Le type des sept navires en feu le mercredi 15 juillet et la cause des incendies n’ont pas été révélés dans le premier rapport officiel de Téhéran. « L’incident » fait suite à une série d’explosions mystérieuses sur les sites de production nucléaire, militaire et de missiles iraniens en cours depuis fin juin.

DEBKAfile: Si cette campagne présumée de sabotage s’était, maintenant, étendue à la marine iranienne, ce serait une grave escalade, équivalant à une menace directe contre toute revendication de l’Iran de contrôler le golfe Persique et ses eaux.

La province de Bushehr abrite également la seule centrale nucléaire d’Iran.

La veille de ces incendies, mardi, le chef du Commandement central américain, le général Kenneth McKenzie, avait averti Téhéran que «toute activité malveillante dans le Golfe aurait un coût élevé (pour l’Iran)». Dans une interview parrainée par le Département d’État, il a rappelé à l’Iran « les événements de janvier » lorsqu’un drone américain a tué le haut général iranien Qassem Soleimani. «Nous sommes donc en position et continuerons à l’être dans la région, en travaillant étroitement avec tous nos partenaires, tous nos amis de la région, pour nous assurer que nous sommes prêts et l’Iran voit très clairement quel serait le coût élevé de toute activité malveillante de sa part », a souligné le chef américain du Centcom.

On a demandé au général si le régime iranien avait vraiment été dissuadé par le meurtre de Soleimani ou si, avant de prendre sa décision, il attendait le prochain vote du Conseil de sécurité de l’ONU sur la prolongation de l’embargo sur les armes ou l’élection présidentielle américaine. Il a répondu que Washington avait établi des «lignes rouges» qui n’étaient peut-être pas visibles auparavant. Le vote de l’ONU reste un facteur, a-t-il dit, ajoutant : « Mais pour être honnête avec vous, il est très difficile de savoir et de comprendre exactement ce que pense l’Iran ».