La citation d’hier : “L’entendement humain ne peut pas comprendre pour quelle raison D-ieu nous a choisi parmi les autres nations” (Rabbi Na’hman de Breslev, Liqouté Moharan I, 21) a été l’objet d’un nombre important de messages, questions et remarques. Certaines personnes avaient leur réponse afin de résoudre cette difficulté, tandis que d’autres ne voyaient même aucune difficulté.
En quelques mots : la Justice divine – et son aspect de justice parfaite et absolue – est un élément essentiel de l’univers. Ainsi, on attend de D-ieu qu’Il soit juste, loyal et parfait dans Ses jugements. Cela ressemble à un roi qui serait la personnification de la justice la plus parfaite qu’on puisse trouver sur terre.
Un certain jour, ce roi doit choisir un de ses fils pour être son premier adjoint. Ses fils sont les premiers à être persuadés que leur père se basera sur des critères de justice absolue pour choisir lequel de ses fils recevra cette tâche hautement honorable. Le roi n’est-il pas le représentant parfait de la justice parfaite. Chaque fils réfléchit sur ses propres atouts qui pourraient justifier son choix : intelligence, sagesse, sagacité d’esprit…
Cependant, lorsque le roi choisit un de ses fils et qu’il explique la raison de son choix, la seule raison qu’il donne est : “Je l’aime plus que les autres.” Existe-t-il un critère plus imparfait que celui-ci pour justifier son choix ? Il n’est point question de compétences, d’efforts réalisés, de capacités particulières. En d’autres termes, le représentant de la justice parfaite semble avoir mis de côté ce concept pour expliquer son choix. Tout semble indiquer que nous sommes devant une parfaite… injustice.
Ceci est la difficulté pour expliquer le choix du peuple d’Israël par D-ieu et comme nous l’avons relevé, il n’est pas possible à l’entendement humain de résoudre cette difficulté.
David-Ytits’haq Trauttman
www.davidtrauttman.com
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