Le fils du Chah d’Iran évincé lors de la révolution arrivera demain en Israël

Reza Koresh Ali Pahlavi participera au Yad Vashem State Rally aux côtés de Netanyahu et Herzog, le ministre Gamaliel qui l’accueillera et l’appellera « l’héritier du trône » : « symbolise un leadership différent »

Reza Koresh Ali Pahlavi, fils du Shah iranien Reza Pahlavi qui a été renversé lors de la révolution islamique en 1979, arrivera demain (lundi) pour une visite historique en Israël et participera aux cérémonies du jour du souvenir de la Shoah aux côtés du Premier ministre Benjamin Netanyahu et du président Yitzhak Herzog.
Bien qu’il y ait ceux en Iran qui se souviennent de la famille Pahlavi comme un symbole de la tyrannie, de la corruption et de la récolte de profits aux dépens du citoyen ordinaire, Reza Pahlavi est toujours considéré comme l’espoir pour de nombreux Iraniens libéraux, et il croit lui-même que les masses là-bas considèrent encore avec admiration la dynastie à laquelle il appartient. L’année dernière, des témoignages d’expressions publiques d’affection et de nostalgie pour le Shah et son régime laïc ont été signalés en Iran, avec la détresse économique et sociale en arrière-plan – même si pour l’instant il semble que le poids de ces expressions n’est pas d’assise solide.
En 2019 , Reza Pahlavi a déclaré à Ynet que « dans l’avenir démocratique de l’Iran que je vois dans ma vision, nous serons à nouveau amis ». Selon lui, « En principe, nous ouvrirons des relations avec tous les pays amis sur la base du respect mutuel, contrairement au régime actuel, qui mène des guerres depuis son arrivée au pouvoir ».
Le père de Reza Pahlavi, Mohammad Reza Pahlavi, a fui l’Iran le 16 janvier 1979 à l’ombre des manifestations sanglantes à Téhéran et dans d’autres villes. Les masses sont descendues dans la rue à cette époque pour protester contre son régime corrompu, qui opprimait brutalement ses opposants. Après des mois d’affrontements, lorsque l’armée a montré des signes de faiblesse et que le shah, atteint d’un cancer, semblait dysfonctionnel, le shah s’est enfui en Égypte – et les ayatollahs sont arrivés au pouvoir sous la direction du chef de la section religieuse de l’opposition, Ruhollah Khomeini.
Le fils Reza Pahlavi était à l’époque aux États-Unis : deux ans auparavant, alors qu’il avait 17 ans, il est allé étudier en Amérique, où il reste jusqu’à ce jour. En 1980, alors qu’il a eu 21 ans, son père le Shah décédé en Égypte, et Reza Pahlavi a assumé le rôle de chef de famille. Depuis lors, il a consacré sa vie de l’exil à l’action contre le régime religieux de Téhéran.
Malgré la figure controversée du Shah en Iran, la ministre Gamaliel était fière de l’arrivée de son fils en Israël et a déclaré : « Aujourd’hui, nous faisons le premier pas pour reconstruire les liens entre les nations ». Elle a appelé Pahlavi « l’héritier du trône iranien », et a ajouté qu’elle « apprécie sa décision courageuse de se rendre en Israël pour la première fois. Il symbolise un leadership différent de celui du régime de l’Ayatollah et porte des valeurs de paix et de tolérance, contrairement aux extrémistes qui dirigent l’Iran. »

Gamaliel a découvert

Le ministre découvrit Gamliel. « J’apprécie sa décision courageuse de visiter Israël pour la première fois »
( Photo: Yariv Katz )
Pahlavi lui-même a également été cité dans la déclaration du ministère du Renseignement : « Le peuple iranien aspire à un gouvernement qui respecte son héritage, avec la préservation des droits de l’homme et le respect de la diversité religieuse et culturelle, entre autres par le rétablissement d’une vie pacifique et relations amicales avec Israël et les autres voisins de l’Iran. Des millions de mes compatriotes se souviennent encore d’avoir vécu aux côtés de leurs amis et de leurs voisins judéo-iraniens avant que la révolution islamique ne déchire le tissu de notre société.
Ils rejettent la politique meurtrière anti-israélienne et antisémite du régime et exiger des échanges culturels, scientifiques et économiques avec Israël. Un Iran démocratique cherchera à renouer ses liens avec Israël et nos voisins arabes. À mon avis, aujourd’hui Plus proche que jamais. »
Outre les cérémonies de la Journée de la Shoah, Pahlavi rencontrera Gamliel et d’autres responsables, il visitera l’usine de dessalement afin de se renseigner sur les technologies de l’eau avancées d’Israël, comme une réponse possible à l’effondrement de l’infrastructure de l’eau en Iran, visitera le Mur des Lamentations, visitera le centre de la communauté bahá’íe, accueillera une réunion avec de hauts responsables de la communauté des expatriés iraniens en Israël et organisera d’autres activités.
JForum.fr & YNet

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Rosa SAHSAN

C’est une très bonne nouvelle.
J’espère qu’Israël va l’aider à prendre le pouvoir.
ROSA