A l’occasion de la reprise des pourparlers avec Israël à Washington, les négociateurs palestiniens s’adressent directement à l’opinion israélienne grâce à une campagne médiatique financée par l’Agence américaine pour le développement international (USAID).
Sous le slogan « Je suis votre partenaire, êtes-vous mon partenaire ? » la campagne, orchestrée par une agence de publicité et société de production israélienne, se décline sous forme de clips télévisés, d’encarts dans la presse et d’affiches.
Elle a été conçue par les animateurs de l’Initiative de Genève, une ONG qui rassemble des responsables et intellectuels des deux camps pour définir les contours d’un accord de paix.
L’ONG publie jeudi dans la presse israélienne en hébreu une lettre ouverte au Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, lui souhaitant bonne chance à Washington, et titrée « Bibi (le diminutif de M. Netanyahu), sois un partenaire », a indiqué à l’AFP Nidal Fuqaha, responsable de la section palestinienne de l’Initiative de Genève.
Le site de l’organisation, qui diffuse les clips depuis dimanche, a reçu plus de 40.000 commentaires, « la plupart d’Israéliens et la plupart positifs » à ce sujet, a-t-il ajouté.
On y voit notamment le négociateur en chef palestinien, Saëb Erakat, le Premier ministre Salam Fayyad, ou encore Jibril Rajoub, actuel président du Comité olympique palestinien et ancien chef du redouté service de Sécurité préventive en Cisjordanie.
« Shalom (paix) », lance M. Erakat en hébreu avant de poursuivre en anglais: « Je sais que nous vous avons déçu. Je sais que nous n’avons pas réussi depuis 19 ans à apporter la paix. Je suis l’un de ceux qui y ont participé, je sais que la paix est réalisable. Je sais que nous pouvons la faire ». « Je pense que c’est une occasion historique pour vous et pour nous », déclare pour sa part dans un hébreu parfait Jibril Rajoub, qui a passé près du tiers de sa vie derrière les barreaux israéliens. « Je vous le dis, voici une chance. Vous avez un partenaire sérieux », insiste de sa voix rocailleuse ce membre de la direction du Fatah, qui contrôle l’Autorité palestinienne.
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Tout cela est mieux que ce que nous avons entendu et vu avant.
Néammoins comment faire accepter par le peuple, la rue, cette paix qu’ils déclarent vouloir. Si on en croit les sondages, le H. rapporterait des élections si elles avaient lieu maintenant.
Comprend et croit qui peut.
Eric Jacob B.