DE NOUVEAUX DÉTAILS SUR LA CONTAMINATION DU SITE D’ESSAI DE PARCHIN

Les archives confisquées montrent que le projet nucléaire de l’Iran était plus important qu’on ne le pensait.

 

Israël présente aux journalistes américains une partie du trésor de guerre exfiltré par le Mossad hors de Téhéran; « Ces gars travaillaient sur des bombes nucléaires », confirme l’ancien inspecteur de l’AIEA en voyant le matériel mis à sa disposition.

Le Premier ministre Benjamin Netanyahu expose des dossiers prouvant le programme nucléaire iranien lors d'une conférence de presse à Tel Aviv, le 30 avril 2018. (Miriam Alster / Flash90)

Le Premier ministre Benjamin Netanyahu expose des dossiers prouvant le contenu du programme nucléaire iranien lors d’une conférence de presse à Tel Aviv, le 30 avril 2018. (Miriam Alster / Flash90)

Les archives des documents nucléaires iraniens saisis par le Mossad israélien dans un entrepôt de Téhéran en janvier montrent que le programme iranien de construction d’armes nucléaires « était certainement plus vaste, plus sophistiqué et mieux organisé » qu’on ne le pensait, ont déclaré des experts du nucléaire, cités par le New York Times dimanche, après qu’on leur a montré des documents sélectionnés de cette exfiltration rocambolesque, en présence de journalistes américains.

Un des documents iraniens précise les plans pour construire un premier « lot de cinq armes » et discute des sites pour d’éventuels essais nucléaires souterrains, a rapporté le Times , après qu’un de ses journalistes ait eu un accès limité à ce package de documents montrés à titre d’échantillon, la semaine dernière, en compagnie d’un reporter du Washington Post, et d’un autre du Wall Street Journal.

« Aucune n’a été construite, peut-être parce que les Iraniens craignaient d’être pris en flagrant délit, ou parce qu’une campagne menée par des agences de renseignement américaines et israéliennes pour saboter l’effort, avec des cyberattaques et des divulgations d’installations cruciales, aurait fait des ravages ».

«C’est très bien», a déclaré Robert Kelley, un ingénieur nucléaire et ancien inspecteur de l’agence de surveillance nucléaire de l’ONU, l’AIEA, après visualisé certains des documents. « Les journaux montrent bien que ces gars travaillaient sur des bombes nucléaires. »

Robert Kelley, ancien inspecteur de l’AIEA (capture d’écran YouTube)

Les documents renforcent également l’affirmation d’Israël selon laquelle l’Iran reste déterminé à conserver et réutiliser des archives d’armes nucléaires, en dépit de ses engagements dans le cadre de l’accord nucléaire de 2015 (le Plan d’action sur les armes nucléaires), ont noté les journalistes américains.

Les documents qu’ils ont présentés comprennent des informations qui désignent le président iranien actuel Hassan Rouhani comme membre du « Conseil des technologies avancées » qui a approuvé le programme d’armes nucléairesa indiqué le Washington Post, en soulignant « son rôle de soutien personnel des Gardiens de la révolution iranienne ».» Des documents précédemment publiés indiquent que l’armée iranienne a été chargée de superviser la conversion de l’uranium faiblement enrichi en carburant de qualité militaire convenant aux bombes nucléaires.

Le président iranien Hassan Rouhani écoute, lors d’une conférence de presse conjointe avec le président autrichien, à la suite des pourparlers du 4 juillet 2018 au palais de Hofburg à Vienne. (AFP PHOTO / APA / GEORG HOCHMUTH)

Les trois journalistes américains ont eu un accès limité à cette mine d’or, la semaine dernière et ont été informés par des responsables israéliens. Israël, qui a dévoilé les documents en avril, a exploré 100 000 documents pour trouver de nouvelles informations, et a également partagé le matériel avec l’AIEA et avec les agences de renseignement américaines et européennes. Le président américain Donald Trump s’est retiré du JCPOA en mai, peu de temps après que Netanyahu a publiquement présenté le message lors d’une conférence de presse, dans laquelle il déclarait que « l’Iran mentait » en affirmant ne pas chercher à mettre au point des armes nucléaires.

