La vice-ministre des Affaires étrangères Tsipi Hotovely a annoncé la fin de la collaboration de son ministère avec le Centre Minerva qui fonctionne au sein de la faculté de Droit de l’Université hébraïque de Jérusalem. Sous couvert d’activités au service des droits de l’homme, le Centre Minerva est en fait une pépinière dans laquelle agissent diverses organisations de la gauche radicale antisioniste, notamment B’Tselem qui a fait beaucoup parler d’elle ces derniers jours.
La décision de la vice-ministre a été prise après l’intervention du site patriote Mida qui a effectué une enquête sur ce centre et qui a constaté que le ministère des Affaires étrangères accordait des subventions au Centre Minerva.
Dans le communiqué qu’elle a fait publier, Tsipi Hotovely fait savoir que « le ministère des Affaires étrangères ne collaborera plus avec des organismes qui salissent Israël sur chaque tribune qui leur est offerte ». Le communiqué poursuit en accusant le Centre Minerve de poursuivre un agenda politique en coopération avec des organisations de la gauche radicale. La vice-ministre précise toutefois que si le ministère subventionnait le Centre Minerva dans le passé, cette aide a cessé avec son entrée en fonction, même si le ministère figure encore sur le site du centre comme donateur. L’un des sponsors de ce centre est le New Israel Fund, ce qui veut tout dire.
Le député Nahman Shaï (Camp Sioniste) s’est empressé de dénoncer cette décision, préférant le combat de basse politique à la solidarité sioniste: « La décision de Tsipi Hotovely constitue un pas supplémentaire après la lamentable loi sur le financement des organisations de gauche. Elle rappelle des régimes sombres et non des régimes démocratiques éclairés. Sous l’inspiration du Premier ministre, Israël a désormais lancé une campagne d’incitation et de diabolisation contre les organisations de défense des droits de l’homme et quiconque collabore avec elles ».
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