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Le 13 octobre 2015, l’Onu a critiqué « l’usage apparemment excessif de la force » employé par Israël à l’égard des palestiniens, depuis le déclenchement des attaques au couteau. Le porte-parole Stéphane Dujarric du secrétaire général de l’Onu Ban Ki-moon, a ainsi avancé que cet usage de la force « est troublant et doit être réexaminé sérieusement ». Il « contribue à aggraver la situation, ce qui mène à un cercle vicieux d’effusion de sang inutile » (sic).  En d’autres termes, l’Onu tient Israël pour responsable du climat de violence actuel, bien que le jour même, trois nouveaux israéliens ont été sauvagement assassinés par des palestiniens dans deux attentats à Jérusalem. Manifestement, l’Onu minimise le rôle des agresseurs palestiniens et oublie les conditions de mise en oeuvre de la légitime défense en Droit international.

En droit pénal international, la légitime défense est un fait justificatif qui exonère la riposte, en cas d’agression de personnes, dès lors que certaines conditions sont remplies. Tout d’abord, la personne qui invoque la légitime défense doit faire elle-même l’objet d’une agression ou défendre un tiers. Ainsi, la première condition suppose l’existence d’un danger réel et imminent. Les attaques au couteau font naturellement partie des agressions qui autorisent le recours à la légitime défense. En outre, la riposte doit intervenir dans le temps de l’attaque portée, non après (sinon il ne s’agit pas d’un acte de légitime défense mais d’un acte de vengeance). Enfin il doit y avoir une proportion entre les moyens de défense employés et la gravité de l’atteinte portée. Sur ce point, il n’est pas fait de comparaison entre un couteau et une arme à feu pour se défendre, mais entre les moyens de défense employés au regard de la gravité de l’atteinte, à savoir la tentative de meurtre. Or, l’élimination d’un terroriste palestinien qui brandit un couteau pour tuer une personne juive, s’inscrit parfaitement dans le cadre de la légitime défense.

Pour autant, et fort de la position onusienne sur « l’emploi d’un usage excessif de la force », l’ancien chef palestinien des négociations Saeb Erakat a fait part de son intention de saisir la Cour pénale internationale sur la manière « dont les forces israéliennes neutralisent les auteurs de la vague actuelle de violences » qualifiant les éliminations de terroristes « d’exécutions extrajudiciaires ». Il considère en d’autres termes, que les palestiniens ont le droit de poignarder les juifs mais que les juifs n’ont pas le droit de les en empêcher en les abattant avant qu’ils ne tuent. Pour lui, ces éliminations encourent les foudres de la Cour pénale internationale (sic). Or, et comme la CPI est compétente pour juger des personnes et non des Etats, le numéro 2 de l’Olp envisage d’imputer la responsabilité des éliminations de terroristes palestiniens, au premier Ministre israélien Benjamin Netanyahu, à son Ministre de la défense Moshé Yaalon, et aux forces de sécurité israéliennes. Pour ce faire, il entend exploiter les scènes filmées des attaques d’assaillants armés de couteaux abattus par les forces israéliennes (à l’origine d’une vive émotion du côté palestinien). Il imagine ainsi, illustrer la soit disant disproportion de moyens employés par Israël.  Bien évidemment, sa thèse ne résistera pas à l’analyse : l’élimination des assassins est bien le seul moyen d’éviter les meurtres projetés.

Saeb Erekat a donc précisé les moyens qu’il entend avancer pour fonder sa plainte à la CPI, en posant une question : « Même ceux qui portaient un couteau, méritaient-ils qu’on les prive de traitement (médical) et qu’on leur tire dessus ? ». Cette question d’un responsable palestinien (de surcroît engagé pour la paix entre les peuple), est tout simplement hallucinante. Il laisse entendre que les palestiniens ont le droit de détenir des couteaux et de les utiliser pour tuer des juifs (c’est-à-dire le droit d’agir avec la plus perverse inhumanité) mais qu’inversement, les assassins doivent être traités avec humanité et bienveillance par Israël. On croit rêver. Plus grave encore, Saeb Erekat (en phase avec les propos de Ban Ki-moon) réclame la protection de l’Onu pour les assassins palestiniens : «  Nous appelons le rapporteur spécial des droits de l’Homme à l’ONU, Christof Heyns, à venir enquêter immédiatement. Nous demandons à l’ONU une protection internationale immédiate de notre peuple ». Conformément à la thèse palestinienne classique, il s’agit de « crimes de guerre des colons et des forces de sécurité » (sic).