Le président américain Donald Trump parle à la presse après avoir annoncé sa décision de se retirer de l’accord nucléaire avec l’Iran lors d’un discours dans la salle d’accueil diplomatique de la Maison Blanche le 8 mai 2018. (AFP Photo / Saul Loeb)

Le point de presse de la semaine dernière, devant la presse américaine consistait à montrer jusqu’où le programme nucléaire avait progressé – l’Iran « était sur le point de maîtriser les technologies clés de fabrication de bombes quand la recherche a été arrêtée » en 2003, a attesté le Washington Post, qui souligne l’insistance d’Israël sur le fait que les archives démontrent que le régime iranien n’a pas abandonné ses efforts pour obtenir un arsenal d’armes nucléaires, mais en a simplement mis en réserves certaines parties.

« Ces documents sont anciens, mais ils ont une incidence sur l’avenir », a déclaré un haut responsable israélien cité par le journal. « Ce n’est pas une leçon d’histoire (une page tournée). Ils ont des capacités qu’ils peuvent utiliser dans l’avenir. « 

L’Iran a arrêté une grande partie du programme d’armes nucléaires en 2003, mais des notes internes dans les archives « montrent que des scientifiques chevronnés planifient de poursuivre plusieurs projets en secret, cachés dans des programmes de recherche militaire existants », a déclaré le Washington Post.

« Qu’il n’y ait pas d’erreur : la quantité de personnel employée dans les parties visibles et cachées ne diminuera pas », a déclaré un responsable iranien dans une note datée du 3 septembre 2003. « La structure ne deviendra pas plus petite, et chaque sous-projet supervisera à la fois ses parties visibles et secrètes. « 

« Dans quelques années, lorsque certaines des restrictions du JCPOA expireront, l’Iran sera en mesure de reprendre le travail sur un engin nucléaire qu’Israël considère comme une menace à son existence », a déclaré le responsable israélien au Post.

Les archives saisies « expliquent pourquoi l’accord [nucléaire] est pour nous pire que tout, parce qu’il ne tient pas compte des parties clés du programme nucléaire », a déclaré le responsable israélien, faisant écho aux nombreuses affirmations de Netanyahu. « Cela ne bloque pas le chemin de l’Iran vers la bombe. Cela ouvre la voie à la bombe de l’Iran. « 

Le Washington Post a déclaré que les agences de renseignement américaines ont longtemps cru que « l’Iran a maintenu intacte le noyau intellectuel de son programme nucléaire. » Et les documents présentés par Israël détaillent plusieurs réunions fin 2003 dans lesquelles les chefs de projets nucléaires iraniens « discutent des moyens de faire en sorte que les scientifiques du programme continuent à s’occuper de la recherche sur le nucléaire, même après qu’il a été ostensiblement « gelé ».

Un entrepôt à Shorabad, au sud de Téhéran, où des agents du Mossad ont découvert et extrait des dizaines de milliers de dossiers secrets concernant le programme d’armement nucléaire iranien. (Cabinet du Premier ministre)

L’entrepôt de Téhéran d’où les documents ont été volés « n’a été mis en service qu’après l’accord de 2015 avec les Etats-Unis, les puissances européennes, la Russie et la Chine », a rapporté le Times. Les responsables israéliens affirment que le fait que les Iraniens «aient systématiquement collecté des milliers de pages disséminées dans le pays pour documenter la façon de fabriquer une arme, la placer sur un missile et la faire exploser» démontre qu’ils ont pleinement l’intention de revenir aux efforts de construction d’armes nucléaires lorsque l’occasion se présente.

