Une bataille poignante de la Seconde Guerre du Liban immortalisée par un audio récemment déclassifié
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La bataille de Bint Jbeil au Sud-Liban a constitué un événement déterminant de la Seconde Guerre du Liban ; huit soldats de Tsahal y ont perdu la vie en tentant de s’emparer du bastion du Hezbollah, tout en déployant un courage incroyable sous les balles ennemies ; une telle histoire est celle du commandant-adjoint du bataillon Roi Jlein qui a donné sa vie pour sauver celle de ses camarades. 

Dix ans après la Seconde Guerre du Liban, les détails de l’une de ses batailles les plus poignantes sont mis en lumière alors que ses actes d’héroïsme ont été immortalisés par des photos et des audios récemment déclassifiés par Tsahal et publiés dimanche 10 juillet 2016.

Au cours de la bataille de Bint Jbeil, l’une des batailles les plus significatives de la guerre de 2006 contre le Hezbollah, huit combattants du bataillon 51 de la Brigade Golani de Tsahal ont été tués. Tous les 16 soldats qui ont pris part à la bataille ont reçu une décoration militaire afin de rendre hommage à la courage sous le feu.

 

Bint Jbeil (Photo: IDF spokesperson's Unit)

Bint Jbeil (Photo: IDF spokesperson’s Unit)

 

La ville de Bint Jbeil a officieusement été déclarée comme la « capitale » du Hezbollah au Sud-Liban et en tant que telle,  Tsahal avait décidé de s’en emparer au cours de la troisième semaine de la guerre.

Le Hezbollah s’était, pourtant préparé à recevoir les troupes et avait, bien à l’avance, mis sur pied pour eux une embuscade meurtrière.

Extraire les corps de Bint Jbeil

Dès l’aube, les combats ont commencé, pour durer plus de dix heures. L’exfiltration qui s’en est suivie a aussi pris plusieurs heures sous le feu intense du Hezbollah.

Il y a eu e nombreux moments d’héroïsme et de camaraderie inébranlable au cours de la bataille. Un moment, cependant, est resté gravé dans l’histoire de Tsahal : c’est quand le Commandant-adjoint du Bataillon Roi Klein s’est jeté sur la grenade qui venait d’être lancée contre son unité. La grenade a projeté des centaines d’éclats et de tessons dans son corps, tuant Klein, dont les actions ont sauvé ses soldats.

 

Bint Jbeil (Photo: IDF spokesperson's Unit)

Bint Jbeil (Photo: IDF spokesperson’s Unit)

Le Chef d’Etat-Major Gadi Eisenkot était chef De la direction des Opérations au cours de la Seconde Guerre du Liban. Dans une lettre rendue publique, il rappelle le contexte de cette guerre et sa pertinence pour mieux comprendre et faire face à l’actuelle réalité israélienne.

« Je vois l’impulsion de l’esprit à travers des générations de Commandants et de soldats, en dépit detoutes les menaces auxquelles ils font face, alors qu’ils accomplissent leur mission avec persévérance, repsonsabilité et éthique. Le Liban continue de constituer une menace qui impose de nombreux défis, qui exigent que Tsahal soit prêt à tous les scénario (ii) possibles », écrit-il.

La bataille de Bint Jbeil

Il a continué en disant que : « Bien que nos ennemis nous observent constamment, je suis sûr que quand le moment viendra, nous nous dresserons fermement et nous prouverons que Tsahal est une armée très bien préparée, forte et décisive. Si et quand l’ordre surviendra, je suis certain que nous seront capables de réaliser pleinement le destin de Tsahal : protéger notre pays, garantir son existence et si cela devient nécessaire : gagner la guerre ».

(Photo: IDF Spokesperson's Unit)

(Photo: IDF Spokesperson’s Unit)

 

IDF soldiers near the Lebanese border (Photo: AP)

Yoav Zitun|Publié le :  11.07.16 , 08:11

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juif

La réalité israélienne à l’échelon politico-militaire est glauque, à vomir et tres loin de tous les idéaux sionistes que l’on nous a transmis. Ils font avancer leur carrière politique avec le sang de nos frères et de nos fils.

david

trop de précautions sont prises pour éviter les dommages collatéraux. et beaucoup de nos soldats ont perdu la vie à cause de cela.
le politique et commandement devraient adopter l’exemple de tout raser sans aucune distinction comme le font les russes en syrie.

Anisette

Chaque soldat tué nous brise le coeur.

ARI

a t on sous estimé l’adversaire en 2006?
il faut aussi d’avantage proteger les soldats