René Seror. Ma Rentrée

Alors que je suis en vacances permanentes, j’entends tellement parler de rentrée que je me prends au jeu.

Comme si je retournais à l’école, au lycée, à ma fac ou au bureau.

1er sujet:

Retour des américains  sur la lune, avec le lancement de la mission Artemis, le décollage de la fusée géante Artemis du centre spatial Kennedy,  sans astronaute à bord, du moins pour l’instant!

A quoi ça va servir ? A rien !

C’est beau,  c’est précieux, c’est symbolique!

C’est un peu comme la monarchie au Royaume-Uni.

L’Angleterre a fêté avec faste le jubilé de la reine,

l’Amérique célèbre les 50 ans de la mission Apollo!

La même ferveur,  la même fierté nationale,  la même foule  enthousiaste qui attend pendant des heures pour voir passer le carrosse royal!

On passe la nuit à bivouaquer sur les plages de Floride pour voir au loin le décollage de l’engin aux 30 étages.

Il y a la nostalgie d’un âge d’or, le souvenir des sixties, le besoin de montrer au monde

et de se prouver  à soi-même qu’on reste capables de décrocher la lune!

La Lune, et ensuite Mars!

Dans deux ans il y aura des  astronautes à bord,

Dans quatre ans, ils marcheront  sur la lune,  c’est promis!

La NASA dormait depuis des décennies,

à son réveil, on repart vers de nouvelles frontières spatiales.

Apollo redémarre,  mais c’est Artemis, sa sœur jumelle dans la mythologie grecque!

L’époque a vraiment changé.

Plus haut, j’écrivais que ça n’allait servir à rien.

Certes, c’est une opération de prestige, de dissuasion et de vitesse.

Avant les russes, avant les chinois!

En réalité, c’est un vol d’essai pour vérifier que les sécurités seront suffisamment fiables pour garantir le retour des hommes qui prendront place dans cet engin de … 2.600 tonnes.

Mais Sachez que:

Sur toutes les chaînes, sur toutes les stations de radios et dans tous les journaux de la planète, on fait et on fera l’éloge des américains, Exclusivement des américains.

Jusqu’au retour d’Artemis sur terre.

Personne ne vous dira que la sécurité à bord de cet engin est assurée par 2 Sociétés israéliennes.

Il nous importe de le faire savoir,

Il nous importe de l’apprendre.

Le taire éloigne sans doute le mauvais œil!

2ème sujet :

La sécheresse, les chaleurs extrêmes, les orages cataclysmiques de cet été, imposent de façon évidente les télés de la rentrée politique du gouvernement.

Le dérèglement climatique,  on le retrouve dans les mots crépusculaires du chef de l’État sur la fin de l’abondance, comme dans les interventions de rentrée d’Elizabeth Borne.

Les herbes jaunies  de Normandie, les forêts calcinées de Gironde, les rivières à sec  nourrissent un peu plus encore l’inquiétude du grand réchauffement.

Inquiétude légitime et partagée jusqu’au moment, -et nous y sommes-, où le vert devient la couleur commode pour repeindre, calcul politique et obsession idéologique!

Voulez-vous des exemples?

Quand le ministre des transports, Clément Beaune, s’en prend aux jets privés.

Qu’est-ce qu’il critique?

Est-ce vraiment le souci écologique ou la lutte des classes?

Quand la députée écologique Sandrine Rousseau explique dans son jargon inimitable que ce sont les hommes (comprenez les garçons) qui sont les vrais coupables de la crise écologique.

Ou encore quand les élus de la NUPES  font le procès de l’entrecôte, du verre de vin ou de la piscine privée, on est plus proches du mépris social que d’une ode à la beauté de la nature.

L’écologie devient alors un signe extérieur de vertu, une catégorie morale et les Prédicateurs s’en donnent à cœur joie, pour dire… n’importe quoi!

On voit aujourd’hui:

Un président qui pleure la fin de l’abondance et signe sans arrêt des chèques de consommation,

Un gouvernement qui, sur fond de guerre en Ukraine, présente un plan sur les énergies renouvelables, en oubliant que les carences de ces mêmes énergies sont compensées par le gaz dont Poutine a fait une arme contre l’Europe.

Et les écologistes anti-nucléaires s’en prennent aux barbecues, alors que s’ouvrent partout les centrales à charbon.

Nous ne sommes pas au bout de ces contradictions.

Un citoyen lambda paye tout de plus en plus cher.

Si sa maison est mal isolée, c’est de sa faute,

Si sa chaudière est au fuel, il faut qu’il la change, car il est coupable!

S’il a une voiture à moteur thermique, il pollue trop, donc il est coupable.

Et s’il s’inquiète, on lui expliquera que la fin du monde est plus importante que ses problèmes de fin de mois!

Avouons que c’est intenable socialement.

Après la fin de l’abondance et la fin de l’insouciance, on attend la fin de l’incohérence.

Source : tribunejuive.info

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