Le Premier ministre Benjamin Netanyahu se tient devant une photo de Mohsen Fakhrizadeh, qu’il a désigné comme à la tête du programme d’armement nucléaire iranien, le 30 avril 2018 (capture d’écran YouTube)

Les trois journalistes américains ont pu voir et toucher, avec des gants, «quelques pages de dossiers originaux, y compris des notes manuscrites signées par Mohsen Fakhrizadeh, le physicien iranien qui, selon les agences de renseignement occidentales, est responsable du programme Amad « , a déclaré le Washington Post. « Les journalistes ont reçu des copies de certains documents, dont plusieurs qui n’avaient jamais été publiés. D’autres ont été montrés seulement brièvement ou pas du tout, au motif qu’ils contenaient des détails techniques explicites qui pourraient être utilisés pour fabriquer des armes nucléaires. « 

Les documents montrent que l’Iran a obtenu « des informations explicites sur la conception d’armes d’une source étrangère », a déclaré le Washington Post. « Nous voyons du matériel explicite lié à des armes nucléaires provenant de différentes sources, certaines d’entre elles n’étant pas d’origine iranienne », a déclaré un responsable du renseignement israélien. Les responsables israéliens ne diront pas si les informations sur la conception de la bombe ont été fournies par un État ou par un individu. L’Iran est connu pour avoir obtenu de l’aide dans la construction de centrifugeuses d’enrichissement d’uranium du scientifique pakistanais Abdul Qadeer Khan, qui est également soupçonné par les services de renseignement américains d’avoir « donné des plans partiels à un de ses clients internationaux », selon ce que précise le Post.

« L’Iran a reçu une aide étrangère, bien que les autorités israéliennes aient retenu des documents indiquant d’où il venait », a déclaré le New York Times. «Il y avait manifestement beaucoup de Pakistanais, mais les officiels ont dit que d’autres experts étrangers étaient également impliqués – même s’ils n’ont peut-être pas travaillé pour leur gouvernement.

Le président iranien d’alors, Ahmadinejad, visite Natanz en 2008 (capture d’écran de Zero Days)

Les archives confirment que le programme nucléaire iranien secret a été lancé à la fin des années 1980 et arrêté en 2003, lorsque l’Iran a craint une invasion américaine et lorsque son usine secrète d’enrichissement d’uranium à Natanz a été révélée. Tandis que cela était connu, les révélations dans les archives incluent « des photos jusqu’alors inconnues d’une grande chambre d’essai cylindrique dans laquelle l’Iran aurait mené des tests d’un dispositif d’implosion du type utilisé pour déclencher une détonation nucléaire », a déclaré le Washington Post.

Les journalistes américains ont également vu des documents qui montrent que l’Iran « mesurait le rayonnement d’un test d’explosion neutronique dans la même chambre en 2002 », ajoute le communiqué. « Dans la conception moderne des armes nucléaires, un générateur de neutrons libère des particules radioactives pour aider à soutenir une réaction en chaîne nucléaire puissante. »

L'imagerie satellitaire du 7 juin 2012, qui selon l'ISIS, montre une activité de déplacement de véhicule et de terre importante près du bâtiment du complexe de Parchin que l'AIEA soupçonne d'être utilisée dans des tests explosifs liés au développement d'armes nucléaires. (Crédit photo: ISIS)

Selon l’institut de la science et de la sécurité internationale, l’imagerie satellitaire du 7 juin 2012 montre une activité considérable de déplacement de véhicules et de terre près du bâtiment du complexe de Parchin que l’AIEA soupçonne d’être utilisée dans des tests explosifs liés au développement d’armes nucléaires. (Institut pour la science et la sécurité internationale / Dossier)

Les journalistes ont également pu voir des documents et des photographies détaillant les travaux iraniens sur «la fabrication d’uranium métal pouvant être utilisé comme initiateur de neutrons, et d’autres décrivant des problèmes de contamination par l’uranium à l’extérieur de la chambre d’essai située sur la base militaire de Parchin, à l’extérieur de Téhéran. « 