En somme, c’est un peu comme si les palestiniens n’étaient pas responsables de leurs agissements, ce qui leur permet de poursuivre leurs actes meurtriers, avec la protection de l’Onu, tout en cultivant le mensonge de l’occupation. Le porte-parole de la présidence palestinienne a ainsi comparé l’élimination, le 12 octobre 2015, du jeune palestinien âgé de 17 ans (qui a poignardé un jeune juif de 25 ans à proximité de l’implantation de Pisgat Zeev), à la mort de Mohammed al-Doura (devenue une icône de la cause palestinienne). Cette comparaison est tout à fait stupéfiante. Elle illustre l’absence de conscience des palestiniens, quant à la gravité des actes meurtriers qu’ils commettent, d’autant que la preuve a été rapportée de ce que le film montrant la mort de « Mohammed al-Doura » dans les bras de son père, n’était qu’un trucage audiovisuel.

A décharge des palestiniens, il faut admettre qu’ils sont bien aidés par la communauté internationale qui entretient leur statut de victime. Stéphane Dujarric a ainsi, implicitement cautionné les actes des palestiniens en raison de « la frustration de la jeunesse palestinienne face à l’occupation israélienne » (alors que la Palestine n’a toujours pas de territoires d’affection et qu’elle ne peut donc être occupée),  et « au manque de perspective politique du règlement du conflit » (sic). En somme, Israël est, pour l’Onu, seul responsable du déchaînement meurtrier palestinien.  

C’est habile : la communauté internationale inverse les responsabilités et fait des tueurs palestiniens, les victimes d’une mauvaise volonté israélienne. L’ambassadeur palestinien à l‘Onu, Riad Mansour, a donc appelé « le Conseil à prendre ses responsabilités, et faire tout pour stopper l’effusion de sang », (alors que ce n’est pas à l’Onu qu’il faut en parler mais aux palestiniens eux-mêmes qui ont appelé le 16 octobre 2015 à un vendredi de la révolution). Il veut également « discuter ensuite de la manière de protéger la population civile des territoires palestinien ». Une fois encore, les palestiniens disposent d’un blanc seing pour tuer les juifs mais doivent être protégés par la communauté internationale, des israéliens qui s’en défendent. Une fois encore, c’est a réflexion internationale qui pose problème.

Pour sa part, Israël qui appelle un réveil de la conscience palestinienne, n’a d’autre choix que d’annoncer l’absence de restitution des corps des terroristes palestiniens pour éviter, selon le Ministre de la sécurité intérieure Gilad Erdan, « que son enterrement soit une manifestation de soutien au terrorisme et d’incitation au meurtre ».

Lors de la séance du Conseil de Sécurité du 16 octobre 2016, l’ambassadeur d’Israël Dany Danon, a essayé de sensibiliser l’auditoire avec le schéma qui circule chez les palestiniens pour leur apprendre à poignarder les juifs : « Cette image donne aux jeunes palestiniens des instructions détaillées sur la méthode pour poignarder un juif. Les dirigeants palestiniens ont créé un incubateur à faire de leurs enfants des terroristes ». La question est en fait celle de savoir lequel des deux, l’Onu ou l’Olp, prendra le premier, conscience du seul et véritable problème palestinien : les Chartes Olp et Hamas ont leur ont assigné une seule et unique raison d’être : « tuer du juif », programmation idéologique dont ils devront se sortir un jour.

Par Maître Bertrand Ramas-Muhlbach

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mefaresh01

J’espère que dans les meilleurs délais, un gouvernement israëlien prendra les mesures suivantes:
-Elimination physique des « leaders « pâles-et-stiniens »
-Elimination également de leurs bandes terroristes depuis les leaders jusqu’aux derniers complices
-Transfert rapide des occupants arabes de nos provinces de Gaza, Judée et Samarie vers les pays arabes.
-Evacuation de tous les biens immeubles de ces individus pour ne pas commettre de vol.
-Destruction des odieuses structures terroristes: Immeubles, caches, bunkers etc….
-Destruction totale des villes ayant abrité les cellules d’assassins « pâles-et-stiniens ».

Et même à ce moment, je me dresserai contre tout individu qui oserait parler « d’usage excessif de la force »
Car l’expression qui qualifie tous les actes cités ci-dessus est :

RETOUR A LA NORMALE.