Paris: des heurts à l’issue d’une manifestation pro-palestinienne.
Des manifestations en faveur de la population de Gaza et contre Israël ont eu lieu dans plusieurs villes de France ce week-end, rassemblant des milliers de personnes, avec quelques heurts à l’issue de celle qui s’est déroulée à Paris. Six interpellations ont eu lieu.
Des heurts avec les forces de l’ordre ont éclaté dimanche après-midi à Paris au moment de la dissolution d’une manifestation en soutien aux Palestiniens et à la population de Gaza. Le cortège de plusieurs milliers de personnes était parti en début d’après-midi de la station de métro Barbès et a descendu dans le calme le boulevard Magenta en direction de la place de la République puis de la Bastille.
NDLR – Le soutien au terrorisme du Hamas se fait en France au grand jour, il s’accompagne de l’appui au djihadisme de toute nature. C’est en France que ce genre de choses peut avoir lieu, le plus facilement.
Les heurts, qui se poursuivaient à 18h, ont éclaté avec un cordon de forces de l’ordre massé sur le boulevard Beaumarché lorsque la tête du cortège est arrivée à la place de la Bastille. Des projectiles ont commencé à voler en direction des policiers et gendarmes, qui ont répliqué à coups de grenades lacrymogènes. Auparavant le cortège avait défilé derrière une grande banderole qui affichait « Soutien total à la lutte du peuple palestinien ». La foule, très jeune et féminine, scandait des slogans comme: « Nous sommes tous des Palestiniens! », « Israël assassin! » ou « Une seule solution, fin de l’occupation! ».
NDLR – Les mensonges habituels ponctuent les discours de ces terroristes partisans du djihad en France. Il est inadmissible que pareilles manifestations aient lieu en France, souvent avec le concours de partis politiques français
Six interpellations
De nombreux manifestants portaient à bout de bras des pancartes sur lesquelles ils avaient collé des photos, tirées de sites web provenant de montage mensonger, représentant des enfants palestiniens tués ou blessés, des maisons rasées ou des champignons de fumée montant de quartier de Gaza bombardés. « Je suis venu pour dire non à ce massacre », dit Amid Hamadouch, 30 ans, un autocollant « Boycott d’Israël, Etat raciste » sur son blouson. « Ils bombardent des innocents. NDLR Ce même personnage ne dit pas un mot sur les massacres inter-arabes qui font des millions de morts. Il y a certes des missiles lancés du côté du Hamas, mais la riposte israélienne est disproportionnée. Ils attaquent la population civile et non les responsables du Hamas. Toujours le mêmes sornettes. » A côté de lui défile un groupe de jeunes filles voilées portant des panneaux sur lesquels elles ont écrit : « Nous ne demandons que la justice », « Résister est un droit » ou « Les Palestiniens ne partiront pas, ils sont chez eux ». Et les juifs non plus doit-on lui dire.
Les échauffourées n’ont pas duré très longtemps et ne se sont pas propagées au reste de la manifestation, qui s’est dispersé, sous un orage, en début de soirée. Selon la préfecture de police, ces heurts étaient dus à de petits groupes de jeunes gens qui ont été « facilement contenus ». Il y a eu six interpellations.
Actes « inadmissibles » près de synagogues
Un certain nombre de manifestants pro-palestiniens ont toutefois tenté de se rendre vers des synagogues voisines, rue de la Roquette et rue des Tournelles, a ondiqué une source policière. Des CRS sont intervenus pour les repousser et mettre fin à un « début d’échauffourée » avec des membres de la communauté juive devant la synagogue de la Roquette, ce qui a permis d’éviter toute intrusion dans les lieux de culte, a-t-on ajouté. Selon la police, deux membres de la communauté juive ont été légèrement blessés, ainsi que six membres des forces de l’ordre.
Manuel Valls a condamné dans un communiqué « avec la plus grande fermeté » les « violences » qui ont eu lieu « aux abords des synagogues ». « De tels actes qui visent des lieux de culte sont inadmissibles », a ajouté le Premier ministre, assurant que la France « ne tolérera jamais que l’on essaie par la violence des mots ou des actes d’importer sur son sol le conflit israélo-palestinien ».
La maire de Paris Anne Hidalgo a aussi dénoncé ces tentatives d’intrusion. »Je suis profondément choqué et révolté, l’agressivité envers la communauté juive prend une tournure absolument inadmissible », a déclaré pour sa part le président du Consistoire central Joël Mergui, expliquant que cet incident avait troublé une prière « pour la situation en Israël et pour la paix ».
Le préfet interdit une manifestation le 14 juillet à Lille
A Lille, entre 2.300 selon la police, et 6.000 personnes selon les organisateurs s’étaient auparavant rassemblées dimanche matin dans le quartier populaire de Wazemmes et ont scandé des slogans hostiles à Israël, qualifié d’Etat « assassin » et « criminel ». François Hollande était accusé de complicité. Au lendemain de la « petite finale » du Mondial de football, une pancarte indiquait « Brésil-Pays-Bas 0-3, Israël-Gaza 0-125 tués. Qu’attend le monde pour réagir? ».
Le préfet du Nord a en revanche interdit une nouvelle manifestation de soutien à la Palestine prévue lundi dans le centre de Lille, en raison de sa concomitance avec les cérémonies du 14 juillet. Samedi, des manifestations similaires avaient eu lieu dans le calme à Bordeaux (400 personnes selon la police, 1.000 selon les organisateurs) et Marseille (environ 1.200 selon la police).
NDLR- Ce sont toutes le manifestations de type qu’il faut interdire. Nous attendons de la part des institutions juives de tout faire pour que pareille chose ne se reproduise plus.
LCI Article original
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