Jour de Jérusalem: Il y a tout juste 53 ans..(vidéo)
Nathalie Sosna-Ofir  le 22.05.2020 8 h

« Le Mont du Temple est entre nos mains  » s’écrie le général Motta Gur dans son téléphone vers 10 heures du matin ce 28 Yiar 5727, il y a 53 ans jour pour jour d’après la date hébraïque. Il vient d’entrer dans la Vieille Ville de Jérusalem par la Porte des Lions avec les parachutistes de Tsahal qui se précipitent vers le Kotel alors que le Rav Goren, l’aumônier de Tsahal, lui-même parachutiste et qui accompagne les troupes, récite la prière du Chihyanou et sonne dans le Chofar pour célébrer ce moment extraordinaire.

4 jours plus tard, ce sera le cessez le feu qui met un terme à la guerre des Six jours. Israël déclare alors officiellement « Jérusalem réunifiée et capitale éternelle et indivisible du peuple juif ». Une déclaration devenue Loi en 1980 et qui provoquera le départ des ambassades internationales vers Tel-Aviv.

Depuis celle des Etats-Unis y est revenue. Le 14 mai 2018. Suivie deux jours après celle du Guatemala. On est cependant loin des 10 ambassades étrangères escomptées par les autorités israéliennes après le transfert de l’ambassade américaine. En effet, les objectifs de politique étrangère fixés par Israël, n’ont pas été atteints.

L’idée que les Etats-Unis ouvriraient la marche et que d’autres pays suivraient ne s’est pas concrétisée. Ce qui ne signifie pas, qu’ils ne le feront pas à l’avenir. Pour l’heure, c’est l’attentisme. Attendre de voir si l’ambassade américaine pourrait revenir à Tel Aviv si Trump n’était pas réélu. Cependant si le transfert de l’ambassade américaine n’a pas eu d’impact sur la façon dont le monde perçoit Jérusalem, il n’en reste pas moins significatif.

Il s’est agi du premier mouvement à avoir des conséquences pour les territoires annexés par Israël lors de la guerre des Six jours de 1967. Jusqu’alors la situation de tous ces territoires était dans l’impasse, dans l’attente d’un résultat négocié.

La communauté internationale restait coincée dans une guerre contre le temps concernant Jérusalem, non seulement depuis 1967, mais aussi depuis l’acceptation par l’ONU du plan de partage en 1947 qui envisageait la ville comme un corpus separatum qui serait placé sous un régime international avec un statut spécial en raison de sa portée religieuse. Michael Oren, ex ambassadeur d’Israël à Washington pendant une partie du mandat du président Barack Obama, affirme que si Obama – et non Trump – avait déplacé l’ambassade conformément au mandat du Congrès américain, alors aucun doute que d’autres pays l’auraient fait. Le fait que ce soit Trump a créé une opposition de principe supplémentaire dans certains milieux et à la souveraineté israélienne sur Jérusalem et au transfert de l’ambassade.

Mais si le déménagement américain n’a eu qu’un impact marginal sur le statut de la ville, il en a certes eu un sur le processus diplomatique. Cela a amené le monde arabe à se rendre compte que le temps n’était pas illimité. Avec Obama, Arabes et Palestiniens ont bénéficié pendant huit ans du président le plus propalestinien.

Ils pouvaient rester sur le banc de touche pendant que les États-Unis et Israël s’affrontaient. Et puis est arrivé un président – Donald Trump- qui leur a dit : si vous ne vous présentez pas à la table des négociations, je vais vous le faire payer cher et je vais faire des cadeaux à Israël. Ce qu’il fit. Reconnaissance de Jérusalem comme capitale, transfert de l’ambassade américaine, reconnaissance de la souveraineté israélienne sur le Golan et déclaration officielle disant que les implantations n’aient pas illégales.

C’est bien sûr une bonne chose pour Israël mais ce qui l’est moins c’est de créer des consulats honoraires ou des bureaux commerciaux, culturels ou de défense dans la capitale, comme l’ont fait les Roumains, les Hongrois, les Tchèques et les Australiens.

Une excuse supplémentaire pour ne pas ouvrir de véritables ambassades. Et on devrait réfléchir avant de triompher quant la Russie ou l’Australie reconnaissent Jérusalem-Ouest comme la capitale d’Israël. Cela fait plus de tort que de bien à la revendication de la souveraineté d’Israël sur toute la ville. Ne reconnaître que la moitié Ouest de la ville comme capitale d’Israël est fondamentalement une position propalestinienne, car elle vaut pour reconnaissance tacite de Jérusalem-Est comme la capitale d’un futur palestinien…ce qui reviendrait à nouveau à rediviser la ville. #YomYerushélaim

Jour de Jérusalem: Il y a tout juste 53 ans..
Nathalie Sosna-Ofir  le 22.05.2020 8 h

 

Nous sommes le 28 Yiar 5727, il y a 53 ans jour pour jour…des parachutistes de Tsahal accrochent le drapeau bleu et blanc sur le Mont du Temple au-dessus du Mur Occidental qu’ils viennent tout juste de libérer…

 

Il y a tout juste 53 ans, selon la date hébraïque, le Général Motta Gur entre, par la Porte des Lions, dans la Vieille Ville de Jérusalem à la tête de l’unité des parachutistes. « Le Mont du Temple est entre nos mains » déclare-t-il quelques minutes plus tard. Le pays est en liesse…Les soldats courent dans les ruelles en direction du Mur Occidental où ils entonnent Yérushélaïm Shel Zahav…Shlomo Goren, le Rabbin de Tsahal qui accompagne les troupes, sonne le choffar et prient pour les soldats morts au combat. Jérusalem est réunifiée et déclarée capitale éternelle et indivisible d’Israël… après 19 ans, les Juifs vont, enfin, pouvoir revenir prier au Kotel…#YomYerushelaim

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Elie de Paris

Le gouvernement de l’époque était bouffi d’orgueil par cette victoire éclair, à laquelle, bien entendu, il ne percevait aucun paramètre miraculeux, voire même chanceux…
Bon prince, il offrait sa victoire _et le sang des soldats morts au corps à corps_ dans une écuelle pleine de vanité aux autorités islamiques de l’époque. Nous en payons le lourd prix jusqu’à ce jour.
J’ai beaucoup de mal à « fêter » cet événement, loin, si loin de la reconnaissance des Nations prévue par les Prophètes…
Un « Cadeau » du Ciel, remis en vente sur E-bay…Yeroushalaïm !
Notre héritage. Yérousha.
Parfaite justification de nos Sages, ayant institué l’orthographe défectueuse du nom de la capitale sans le Youd, dans nos livres de prières, y lisant Yeroushalam, prononcé Yeroushalaïm…
Quand nous aurons remis Dieu au cœur de la ville, le Youd (10), cette lettre commune qui nous définit d’avec les dix paroles, il faudra enterrer tous ces livres arborant ce « défaut ».
Très bientôt…

ixiane

 » Le Mont du TEMPLE est à nous  » ? oui pour 1 jour ! C’est aujourd’hui encore , que l’ usurpateur fait la loi !!!
Mais peut-être que DAYAN avait raison : reprenez déjà le reste que les tribus palestiniennes ont volés , et le MONT DU TEMPLE ne sera plus qu’un détail !!!