L’aéroport d’Amsterdam-Schiphol partiellement évacué après une alerte
Des policiers militaires lourdement armés et encagoulés en patrouille devant l'aéroport d'Amesterdam-Schiphol.

L’aéroport d’Amsterdam-Schiphol a été partiellement évacué pendant quatre heures dans la nuit du mardi 12 au mercredi 13 avril suite à une alerte. Un homme a été arrêté. Le lieu « a été déclaré à nouveau en sécurité », a fait savoir le porte-parole de la police militaire Alfred Ellwanger.

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L’alerte a été déclenchée après un appel reçu par la police mentionnant une « situation suspecte » autour de 21 h 30, a détaillé M. Ellwanger, sans plus de précision. L’identité de l’individu interpellé n’a pas été dévoilée. Le porte-parole a toutefois précisé que l’équipe de déminage dépêchée sur place n’a rien trouvé de dangereux dans les bagages de l’intéressé. De plus amples informations doiventêtre communiquées mercredi.

Un hélicoptère a survolé les lieux jusqu’à ce que l’alerte soit levée vers 01 h 30. Des policiers militaires lourdement armés et encagoulés patrouillaient, pendant que des passagers regardaient la scène avec inquiétude derrière un périmètre de sécurité.

Des passagers attendent devant l'aéroport d'Amsterdam-Schiphol, le 12 avril.

Schiphol, qui se trouve à 16 kilomètres de la capitale néerlandaise Amsterdam, est l’un des aéroports les plus fréquentés d’Europe avec environ 50 millions de passagers chaque année. « Toutes les zones sont à nouveau accessibles. Demain, les vols se dérouleront comme d’habitude. Je vous remercie tous pour votre patience et pour votre la compréhension ce soir », a indiqué l’aéroport sur son compte Twitter officiel.

Autre interpellation à la gare de Leiden

Une personne a également été arrêtée mardi soir à la gare de Leiden, située à proximité, pour avoir déclenché une « fausse alerte », a déclaré un porte-parole de la police de La Haye, précisant que l’arrestation n’avait pas de rapport avec celle de Schiphol.

L’inquiétude est montée d’un cran au Pays-Bas depuis les attentats du mois dernier en Belgique revendiqués par le groupe djihadiste Etat islamique (EI). Depuis ces attaques, le gouvernement a relevé le niveau de sécurité dans les gares et aéroports du pays et renforcé les contrôles à sa frontière.

La police néerlandaise a annoncé début avril avoir retrouvé environ 45 kilos de munitions dans un appartement de Rotterdam, dans l’ouest du pays, où un Français de 32 ans, Anis Bahri, suspecté de préparer un attentat, avait été arrêté fin mars à la demande de Paris.

Il est soupçonné d’avoir été mandaté par l’EI pour commettre un attentat en France avec Reda Kriket, un ex-braqueur âgé de 34 ans interpellé quelques jours auparavant. Par ailleurs, deux Algériens arrêtés avec M. Bahri, qui refuse son extradition, ont été placés en détention provisoire aux Pays-Bas.

Aucun vol n’a été perturbé et les trains arrivaient normalement à la gare qui relie l’aéroport au reste du pays.

Le Monde.fr avec AFP | • Mis à jour le

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