Trump met un terme à cette supercherie qu’est l’Unrwa

Le 31 août 2018, le département d’Etat des Etats-Unis a annoncé la possible suppression définitive de sa participation au fonctionnement de l’UNRWA, l’agence des Nations Unies en charges de cette abbérration que l’on appelle courrament « les réfugiés palestiniens » (il s’agit en fait des descendants, enfants, petits enfants, et arrières petits enfants des arabes de Palestine qui ont quitté le territoire au cours de la guerre israélo arabe de 1948). Il subordonne, désormais, le maintien de sa contribution à des réformes qui doivent être entreprises au niveau de l’agence et des modifications quant aux dispositions d’esprit des palestiniens.

En janvier 2018, Trump, pragmatique, avait déjà décidé, d’une diminution de moitié du financement de l’Unrwa, (soit 60 millions de dollars), à l’origine du licenciement de 250 employés de l’agence. Le 25 août 2018, les Etats-Unis ont annoncé, une diminution de 200 millions de dollars de l’aide accordée aux palestiniens (qui se portait à 350 millions de dollars en 2017). Finalement, c’est la totalité du financement qui devrait disparaître, si les palestiniens ne réforment pas le contenu des enseignements scolaire dispensés par l’Unrwa, et plus précisément l’incitation à la haine des juifs, et, partant au terrorisme anti juif.

Le 3 août 2018, le magasine Foreign Policy a, de même,  publié la position du gendre et conseiller de Donald Trump, Jared Kushner, chargé d’élaborer ce qui est appelé « le plan de paix israélo palestinien ». Il envisage également la suppression de l’Unrwa, compte tenu de son inutilité (puisqu’elle fige la position des palestiniens à l’égard des juifs), de la corruption, et son inefficacité, véritables obstacles à la paix.

Enfin, l’ambassadrice américaine à l’Onu, Nikki haley a rappelé, le 30 août 2018, qu’il n’appartenait pas à la collectivité internationale de financer la haine d’Israël et de l’imprimer dans la tête des jeunes palestiniens. Elle souhaiterait également que les pays du Golfe s’impliquent davantage dans le financement des descendants de ceux qui se disaient « les arabes de Palestine ». Pour elle, la question des réfugiés s’est perpétuée pour maintenir « un couteau pointé vers la gorge d’Israël ».

Pour Washington, le nombre effectif de réfugiés palestiniens devrait être révisé à la baisse puisque, comme la indiqué la porte parole du département d’Etat, Heather Nauert, « l’expansion sans fin et exponentielle de la communauté de bénéficiaires n’est pas viable ». Les Etats-Unis envisagent donc de ne retenir comme réfugiés, que ceux qui ont effectivement quitté la Palestine en 1948, à savoir 10 % des 5 millions de réfugiés que finance la communauté internationale. Trump exige également que cesse de se transmettre le statut de « réfugiés », de génération en génération, puisque le Droit international n’a jamais prévu la transmission d’un tel statut.

Pour sa part, l’Autorité Palestinienne s’en est offusquée, estimant qu’il n’appartenait pas à l’administration américaine de définir le statut de réfugiés. Aussi, demande-t-elle  instamment à ce que les américains poursuivent son financement. Plus précisément, les palestiniens considèrent la création de cette agence comme « une reconnaissance de la responsabilité de la communauté internationale de l’ONU, qui a décidé de faire ce partage de la Palestine sans demander son avis » (sic). Pire, l’UNRWA symboliserait « le droit au retour des réfugiés» et à la « responsabilité internationale » qui doivent assumer les pays occidentaux (sic). L’Unrwa, serait, ainsi, une forme d’auto flagellation du monde occidental qui doit assumer sa décision dans le partage de la Palestine en 1947, entre un Etat juif et un Etat arabe (sic). Les palestiniens considèrent donc que les américains se livrent à un chantage odieux, en subordonnant le versement du financement de l’Unrwa à la réforme des institutions.

