Captivité sous le Hamas : famine, abus et violences révélés par un rapport accablant
Un rapport récemment publié par le ministère israélien de la Santé met en lumière les traitements inhumains infligés aux otages retenus par le Hamas à Gaza. Ces révélations glaçantes, basées sur des témoignages et des examens médicaux, exposent une réalité de tortures physiques et psychologiques ayant marqué les survivants à jamais.
Les abus en captivité : une violence systémique
Les otages, qu’ils soient hommes, femmes ou enfants, ont été soumis à des conditions dégradantes. Privation de nourriture et d’eau, coups violents, marquages au fer rouge et isolement prolongé ne sont que quelques exemples des souffrances endurées. Les cas de malnutrition rapportés sont alarmants : une perte de poids moyenne de 10 à 17 % a été constatée, avec des cas extrêmes atteignant 18 %, notamment chez des enfants qui ont nécessité des soins intensifs à leur libération.
Certaines victimes ont été privées de soins médicaux vitaux, entraînant la mort d’au moins un otage. Parmi les personnes âgées libérées, plusieurs souffrent de thrombose veineuse profonde, une affection grave liée à un manque de mobilité prolongée.
Les sévices sexuels et les traumatismes psychologiques
Le rapport décrit des abus sexuels d’une brutalité extrême, touchant des otages de tous âges. Des adolescents ont été contraints de se livrer à des actes sexuels sous la contrainte, tandis que des femmes ont été agressées sous la menace d’armes. Ces actes laissent des blessures physiques, mais aussi des traumatismes durables.
Psychologiquement, les victimes rapportent des cauchemars constants, des troubles du sommeil et un sentiment de déréalisation. Beaucoup éprouvent une culpabilité du survivant, accentuée par la perte de leurs proches ou la destruction de leurs foyers. Ces séquelles rendent leur réhabilitation particulièrement complexe, nécessitant un accompagnement sur le long terme.
Un appel international pour une action urgente
La gravité des faits rapportés interpelle. Le Forum des otages et des familles disparues a dénoncé ces traitements, appelant la communauté internationale à sortir de son silence face à ces atrocités. « Chaque jour en captivité met ces personnes innocentes en danger de mort », a-t-il déclaré.
Le ministère israélien de la Santé a réaffirmé son engagement à fournir des soins complets aux survivants. « Nous espérons le retour de tous les otages : les vivants pour leur réhabilitation, et les morts pour leur offrir une sépulture digne », a déclaré Moshe Bar-Siman-Tov, directeur général du ministère.
Ce rapport, destiné aux Nations Unies, est un rappel urgent de la nécessité d’une intervention globale pour mettre fin à ces actes barbares et protéger les droits fondamentaux des victimes encore détenues.
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