EI: de plus en plus d’Américains pour une intervention terrestre (sondage).img
« US army soldiers march from the Forward Base Honaker Miracle at Watahpur District in Kunar province during a joint patrol led by the Afghan National Army on April 18, 2013 ». Manjunath Kiran (AFP)

Un nombre croissant d’Américains pensent des troupes terrestres américaines devraient intervenir contre le groupe Etat islamique selon un sondage publié mercredi.

41% des personnes interrogées pensent que la lutte contre les djihadistes en Irak et en Syrie doit comprendre des frappes aériennes, ainsi que l’intervention de troupes au sol, alors que seulement 34% des sondés se prononçaient pour de telles mesure en septembre, révèle un sondage effectué aux Etats-Unis pour NBC News et le Wall Street Journal.

Les partisans de l’élargissement de la campagne contre l’EI à une intervention terrestre se déclarent pour la plupart proche du Parti républicain, selon le sondage.

On découvre également que 55% des Américains ne soutiennent pas la façon dont le président américain Barack Obama gère la lutte contre les djihadistes de l’Etat islamique.

Seuls 37% des personnes interrogées l’approuvent.

Les Kurdes reprennent des positions à Kobané

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« Un Kurde regarde en direction de Kobané depuis le village de Mursitpinar à la frontière turco-syrienne le 15 octobre 2014 ». Aris Messinis (AFP)

Des combats se poursuivaient mercredi à Kobané, où les forces kurdes aidées de frappes de la coalition internationale ont repris aux djihadistes du groupe Etat islamique (EI) deux positions dans le nord de la ville syrienne, selon une ONG.


Kobanî Direnişinde 29. gün! par bestanuce1

Depuis lundi et après l’intensification des frappes aériennes dans cette région, les forces kurdes parviennent à freiner toute progression dans la ville de l’EI, arrivant même à lui reprendre quelques positions.

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Ces derniers, qui contrôlent 50% de la ville frontalière de la Turquie, étaient parvenus la semaine dernière à avancer rapidement dans Kobané, arrivant jusqu’au centre-ville.

Mercredi, « les forces Kurdes ont repris deux positions dans Kani Arabane, un quartier du nord-est de Kobané » près de leur QG sous contrôle de l’EI, a indiqué le directeur de l’Observatoire syrien des droits de l’Homme (OSDH), Rami Abdel Rahmane.

Il avait affirmé mardi que les frappes et les « résistance » acharnée des forces kurdes avaient entravé l’avancée djihadiste.

Les djihadistes de l’EI ont lancé le 16 septembre une vaste offensive pour prendre Kobané, s’emparant sur leur chemin de quelque 70 villages et contraignant 300.000 personnes à la fuite, dont plus de 200 000 en Turquie et des milliers en Irak.

En prenant Kobané, le groupe extrémiste sunnite veut s’assurer la maîtrise d’une longue bande continue de territoire à la frontière syro-turque, élargissant un peu plus son emprise territoriale en Syrie, où il a décrété un califat sur les régions qu’il contrôle dans ce pays et en Irak.

L’armée irakienne repousse un assaut djihadiste à Al-Anbar

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« Iraqi army vehicles are seen on September 10, 2014 in Barwanah in the Anbar province, after government forces backed by militiamen retook the town from Islamic State fighters ». Azhar Shallal (AFP/File)

L’armée irakienne, aidée de tribus, a repoussé un assaut du groupe État islamique (EI) lancé mercredi avant l’aube contre Ramadi, chef-lieu de la province occidentale d’Al-Anbar que les djihadistes tentent de contrôler totalement, selon un responsable.

Des renforts militaires ont par ailleurs été envoyés aux forces irakiennes dans la localité d’Amriyat al-Fallouja, l’un des derniers fiefs de l’armée dans la province d’Al-Anbar et quasiment assiégé par les djihadistes, selon le chef de la police de cette ville.

Les combattants de l’EI ont lancé dans la nuit, à partir de trois axes, un assaut sur Ramadi pour contrôler entièrement la ville mais l’armée appuyée par les forces spéciales et des membres de tribus, « est parvenue à les repousser », a précisé le responsable. « Trente-cinq membres de l’EI ont été tués. Nous avons incendié un grand nombre de leurs véhicules, avec l’aide des tribus », a-t-il dit, en assurant que « la situation était sous contrôle » de l’armée.

L’assaut a été précédé de la chute d’obus de mortier sur la ville, selon un correspondant de l’AFP sur place.

De son côté, le chef de la police d’Amriyat al-Fallouja, Aref al-Janabi, a affirmé que des renforts de l’armée étaient parvenus dans la ville assiégée par les djihadistes depuis la veille. « Nous attendons les ordres du commandant des opérations dans Al-Anbar pour lancer une contre-attaque et lever le siège de la ville de trois côtés », a-t-il ajouté.

Selon des habitants, les djihadistes ont déployé des chars et des véhicules blindés, saisis à l’armée, aux portes de la ville. Ils ont également fait état de survols massifs au dessus de la ville vraisemblablement par des avions de la coalition internationale.

M. Janabi avait prévenu mardi que « si Amriyat al-Fallouja tombe, la bataille va se déplacer aux portes de Bagdad et Kerbala ».

Cette ville est située à quarantaine de kilomètres à l’ouest de Bagdad mais les djihadistes ont encore besoin de prendre de vastes secteurs aux mains de l’armée avant de parvenir aux portes de la capitale.

L’armée irakienne, malgré le soutien aérien de la coalition internationale et l’aide des tribus locales, a perdu pied dans la province d’Al-Anbar à majorité sunnite après les attaques djihadistes depuis le début de l’année.

(avec AFP )

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oxomars

Kobané est certainement l’occasion rêvée de détruire une grosse partie de l’armement de ces barbares.

Un commandement cohérent serait déjà un bon début pour coaliser toutes les forces anti-djihadistes. L’efficacité réside dans la mutualisation des forces.