des chrétiens au Brésil élèvent régulièrement des prières devant la tombe d’un « saint » juif qui serait originaire du Maroc. C’est ce que révèle l’agence américaine de presse Associated Press, avec des témoignages à l’appui.
C’est devenu une routine au cimetière Saint Jean Baptiste de Manaus, capitale de l’État de l’Amazonas, dans le nord-ouest du Brésil, en plein cœur de l’Amazonie. De nombreux chrétiens accourent régulièrement pour adresser des prières et demander des miracles au défunt rabbin Shalom Immanuel Muyal.
Considéré comme un saint juif, il y est enterré depuis 1910, date à laquelle il succomba à la fièvre jaune. « Beaucoup de gens juifs chrétiens viennent encore pour visiter la tombe» témoigne à l’AP Naliza de Castro employée au bureau de l’administration du cimetière.
Le rabbin Shalom Immanuel Muyal est arrivé dans la plus grande ville amazonienne au début des années 1900 , presque 200 ans après que les Juifs du Maroc ont commencé leur migration. Il avait été envoyé du Maroc pour soutenir la communauté juive marocaine qui devenait de plus en plus importante dans la région.
« Canonisé » après sa mort suite aux déclarations d’un proche.
Sa « canonisation » par les chrétiens de Manaus a commencé quelques années après sa mort, suite à des affirmations de la personne qui prenait soin de lui durant toute sa maladie. « Quand il est tombé malade, personne ne voulait le soigner , parce que beaucoup d’autres tombaient malades pour la même raison » raconte Anne Benchimol, ancienne présidente de la communauté juive de Manaus et actuellement son directeur de l’éducation. Mais cette personne qui avait accepté d’être à ses soins a continué après la mort de Muyal à aider d’autres malades, devenant comme un faiseur de miracles.
Quand les gens l interrogeaient sur ses capacités surnaturelles, elle disait qu’elle le faisait grâce à la puissance du rabbin, qui est, un « saint » explique madame Benchimol à l’Associated Press. Et c’est ainsi qu’il a commencé à être considéré comme tel. selon le gardien du cimetière qui y travaille depuis 28 ans, certains chrétiens vont même jusqu’à laisser des prières sur la tombe du défunt rabbin marocain, dans l’espoir de multiplier leurs chances d’obtenir un miracle.
selon madame Benchimol, des mesures ont été plusieurs fois prises pour apporter les restes du « saint juif » en Israël, ou en moins à le déplacer dans la partie juive du cimetière, créée après sa mort, mais les leaders de la communauté s’y sont toujours opposés. Elle précise toutefois que le défunt rabbin Shalom Immanuel Muyal « n’a jamais été considéré par les Juifs comme un saint ». D’après elle seuls les chrétiens y croient.
Ce culte des saints a toujours été très répandu au Maroc, que cela soit au sein des communautés juives ou musulmanes. Il faut croire que le rabbin a apporté cette pratique avec lui dans ses bagages.
Ristel Tchouand – Jforum
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Mes amis et frères Juifs, redonnons aux mots leur sens véritable:
Le mot » chrétien » désigne un disciple d’un Juif nommé Jésus-Christ ( du grec christos) ou Yeshoua Hamachiah
Jamais, un authentique chrétien, disciple de Yeshoua (Jésus) n’ira prier sur la tombe d’un quelconque
» saint », ce qui est contraire à l’enseignement de Jésus. C’est un acte d’idolâtrie qui n’a rien à voir avec le christianisme véritable tel qu’on peut le trouver dans la » Brit Hadasha » ou Nouvelle Alliance.
Ah le scoop ….
Post-scriptum :
Sachant qu’au Brésil, la religion chrétienne en expansion c’est le courant chrétien évangélique, c’est évident que le rapprochement vis à vis du judaïsme et même d’Israël se fera en grandissant.
De plus le Juif, le plus célèbre que les brésiliens adulent, c’est avant tout « Jésus », le Juif le plus célèbre parmi eux, de son nom de naissance Juif, Yéshoua.
CQFD. André BARMO’HA.
{{ {{ {{Aprés Israël Abehassera dit » Baba Salé » , nos frères marocains sont bénis . Ils ont de quoi prier .}}