Une source proche du Hezbollah libanais a révélé au journal kowietien Al-Raï l’identité du’nu espion de la CIA, responsable de la sécurité à l’hôpital Al-Rassoul al-Aazam du quartier sud de Beyrouth, appartenant à la milice chiite.

Selon un  reportage publié par le quotidien, en début de semaine, la position de Sadek al-Hariri, résident du Sud-Liban au département de la sécurité de l’hôpital lui donnait accès à des renseignements sensibles.

Lors d’un précédent reportage diffusé avant que l’identité d’Hariri ne soit révélée, le journal disait que : « l’agent était très au courant des dossiers médicaux de responsables de haut niveau et de membres élevés du Hezbollah ».

« Il n’est pas improbable qu’il ait pu transmettre des informations sensibles sur l’état de santé du Secrétaire-Général du Parti du Hezbollah, Sayyed Hassan Nasrallah. ».

Hariri travaillait aussi sur les lieux de beaucoup de rassemblements du Hezbollah, le Complexe Sayyed al-Shuhada, où il faisait partie de l’appareil sécuritaire, connu sous l’acronyme de « l’unité 1.000 » du Hezbollah, selon le quotidien.

« Les interrogatoires de cet agent sont axés sur la découverte de l’étendue des dommages causés par sa relation avec ses officiers traitants de la CIA ».

Ces révélations surviennent à la suite de rapports dans la presse libanaise, à la fin 2014, disant que le Hezbollah avait découvert un autre espion dans ses rangs, qui cette fois travaillait pour le Mossad israélien.

Elnashra, le premier organe de presse à avoir fait un reportage sur cette histoire d’espionnage, avait déclaré que le Hezbollah avait arrêté un « membre de très haut rang » faisant partie de l’appareil de ses opérations (attentats) extérieurs » (l’Unité 910).

L’organisme en ligne Janoubia avait bientôt apporté les suites de l’enquête par son propre reportage sur la capture de cet agent du Mossad, citant une source en disant qu’il avait contribué « à empêcher toute une série d’attentats du Hezbollah à l’étranger ».