L’avancée fulgurante de l’armée israélienne à Gaza

Tsahal progresse, Hamas vacille

 

L’armée israélienne impose son rythme : le Hamas en difficulté

L’offensive terrestre de l’armée israélienne dans la bande de Gaza, amorcée le 19 mars, semble provoquer une véritable onde de choc, tant sur le terrain que dans les sphères politiques du monde arabe. L’intervention de Tsahal, menée sur plusieurs axes stratégiques, remet profondément en question les capacités opérationnelles du Hamas, qui peine de plus en plus à contenir cette progression rapide et coordonnée.

Plusieurs unités israéliennes se sont déployées simultanément dans le nord de Gaza, dans le corridor stratégique de Netzarim au sud de la ville, ainsi que dans certaines zones du sud de l’enclave. Cette tactique, reposant sur une pression multidirectionnelle, fragilise sérieusement l’organisation terroriste, qui montre des signes d’essoufflement.

Une inquiétude perceptible dans le monde arabe

Le malaise croissant du Hamas se reflète non seulement dans ses tentatives de médiation par l’intermédiaire du Caire, mais aussi dans la tonalité de la couverture médiatique de certains médias arabes. Même les organes de presse traditionnellement hostiles à Israël commencent à reconnaître l’ampleur de l’opération en cours.

Le quotidien libanais Al-Akhbar, connu pour sa ligne éditoriale pro-Hezbollah, évoque une nouvelle phase du conflit, marquée par des frappes ciblées contre les figures clés du Hamas. La publication souligne une intensification des « assassinats » ciblés orchestrés par Israël, dont les répercussions sont visibles à la tête du mouvement islamiste. Plusieurs commandants du Hamas dans la région de Chejaiya ont notamment été neutralisés, soulignant l’efficacité du ciblage israélien.

Al-Akhbar décrit un changement d’échelle, passant d’une opération militaire de pression à une guerre totale. L’implication de la 36e division blindée israélienne, déployée près de la frontière de Gaza, symbolise cette montée en puissance. L’armée israélienne étend progressivement son contrôle sur des zones-clés : Beit Lahia, Beit Hanoun, Jabalia, ainsi que sur des points névralgiques comme Mughraqa ou le quartier de Zeitoun.

Un Hamas en perte de vitesse

Les faits semblent confirmer ce constat : le Hamas est en recul. Contrairement aux mois précédents, où certains médias insistaient sur les « exploits » des combattants palestiniens, les récits actuels ne peuvent que dresser un tableau préoccupant pour l’organisation. Les rares réactions évoquées dans la presse concernent des appels à l’aide ou des messages de soutien des Houthis ou du Hezbollah, sans effet concret sur le terrain.

Même Al-Ain, un média basé aux Émirats arabes unis et sans affinité particulière avec le Hamas, souligne le redéploiement stratégique de la 36e division israélienne et perçoit l’évolution actuelle comme un tournant significatif. L’absence de frappes massives de roquettes, les faibles résistances rencontrées, et le manque d’initiatives offensives du Hamas tendent à confirmer une forme d’essoufflement, voire d’effondrement militaire.

Vers une victoire stratégique pour Israël ?

Le Hamas se trouve aujourd’hui dans une position défensive difficilement tenable. Le peu de résistance rencontrée par Tsahal, l’effondrement apparent des lignes de défense, et l’élimination méthodique des chefs militaires affaiblissent sérieusement les capacités de riposte du mouvement. Les espoirs d’un cessez-le-feu rapide s’amenuisent : sans levier militaire ni soutien territorial réel, le Hamas n’a que peu d’arguments à faire valoir dans une éventuelle négociation.

Israël, de son côté, affirme par ces opérations son engagement à neutraliser une menace persistante à ses frontières. Cette avancée rapide et maîtrisée, soutenue par une stratégie ciblée et une supériorité opérationnelle incontestée, marque un tournant décisif dans la lutte contre le terrorisme au sein de la région.

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7 Commentaires
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Asher Cohen

Sauf erreur, l’objectif à atteindre dans cette guerre à Gaza est, depuis le 7/10, d’éradiquer le hamas et libérer les otages. Le problème est qu’après plus de 17 mois de combats, l’objectif n’est pas atteint. Le hamas est crédité de 25000 h, le djihad islamique 5000h, les otages ne sont toujours pas libérés, et des roquettes de gaza sont toujours tirées sur Israël. Donc, après près de 18 mois de combats, des centaines de jeunes hayalim perdus, des milliards de dollars de dépensés grevant l’économie israélienne, Israël a lamentablement perdu face à 30.000 terroristes dépourvus d’armes lourdes et d’aviation. Cela veut dire que depuis 18 mois, la stratégie et les moyens mis en oeuvre ne sont pas efficaces. Il ne semble pourtant pas bien difficile de fragmenter en petites portions une bande de terre de 40 km sur 10, puis de ratisser rigoureusement chaque portion ? Après un an d’errance à mener la guerre avec les perdants du 7/10, l’on a enfin décidé de tirer la chasse d’eau dans l’armée et le Shin Beth. Il était grand temps ! Maintenant, attendons et nous verrons.

Alain

Cela fait 40 ans que l’on attend une guerre totale contre les terroristes du hamaSS et du hezb.

Daniel

Sans les gochos, cela aurait été terminé depuis longtemps!

Yan

Ben effectivement avec la marionnette obamique sénile qu’on avait entre les pattes qui bloquait la livraison d’armes dûment payées s’était pas gagné…Mais là encore cet archi-batard de Gantz a fait de sorte à ce qu’on soit sous la botte de l’oncle Sam en la matière…

Yan

Bien que le Hamas existe depuis 87, il n’a pris le contrôle du trou à merde gazaoui « que » depuis 18 ans, grâce à Sharon qui s’en était retiré en 2005…

Yan

On aurait jamais dû arrêter les éliminations ciblées:c’est paraît-il Gantz qui a négocié un accord sur l’aide américaine du temps d’Obama conduisant Israël à s’engager à stopper les éliminations ciblées des rats castrés en échange d’une aide militaire très importante…

D’aucuns autres déclarent que cette stratégie n’a qu’une efficacité limitée du moment que chaque cible éliminée est presque immédiatement remplacée:il n’empêche que çà crée un climat de terreur et de désorganisation permanentes dans le groupe, qui doit se concentrer sur sa survie à court terme plutôt que de pouvoir organiser efficacement des coups sanglants contre nous…

Il faut maintenant espérer que les prisonniers libérés entreront dans le collimateur de Tsahal et des services de sécurité israélienne pour juguler les effets néfastes des accords de dupes consentis à Trump en l’échange de quelques libérations d’otages…Il faudra aussi clairement prévenir le frérot Sinwar et l’administration Trump que la moindre élimination d’un de nos otages entraînera désormais celle de prisonniers dans nos geôles…

MKG

Très juste pour les prisonniers Palos
!