Des photographies des archives sur les armes nucléaires iraniennes, présentées par des officiels israéliens, d’une chambre en métal dont les responsables israéliens ont dit qu’elle était logée sur le site militaire de Parchin et construite pour mener des expériences dans le cadre du programme nucléaire iranien

Le Post a noté que lorsque l’ONU a cherché à inspecter le site d’expérimentation de Parchin des années plus tard, l’Iran a d’abord «complètement démantelé la chambre d’essai, disséminé plusieurs tonnes de végétation sur la terre, abattu les arbres voisins et recouvert toute la zone d’asphalte frais».

Selon le Times, «au moment où le chef de l’Agence internationale de l’énergie atomique, Yukiya Amano, a finalement été autorisé à visiter le site en 2015, il était vide, bien que le rapport de l’agence ait indiqué que l’équipement avait été retiré. Les photos [montrées aux journalistes par Israël] indiquent que c’est exactement ce qui s’est passé : Ils montrent une grande chambre que les experts nucléaires disent être faite sur mesure pour le genre d’activité expérimentale que les inspecteurs internationaux recherchaient ….

« La chambre semble faire partie d’expériences sur les neutrons qui indiquent clairement un effort pour construire des armes nucléaires », a ajouté le Times. «Les explosions nucléaires commencent lorsque des particules rapides, connues sous le nom de neutrons, divisent les atomes du combustible nucléaire en deux, produisant des réactions en chaîne qui libèrent plus de neutrons et d’énormes explosions d’énergie. Au cœur d’une bombe atomique, un dispositif connu sous le nom d’initiateur de neutrons – ou parfois d’une bougie d’allumage – crée la première vague de neutrons accélérateurs. « 

Dans les documents, l’un des scientifiques iraniens, Masoud Alimohammadi, avertit que les travaux sur les réactions en chaîne générées par neutrons pour une explosion nucléaire doivent être à tout prix gardés secrets. « Les recherches sur les » neutrons « ne peuvent pas être considérées comme » évidentes « et doivent être dissimulées », selon les notes d’Alimohammadi. « Nous ne pouvons pas excuser de telles activités comme si elles étaient défensives. Les activités neutroniques sont sensibles, et nous n’avons aucune explication pour elles. « Alimohammadi, a noté le Times, a été assassiné en janvier 2010* [voir rappel en bas de page sur le caractère houleux de cet assassinat et le peu de crédibilité du récit].

Alors qu’Israël soutient que les archives soulignent à quel point l’Iran a trompé l’Occident et que l’accord de 2015 est une erreur terrible, une évaluation partagée par l’administration Trump, le Washington Post a noté que « Ceux qui ont proposé l’accord ont dit que les pactes ont des dispositions permanentes qui alerteront rapidement les inspecteurs et les agences d’espionnage, si l’Iran commence à travailler sur une arme réelle. « 

Sous le nez de Téhéran

Les responsables israéliens ont également donné aux trois journalistes américains des détails supplémentaires, mais pas complets, sur l’opération qui leur a permis de s’emparer et de rapporter à la maison les archives iraniennes, dont certaines ont déjà été détaillées.

Israël a établi au début de l’année dernière que les matériaux liés au programme iranien étaient collectés dans un seul entrepôt dans le district de Shorabad au sud de Téhéran. Le bâtiment anonyme n’avait aucune sécurité manifeste, et très peu d’Iraniens connaissaient son existence, ont déclaré les responsables israéliens la semaine dernière.

« Les agents du Mossad ont pu découvrir la disposition interne du bâtiment, y compris l’emplacement et le contenu général de 32 coffres contenant des dossiers papier, des photos et des fichiers de stockage informatique du » Projet Amad « , a déclaré le Washington Post.

« Clairement, les espions israéliens a reçu de l’aide à l’interne(au sein du régime) », a affirmé le Times, sans plus de précisions.

