L’Unité d’Élite du Hezbollah, Force Radwan, Menace les Colonies à la Frontière Libanaise
Le Hezbollah, organisation paramilitaire libanaise et sa nouvelle unité d’élite, la Force Radwan, basée sur l’unité israélienne Aguz et formée au combat en Syrie. Cette unité, créée après la fin de la Seconde Guerre du Liban, aurait pour objectif d’envahir Israël, d’occuper les colonies et d’utiliser les civils comme boucliers humains.
La Force Radwan, nommée en l’honneur de l’ancien commandant de la branche opérationnelle du Hezbollah, Imad Morniyeh, aurait été entraînée par la Force iranienne Quds, sous le commandement du défunt commandant de l’organisation Qassem Soleimani, éliminé par les États-Unis en 2020. On estime qu’environ 2 500 combattants font partie de cette force, représentant environ un dixième des effectifs totaux du Hezbollah.
Ces combattants auraient acquis de l’expérience au cours des combats de la guerre civile syrienne au cours de la dernière décennie. Leur objectif déclaré serait d’envahir le nord d’Israël, en utilisant les tunnels terroristes découverts lors de l’opération « Bouclier du Nord », une opération qui a révélé les intentions hostiles de la Force Radwan.
En mai dernier, le Hezbollah a organisé un exercice de démonstration près de la frontière avec Israël, au cours duquel des journalistes étrangers ont pu observer une simulation d’invasion de colonies et d’occupation de la Galilée. Le professeur Manuel Trachtenberg, directeur de l’Institut d’études sur la sécurité nationale, a exprimé des inquiétudes dans une interview au Telegraph, affirmant que « les indications dont nous disposons montrent que les combattants de la Force Radwan sont déterminés et que les commandants sur le terrain sont prêts à mettre en œuvre le plan pour lequel ils se préparent depuis longtemps. » La menace potentielle de cette unité d’élite souligne les défis persistants dans la région et suscite des préoccupations quant à la stabilité de la frontière libano-israélienne.
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— Anoncandanga (@anon_candanga) May 26, 2021
Les combattants du Hezbollah qui ont participé aux combats en Syrie au cours de la guerre civile ont joué un rôle significatif dans le conflit, marquant l’implication directe du Hezbollah aux côtés du régime de Bachar al-Assad.
Le Hezbollah, en tant qu’allié du régime syrien, a envoyé des combattants pour soutenir les forces gouvernementales de Bachar al-Assad. Cette intervention a été motivée par divers facteurs, notamment la relation étroite entre le Hezbollah et l’Iran, qui considèrent le maintien du régime syrien comme stratégique pour leurs intérêts régionaux.
La participation des combattants du Hezbollah en Syrie a contribué à renforcer leur expérience militaire. Ils ont été exposés à un théâtre de guerre complexe, affrontant différents groupes rebelles et terroristes, ce qui a accru leur compétence tactique et opérationnelle.
Le Hezbollah a payé un lourd tribut en termes de pertes humaines pendant son engagement en Syrie. Des milliers de ses combattants ont été tués, et ces pertes ont suscité des débats et des critiques au Liban, certains considérant que la participation à la guerre syrienne était contre les intérêts nationaux.
L’implication du Hezbollah en Syrie a renforcé ses liens avec l’Iran, son principal soutien politique, financier et militaire. Cette coopération a des implications stratégiques dans la région, avec l’Iran utilisant le Hezbollah comme un instrument de sa politique étrangère.
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