L’année 2010 a été la moins meurtrière pour Israël et le nombre d’attaques menées par des militants palestiniens a été le plus bas depuis l’Intifada de 2000, a affirmé jeudi le Shin Bet, le service de sécurité intérieure israélien.
Selon un communiqué de ce service, neuf Israéliens ont été tués dans des attaques palestiniennes en 2010 contre 15 en 2009 et 452 in 2002.
Pour la seconde année consécutive il n’y a pas eu d’attentats suicide, relève le Shin Bet. Le Shin Bet affirme toutefois dans ce communiqué que le mouvement islamiste palestinien qui contrôle la bande de Gaza depuis 2007 a intensifié la contrebande d’armement sophistiqué en prévision de nouvelles confrontations avec l’Etat Hébreu.
La plupart de cet armement provient de l’Iran et est introduit en contrebande dans la bande de Gaza à travers le soudan et la Péninsule du Sinaï en Egypte. « Des centaines de roquettes d’une portée de 20 à 40 km et des milliers d’obus antichar ont été introduits en contrebande en 2010 par le Hamas », selon le communiqué.
En dépit de la montée, ces derniers jours, de la tension à la frontière entre la bande de Gaza et Israël, seuls 150 roquettes et 215 obus de mortier ont été tirés du territoire palestinien sur l’Etat hébreu en 2010.
En 2009, 569 roquettes et 289 obus de mortier avaient été tirés sur Israël, contre 2.048 roquettes et 1668 mortiers en 2008, selon le Shin Bet.
Pour stopper ces tirs, Israël avait lancé fin décembre 2008 l’offensive « Plomb durci » contre la bande de Gaza, qui a fait 1.400 morts palestiniens dont plus de huit cents terroristes du Hamas, selon des sources médicales palestiniennes, et 13 morts côté israélien.
Depuis la fin de cette offensive, le Hamas fait régner une pseudo trêve, sans empêcher totalement des organisations plus petites de continuer à tirer vers Israël ou sur les troupes israéliennes opérant à la frontière, y compris à l’intérieur de la bande de Gaza.
Pour sa part, Israël considère le Hamas comme responsable de toutes les attaques menées contre lui à partir du territoire placé sous son contrôle.
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