Le président Barack Obama, le vendredi 28 Aout 2015, a comparé les tensions entre les Etats-Unis et Israël sur l’accord nucléaire iranien à une querelle de famille. Il attendait des améliorations rapides dans les liens entre les alliés de longue date, une fois que l’accord est mis en œuvre.

« Comme dans toutes les familles, il y a parfois des désaccords « , a déclaré Obama dans un webcast avec les Américains juifs. «Et parfois, on obtient davantage en usant de la colère à propos des désaccords dans les familles qu’ avec des gens  qui ne sont pas de la famille. »

Les commentaires du président sont exprimés car l’hostilité à  l’accord nucléaire a grandi sur la colline du Capitole, où les législateurs vont voter le mois prochain sur une résolution pour désapprouver l’accord. Tom Carper sénateur, est devenu le 30e sénateur à sauvegarder publiquement l’accord, affirmant vendredi qu’il était une bonne affaire pour l’Amérique.

Si les démocrates du (au)  Sénat peuvent obtenir 41 votes voix en faveur de l’accord, ils pourraient bloquer le passage de la résolution de désapprobation (rejet). Obama a promis d’opposer son veto à la résolution si elle passait, et les  démocrates pourraient retarder les efforts des républicains pour passer outre son veto s’ils obtenaient 34 votes voixsoit seulement quatre de plus, que ce  qu’ils ont maintenant à présent.

La confrontation imminente du Congrès a suscité un été d’intenses débats entre partisans et adversaires de l’accord nucléaire. Les délibérations ont également divisé les juifs américains, avec les dirigeants de nombreuses organisations exprimant leur préoccupation au sujet des dommages à long terme pour la communauté.

Le président Obama a encouragé les sceptiques de l’accord à « surmonter les émotions » qui ont imprégné le débat et d’évaluer l’accord sur la base de faits.

« Je dirais qu’en termes de la tonalité de ce débat nous devons garder à l’esprit que nous sommes tous pro-Israël », a-t-il dit. « Nous devons nous assurer que nous ne faisons pas de  procès d’intention de personne. »

Alors que Obama a été mesuré dans ses remarques vendredi, il a parlé avec passion de l’accord nucléaire dans le passé, accusant ceux qui s’y opposent  de soutenir la guerre sur la diplomatie. Plus tôt vendredi, son porte-parole a assimilé un rassemblement anti-deal comprenant le futur candidat à la présidence,  Donald Trump et le sénateur Ted Cruz, républicain de tenir le mois prochain à un « rassemblement pro-guerre. »

Obama a également rendu furieux les républicains du Congrès plus tôt ce mois quand il a comparé les opposants de l’accord avec les radicaux iraniens qui chantent «Mort à l’Amérique » dans les rues de Téhéran.

Don Stewart, porte-parole de la majorité au Sénat, a déclaré vendredi que les républicains attendaient encore pour le président de retirer cette affirmation.

Les États-Unis aux côtés de la Grande-Bretagne ont négocié avec la France, l’Allemagne, la Russie et la Chine pour près de deux ans avant de finaliser un accord historique visant à freiner le programme nucléaire de l’Iran en échange de milliards de dollars en guide d’ allègement des sanctions.

Comme il a exprimé dans les discours et interviews précédents, M. Obama a cherché à réfuter les critiques point par point de l’accord. Il a contesté l’idée que l’Iran ne saura canaliser la majeure partie de l’argent qu’elle reçoit de l’allégement des sanctions dans le terrorisme. Il a également déclaré que l’accord n’a pas été construit sur la confiance dans le gouvernement de l’Iran, souvent anti-américain et versant dans la rhétorique anti-israélienne.

« C’est précisément parce que nous ne comptons pas sur la nature du régime de changer cela qu’il est si important pour nous de faire en sorte qu’ils ne disposent pas d’une arme nucléaire », a-t-il dit.

Le Webcast de vendredi a été partagé par la Conférence des présidents des principales organisations juives américaines et les Fédérations juives d’Amérique du Nord. Des milliers de personnes ont participé et les questions soumises en ligne ont été sélectionnés par les modérateurs.

Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, un des détracteurs les plus virulents de l’accord nucléaire, avait pris part à une webémission similaire organisé par les mêmes organisations un mois plus tot. Alors que Obama et Netanyahu n’ ont jamais eu une relation chaleureuse, la poursuite de l’actuelle diplomatie américaine avec l’Iran a profondément tendu les liens entre les dirigeants américain et israélien.

Obama a dit qu’une fois l’accord nucléaire est mis en œuvre, il attend des améliorations « assez rapides » dans les relations américano-israéliennes. Il a appelé à la reprise des négociations avec Israël sur les moyens de stimuler sa sécurité dans une région hautement dangereuse.

Dans les semaines suivant l’achèvement de l’accord sur le nucléaire, les responsables israéliens ont insisté pour obtenir une forte augmentation de l’aide en matière de sécurité avec les États-Unis*.

foxnews.com

 Adaptation par J. Guedj

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