur l’opposition syrienne alors que des avions de chasse turcs tentaient d’intercepter les avions de guerre russes qui avaient violé l’espace aérien turc.
La Turquie avait déjà envoyé deux avions F-16 à la poursuite d’un chasseur russe qui avait violé son espace aérien près de la frontière syrienne week-end dernier. (dimanche, l’armée turque a indiqué que deux de ses chasseurs avaient été « harcelés » lors d’une mission de patrouille par un MIG-29 non identifié. L' »accrochage » se serait produit à la hauteur de la frontière syrienne. L’express)
Lors d’une réunion d’urgence, l’OTAN a averti du «danger extrême» de ces violations et a condamné les incursions.
La semaine dernière, le Premier ministre turc, Ahmet Davutoglu, a déclaré: «Nos règles d’engagement sont claires concernant quiconque violerait notre espace aérien.
Les gains de territoire de l’EI constituent une menace importante pour la ligne défensive de longue date de groupes rebelles au nord d’Alep
L’EI a fait une percée significative dans la province d’Alep et se trouve maintenant à moins de deux kms de la périphérie de la ville d’Alep
«Les forces armées turques ont clairement informé que même si c’est un oiseau qui vole, il sera intercepté », a-t-il ajouté, tout en minimisant l’idée d’une «crise entre la Turquie et la Russie».
Hier, il est apparu que l’Etat islamique en a profité pour lancer une nouvelle offensive dans la province d’Alep suite à la décision de la Russie de cibler les rebelles de l’armée syrienne libre et groupes affiliés d’Al-Qaïda.
Le groupe djihadiste a publié une déclaration confirmant qu’ils avaient repris l’académie «stratégique» d’infanterie près de la zone industrielle nord d’Alep.
Les Jets américains auraient été promis se tenir à 20 miles des jets russes pour éviter d’être pris dans les affrontements, fournissant l’EI la chance de gagner rapidement du terrain sans crainte de frappes de la coalition.
(NDLR Le régime islamo-conservateur turc s’oppose à la participation de la Russie à la guerre en Syrie. )
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Cette soit-disant nouvelle a été démentie aussi bien en Turkie qu’en Russie, comment les pauvres turques encore équipés de jet de 4ème génération pourraient-ils même repérer les tout nouveaux SU-34 M et encore moins les appareils furtifs de 5ème génération.
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