Des coffres à l’intérieur d’un entrepôt à Shorabad, au sud de Téhéran, où des agents du Mossad ont découvert et extrait des dizaines de milliers de dossiers secrets concernant le programme d’armes nucléaires de l’Iran (Bureau du Premier ministre)

Ils ont décidé d’effectuer l’opération le 31 janvier et ont estimé qu’ils avaient «une fenêtre temporelle d’exactement six heures et 29 minutes», dans laquelle ils croyaient pouvoir cambrioler l’installation, ouvrir les coffres-forts et retirer une demi-tonne de documents sans être détecté « , a déclaré le Post.

Pendant ce temps, ils ont dû «désactiver les alarmes, percer deux portes, couper des douzaines de coffres-forts géants et sortir de la ville avec une demi-tonne de matériaux secrets», a déclaré le New York Times. « Les agents sont arrivés cette nuit-là, le 31 janvier, avec des torches qui ont brûlé à au moins 3 600 degrés, assez chaudes, comme le savaient les renseignements collectés pendant la planification de l’opération, pour percer les 32 coffres fabriqués en Iran. »

L’équipe du Mossad savait que les gardes arriveraient à 7 heures du matin et avaient reçu l’ordre de finir à 5 heures du matin, afin qu’ils aient également le temps de s’échapper. « Quand le temps a passé, ils ont fui vers la frontière, transportant 50 000 pages et 163 disques compacts de mémos, vidéos et plans », a déclaré le Times. Moins de 24 agents ont été directement impliqués dans le cambriolage, selon le communiqué, bien que des responsables israéliens aient précédemment indiqué que plus de 100 personnes étaient impliquées dans l’opération.

Le Premier ministre Benjamin Netanyahu et le chef du Mossad Yossi Cohen (Haim Zach / GPO)

«Dans la plupart des opérations du Mossad, les espions cherchent à pénétrer dans une installation et à photographier ou copier des documents sans laisser de traces», a noté le Times. « Mais dans ce cas, le chef du Mossad, Yossi Cohen, a ordonné que le matériel soit purement et simplement volé. Cela raccourcirait considérablement le temps passé par les agents à l’intérieur du bâtiment. Mais les Israéliens voulaient être capables de contrer les affirmations iraniennes selon lesquelles le matériel avait été fabriqué et pour proposer à des groupes internationaux de l’examiner. « 

Tout le matériel des archives n’a pas été enlevé. Les responsables israéliens n’ont pas détaillé comment le matériel a été sorti d’Iran, ou même s’il a quitté l’Iran par voie terrestre, aérienne ou maritime. Ils ont dit seulement qu’il a été enlevé par « plusieurs voies différentes » et qu’il n’y avait pas de poursuite. « A exactement 7 heures du matin, comme s’y attendait le Mossad, un garde est arrivé et a découvert que les portes et les coffres étaient brisés. Il a sonné l’alarme, et les autorités iraniennes ont bientôt lancé une campagne nationale pour localiser les cambrioleurs « , a déclaré le Times.

Un responsable israélien a déclaré que la tentative iranienne de retrouver les voleurs impliquait « des dizaines de milliers de membres du personnel de sécurité et de police iraniens », mais l’Iran a maintenu la nouvelle du casse sous silence vis-à-vis de l’opinion publique. Jusqu’à ce que Netanyahu ait dévoilé la situation en avril, « les Iraniens n’ont jamais dit un mot en public sur ce qui s’était passé ».

Qu’est-ce que Netanyahou a dit

En dévoilant les archives en avril, Netanyahou a qualifié l’opération du Mossad de « plus grande réussite » des services secrets israéliens. « Vous savez peut-être que les dirigeants iraniens ont nié à plusieurs reprises avoir jamais recherché des armes nucléaires », a-t-il dit. « L’Iran a menti. (on a touché le) Gros Lot. »

La cache, at-il dit, contenait «des documents compromettants, des tableaux compromettants, des présentations compromettantes, des empreintes compromettantes, des photos compromettantes, des vidéoscompromettantes et plus encore».