l’UNRWA a été créée le 8 décembre 1949, lors de l’armistice signée entre Israël et les pays arabes. Elle  gère un demi-million d’élèves dans la région (dont 300 000 à Gaza et en Cisjordanie) et emploie 20 000 personnes au Moyen Orient. Sur le plan médical, l’UNRWA finance des cliniques qui s’occupent de la santé (notamment mentale des réfugiés palestiniens) et sur le terrain professionnel, elle met en place des agences de création d’emplois. Depuis les annonces américaines, 250 personnes ont déjà été licenciées cet été, dans les 360 écoles que comptent Gaza et la Cisjordanie, (le nombre d’écoles s’élève à 711 en comptant le Liban, en Syrie et en Jordanie). En outre des programmes d’urgence ont également été supprimés.

Théoriquement, les écoles ne pourront plus poursuivre leurs activités au-delà du mois de septembre 2018. Or, sans l’Unrwa, les palestiniens sont dans l’impossibilité de se gérer et de s’auto administrer, tel un peuple sous tutelle de la communauté internationale qui le subventionne. L’inconvénient résulte de ce que cet organisme cultive la victimisation des palestiniens et poursuit l’endoctrinement des palestiniens et leur haine d’Israël. C’est ce que le Président américain veut modifier.

Notons que la position européenne est tout autre : l’Europe ne partage pas la position américaine et préfère que le contribuable européen compense le manque de budget de l’UNRWA. C’est ce qui ressort de l’annonce, le 31 août 2018, du Ministre Allemand des Affaires Etrangères, Heiko Maas, qui a demandé à ses homologues européens, de faire de nouveaux effeorts puisque l’Unbrwa est « un facteur clé pour la stabilité, en particulier dans la bande de Gaza ». Sa paralysie pourrait « déclencher une réaction en chaîne incontrôlable » (sic).

En tout état de cause, la panique suscitée par cette annonce chez les palestiniens, illustre, une nouvelle fois, en quoi les palestiniens qui voudraient se présenter comme un peuple, sont définitivement incapable de s’autodéterminer. L’invention,  par la Charte Olp de 1968, du « peuple palestinien » apparaît une nouvelle fois comme une mesure strétégique pour lui permettre de revendiquer le droit international qu’est le « droit des peuple à disposer de lui-même », alors qu’il ne s’agit pas d’un peuple et, qu’en tout état de cause, il est incapable de s’autodéterminer.

On savait les palestiniens divisés, géographiquement (les uns à gaza, les autres sur les zone A et B de Cisjordanie), idéologiquement ( le Hamas veut détruire l’entité sioniste sur un fondement religieux alors que l’Olp entend, historiquement, le faire sur un fondement national), et politiquement (l’Olp n’a jamais accepté la victoire du Hamas lors des élections législatives de 2006, ni accepté de lui transmettre les rênes du pouvoir (à l’origine de la sécession de la Bande de gaza). Désormais, on mesure en quoi ils sont définitivement incapables de se gérer financièrement, et de disposer d’une autonomie leur permettant de fonctionner, l’Unrwa ne servant qu’à maquiller ces carences, sur le compte de la communauté internationale.

Si donc, les palestiniens souhaitent pouvoir continuer à bénéficier des subsides des Etats-Unis, ils devront commencer par modifier leur état d’esprit à l’égard des juifs, et accepter, comme l’exige Washington, de « retourner à la table des négociations en vue d’un règlement israélo palestinien » (ou plutôt, ce qui serait plus juste, d’accepter de vivre en bonne intelligence avec eux sans éduquer leurs enfants dans la haine du juif). Il ne s’agit, bien évidemment pas, d’un chantage mais de la seule façon d’en terminer intelligemment.

Les dirigeants palestiniens devront juste expliquer aux membres de leur communauté, que l’Etat d’Israël n’est pas prêt de disparaître.

Par Maître Bertrand Ramas-Muhlbach

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schoonejans Sonia

Bravo. Et que cesse cette victimisation, la corde sur laquelle les arabes de Palestine ne cessent de tirer.

Jon

Enfin ils vont se retirer le doigt du cul pour travailler ces fainaints !