La police israélienne a démoli samedi soir un mur à Umm al-Fahm dans le nord d’Israël, sur lequel était peinte une fresque à la gloire de terroristes qui ont tué deux policiers dans la vieille ville de Jérusalem en 2017.

Le 14 juillet 2017, Mohammed Ahmed Mafdal Jabrin, Mohammed Hamed Abed Eltif Jabrin et Mohammed Ahmed avaient ouvert le feu sur deux policiers Haiel Sitawe, 30 ans, et Kamil Shnaan, 22 ans, à l’entrée du mont du Temple, les tuant.

D’autres policiers sur les lieux avaient riposté, éliminant les trois assaillants.

La peinture murale représente les auteurs de l’attaque, ainsi que deux autres hommes, dont l’un a été identifié comme étant Ahmed Muhammad Mahameed, qui a tenté de poignarder un policier à Jérusalem en 2018 et a été abattu.

En légende se trouvait une phrase écrite par l’un des terroristes sur Facebook la veille de l’attentat : « Le sourire de demain sera plus beau avec l’aide d’Allah. »

Shakib Shenan, le père de Kamil, tué par les terroristes, a déclaré à Kan qu’il avait contacté le Premier ministre Naftali Bennett dès lors qu’il a découvert l’existence de cette fresque.

« Il est inconcevable que nous perdions la gouvernance dans le pays. J’ai également fait appel à la police et au ministre de la Sécurité intérieure, et j’exige que ce mur soit démoli, » a-t-il affirmé.

Vendredi soir, des policiers israéliens ont été agressés à Kfar Qassem par des gardes de sécurité arabes israéliens.

Le Premier ministre Naftali Bennett a dénoncé la hausse de la criminalité dans le secteur arabe samedi soir alors qu’Israël a enregistré sa 100e victime de la violence au sein de cette communauté, depuis le début de l’année.

i24NEWS dernière modification 03 octobre 2021, 12:54

Ahmad GHARABLI / AFPUmm al-Fahm, Israël