Netanyahu a déclaré que le projet Amad comprenait cinq éléments clés : concevoir des armes nucléaires, développer des noyaux nucléaires, construire des systèmes d’implosion nucléaire, préparer des essais nucléaires et intégrer des têtes nucléaires sur des missiles. Sous la pression grandissante, l’Iran a décidé de fermer le Project Amad en 2003, a déclaré M. Netanyahu, préférant scinder son programme nucléaire en procédés secrets et et d’autres ouverts afin d’éviter tout examen minutieux.

« C’est exactement ce que l’Iran a continué à faire », a déclaré Netanyahu. « L’Iran a planifié aux plus hauts niveaux de continuer à travailler sur les armes nucléaires – sous différentes formes et en utilisant le même personnel. Ce que je vous ai montré ce soir n’est qu’une fraction du matériel total que nous avons entre nos mains. Mais même à partir de cette fraction, vous pouvez tirer quatre conclusions principales. Premièrement, l’Iran a menti au sujet de ne jamais avoir de programme d’armement nucléaire « , a déclaré Netanyahu.

Deuxièmement, « même après l’accord, l’Iran a continué à préserver et étendre son savoir-faire nucléaire pour un usage futur. » Troisièmement, « l’Iran a encore menti en 2015, quand il ne s’est pas présenté les mains propres devant l’AIEA. Et quatrièmement, il a dit : « L’accord nucléaire est basé sur des mensonges. Il est basé sur les mensonges iraniens et la tromperie iranienne … 100 000 dossiers ici même, devant vos yeux, prouvent qu’ils ont menti. « JForum avec agences.

Retour sur l’assassinat d’Ali Mohammadi par un pseudo-agent du Mossad, ancien champion de Kickboxing : 

 

IRAN- L’homme qui a avoué être l’agent du Mossad ayant abattu Alimohammadi, était le champion du kickboxing et membre des Gardiens de la révolution Islamique.

Par Faramarz DADRAS

Chercheur et expert du renseignement

Ancien officier du service renseignement de la garde impériale de l’armée d’Iran, chercheur et expert du renseignement, fondateur et le directeur du site Internet de www.farhangiran.com en langue persane, auteur et traducteur des nombreux articles et études sur la question Iranienne et consultant auprès les medias.

Intervenant pour les sites  aschkel.info et lessakele

Lire ou relire l’impressionante enquête de F.Dadras.

Enquête Exclusive : Décodage Des Mystères De L’assassinat Du Physicien Iranien Massoud Alimohammadi

16 janvier 2011

Majid-Jamali-Fash.jpg

Majid-Jamali-Fash-1.jpg

Dans une information publiée le 15 janvier sur le site Internet du Ministère Israélien des affaires étrangères en langue persane et un blog Iranien, on a découvert que, l’homme qui a avoué être un agent du Mossad chargé de supprimer un scientifique nucléaire iranien, était champion du kickboxing et membre des Gardiens de la révolution Islamique les  » Pasdaran « . 

Le 10 janvier, Hojatolislam Moslehi, ministre des renseignements et de la sécurité (la  » Vevak « ) a déclaré l’arrestation de dix personnes en rapport avec le  » Mossad  » impliquées dans l’assassinat d’Alimohammadi. 

Le 11 janvier 2011, la veille de la date anniversaire de l’assassinat de Massoud Alimohhamadi, le physicien Iranien, tué dans un attentat à la bombe, dans une interview diffusée sur la chaîne officielle du régime Islamique, un jeune homme Iranien a avoué sa prétendue collaboration avec le service Israélien du renseignement extérieur le « Mossad  » dans l’assassinat de Massoud Alimohammadi .

