Un groupe d’argentiers occultes lié à la Maison Blanche et à George Soros menace les Démocrates à la veille de l’accord nucléaire.
Iran’s President Hassan Rouhani, right, welcomes the International Atomic Energy Agency’s director-general, Yukiya Amano / AP
Une organisation dite « progressiste » de premier plan, en lien avec la Maison Blanche et qui prétend travailler avec des dizaines d’autres groupes de pression partageant le même esprit, menace d’attaquer personnellement tout représentant démocrate au Congrès qui émettrait la moindre objection à l’accord nucléaire final avec l’Iran, et cela avant même quer les termes d’un tel accord puissent êtrer en vue d’être finalisés, selon un e-mail qu’a pu intercepter le Washington Free Beacon.
CREDO Action est une émanation de l’empire financier du milliardaire George Soros, fondateur de J-Street et de l’International Crisis Group, parmi les outils d’influence de l’Administration Obama
CREDO Action, le bras politique de CREDO Mobile, a déclaré cette semaine, dans un e-mail qui devait rester secret, surtout vis-à-vis des journalistes, qu’il sansctionnera les représentants démocrates au Congrès qui refuseront de s’aligner derrière tout accord conclu entre l’Occident et l’Iran.
« Les Démocrates du Congrès sont le dernier obstacle qui demeure en vue de finaliser un accord historique, aujourd’hui », a déclaré Zack Malitz, directeur de campagne de CREDO, dans un communiqué diffusé par internet le 2 juillet, avec une note précisant que cet e-mail ne devait, en aucun cas, être publié jusqu’à ce qu’un accord soit réellement annoncé. « Tout Démocrate devrait se déclarer publiquement en faveur de cet accord et jurer de le défendre coûte que coûte contre les attaques qu’il va subir au Congrès ».
« Les Républicains vont tenter de saboter cet accord et nous mener à la guerre, mais ils ne peuvent le faire sans l’appui et le vote de certains Démocrates », écrit Malitz. « Les Progressistes tiendront pour responsables ces Démocrates dont le vote contribue au sabotage Républicain de cet accord et au déclenchement de la guerre ».
Une source occidentale observatrice des négociations à vienne a déclaré au Free Beacon que de telles manoeuvres d’intimidation sont tout-à-fait en phase avec les efforts de la Maison Blanche visant à amortir le poids des critiques contre sa diplomatie envers l’Iran.
« C’est exactement le genre de choses auxquelles vous attendre de la part du Lobby de « l’accord à n’importe quel prix », déclare cette source. « La Maison Blanche a menti au Congrès, concernant ce qu’elle allait réellement concéder et elle n’h&site pas une seconde à employer tous les moyens politiques même les plus brutaux ».
Free Beacon a revélé en 2013 que le cofondateur de CREDO Mobile Michael Kieschnick a transféré des millions de dollars aux groupes de pression pro-Obama, grâce à son réseau militant libéral, CREDO Action.
Cette organisation est membre d’un groupe occulte de pression financière connu sous le nom d’Alliance Démocratie. L’e-mail diffusé aux journalistes remarquait que CREDO a levé de l’argent pour de nombreux groupes libérauxw (ou Démocrates), dont le Planning Familial.
L’e-mail de Credo en direction des journalistes se vante aussi que son organisation « se bat depuis des années » pour contrecarrer les pressions du Congrès dans la conduite vers cet accord qui renforcera le programme nucléaire de l’Iran et fera très peu pour réfréner les recherches nucléaires les plus controversées de ce pays.
L’e-mail cite les efforts précédents pour faire pression sur le haut de la pyramide démocrate au Congrès, y compris les attaques contre le Sénateur Robert Menendez accusé « de faire de l’incitation contre l’Iran », en exhortant les Démocrates à boycotter le discours du Premier Ministre israélien Binyamin Netanyahu devant le Congrès, au printemps dernier et en menaçant le Sénateur Chuck Schumer pour lui faire comprendre qu’il ne « devait pas nous conduire à une guerre contre l’Iran ».
Les efforts de CREDO s’alignent sur des tentatives similaires des alliés de l’Administration Obama pour faire pression sur les Démocrates, de façon à ce qu’ils signent tout accord qui puisse être obtenu avec l’Iran. l.
De nombreuses sources médiatiques, dont Politico et le Wall Street Journal, ont révélé au printemps dernier que la Maison Blanche organisait subrepticement une campagne lancée par des dizaines de groupes progressistes afin de faire pression sur le Congrès à propos d’un accord avec l’Iran.
Malgré ces efforts intenses, une loi a pu être votée par des majorités à l’épreuve de tout veto, au Sénat et au Congrès et Obama a dû signer une loi, malgré toutes ses menances répétées d’imposer son veto, en offrant au Congrès une période d’au moins 30 jours pour évaluer la valeur d’un tel accord avec l’Iran après sa finalisation.
Autant les Démocrates que les Républicains ont exprimé leurs inquiétudes, au cours de ces derniers mois, qu’un accord avec l’Iran ne répondrait pas adéquatement aux préoccupations concernant ses efforts clandestins en vue de produire une bombe nucléaire.
Ces derniers jours, l’Administration a confirmé qu’elle permettrait à l’Iran de poursuivre son enrichissement d’uranium. Les sanctions économiques seront aussi allégées avant même que Téhéran ne dévoile la nature de ses travaux passés sur les bombes atomiques.
Par :
Adaptation : Marc Brzustowski
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