Certains jeunes Iraniens ont reconnu le visage de leur champion d’équipe nationale de Kickboxing, Majid Jamali Fash : il avait participé dernièrement au championnat du monde, de Kickboxing en catégorie F7 au Qatar  du 30 juin au 10 juillet 2010.

http://www.kickboxing.com.au/kb/images/john_scida/2010/100730_world_title/slides/world_title_082.jpg

Selon ces jeunes Iraniens qui ont découvert son identité, Majid Jamali Fash est né en 1979 et son vrai prénom est  » Mahdi  » le nom du douzième Imam des chiites, Imam caché depuis plus de 12 siècles dans un cave dans la ville de  » Samara  » en Irak.

Les chiites croient à son retour sur terre pour sauver le monde. Ironie du sort, les membres du  » Vevak  » sont appelés par le régime Iranien  » Les soldats inconnus de l’Imam Mehdi « 

Les sources de ces informations confirment que, Jamali Fash a effectué son service militaire dans les unités des  » Pasdarans « . Il est un partisan ardent du régime ainsi que du président Iranien Mahmoud Ahmadinejad.

 D’après les informations publiées sur le site Internet de Wikileaks, un sportif pratiquant des arts martiaux Iranien a confié à l’ambassade des États-Unis en République d’Azerbaïdjan au mois de septembre 2009, que le régime Islamique utilise des sportifs des arts martiaux afin d’éliminer les opposants au régime à l’intérieur du pays, et offrir une instruction dans ce domaine aux Gardiens de la révolution et aux membres du ministère du  » Vevak  » (renseignements) en matière d’ arts martiaux.

Dans cette interview d’aveux télévisés, Majid Jamali Fash, ne s’est pas avéré être un bon comédien et n’a pas réussi à convaincre les téléspectateurs du rôle du  » Mossad  » dans cette affaire. Il a relu un texte déjà préparé et parsemé des erreurs impardonnables, pour un agent  du  » Vevak « .

Au moment précis à 3.30 minutes de son intervention, Majid Jamali Fash, a nommé ses deux instructeurs Israéliens, » Omer et Johnny  » mais huit minutes plus tard, il se trompe en les nommant et en parlant d' » Omer et Mickey  » ! 

En principe, pour ce genre d’interventions télévisées, le  » Vevak  » prépare à l’avance les participants et supervise le film qui doit passer à l’antenne.  Depuis plus d’un an le  » Vevak  » est sous pression devant les événements qui le dépasse, il est humilié aux yeux des Iraniens.

Enfin, le régime Islamique s’est embrasé pour cette affaire et Jamali Fash, a risqué sa vie pour une aventure qui a mal tourné, préparée par le  » Vevak « . Le régime n’a pas pitié même pour ses propres membres et se débarrassera de ce champion …. d’imbécillité. 

Pour © 2010 aschkel.info et © 2010 lessakele

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Article publié sur le site du Ministère des Affaires étrangères israélien en langue persane

http://www.hamdami.com/MFAFA/Didgah/060111-LeCanardEnchaine.htm

et sur son site d’information

http://www.farhangiran.com/

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[…] 0 4751 DE NOUVEAUX DÉTAILS SUR LA CONTAMINATION DU SITE D’ESSAI DE PARCHIN […]

Hugenot17

Quoi de plus logique. Personne n’a jamais cru dans la validité du JCPOA de 2015. Par contre chapeau pour le MOSSAD, une fois de plus il montre qu’il est le meilleur service de renseignement du monde.
La question qui reste en suspend, est de savoir quand l’IRAN aura sa bombe ?
Quoi qu’on fasse, dans ce domaine le temps joue en leur faveur.
Mais ça peut aussi être une épée de Damocles, car, quelle va être la réaction du peuple iranien. Quand la bombe sera au dessus de leur tête.
Car jusqu’à présent l’arme nucléaire est utilisée comme dissuasion, contre une attaque de leur territoire national par tout les pays qui la détienne.
Personne n’a l’intention d’envahir l’Iran.
La question la plus inquiétante dans ce domaine, c’est la Corée du nord.

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