Jeudi 9 juillet 2020 sera une journée consacrée au souvenir  des événements du 17 Tamouz. 

Jeûne du 17 Tamouz 5780
JEUDI – 17 TAMOUZ 5779 – 9 Juillet 2020
Début du Jeûne: horaires selon ville –  Fin du jeûne: horaires selon ville

 

Ce jour marque le début de trois semaines de deuil commémorant la chute de Jérusalem et la destruction de notre saint Temple.

Le 17 Tamouz est un jour de jeûne qui commémore la prise de Jérusalem qui a précédé la destruction du temple. Ce jour est aussi le premier d’une période de deuil national de trois semaines qui précède Tich’a Béav .

Le 17 Tamouz est un des quatre jeûnes mentionnés dans le livre des Prophètes. Le but de ce jeûne est d’éveiller chez l’homme un sentiment de perte sur le temple détruit et sur l’exil et les pérégrinations qui ont suivi cette catastrophe.

Le fait de se tourmenter à propos de ces événements est censé nous aider à surmonter les carences spirituelles qui ont provoqué ces catastrophes. Le processus de la Techouva –auto introspection et engagement à s’améliorer nous permet de transformer une tragédie en allégresse.

En fait, Le Talmud dit qu’après la délivrance future d’Israël et la reconstruction du Temple, ces jours de jeûne se transformeront en jours de réjouissances et de fêtes.

Comme le prophète Zacharie le dit « le 17 Tamouz deviendra un jour de joie et de festin dans la maison de Juda ».

Cinq grandes catastrophes se sont produites ce jour là dans l’histoire juive:

Moïse brise les Tables de la loi en descendant du Mont Sinaï suite à la faute du veau d’or.

On arrête d’offrir les sacrifices quotidiens dans le premier Temple durant le siège de Jérusalem, les Cohanim (prêtres) ne pouvant plus se procurer d’animaux.

Une brèche est faite dans la muraille de Jérusalem avant la destruction du Temple en l’an 70 de l’ère vulgaire.

Avant la grande révolte, le général romain Apostamos brûle un rouleau de la Torah établissant ainsi un précédent pour les horribles autodafés de livres juifs à travers les siècles.

Une statue est introduite dans le sanctuaire, acte blasphématoire et de désacralisation par excellence.

(A l’origine, nous jeûnions le 9 Tamouz puisque c’est ce jour que Jérusalem est tombée avant la destruction du premier temple, en 586 avant l’ère vulgaire.

Toutefois, lorsque Jérusalem tomba une deuxième fois le 17 Tamouz lors de la destruction du second temple, les Sages décidèrent que les deux tragédies seraient commémorées le 17 Tamouz.)

 

COMMENT OBSERVE-T-ON LE 17 TAMOUZ ?

Il est défendu de manger ou boire de l’aurore et jusqu’au crépuscule.

Les femmes enceintes ou qui allaitent ainsi que les personnes dont la santé risquerait d’être affectée par le jeûne sont dispensées de jeûner.

Lorsque le 17 Tamouz est un Chabbat, le jeune sera repoussé au lendemain, c’est le cas cette année.

On a le droit de se laver, de se parfumer et de porter des chaussures en cuir.

Le ‘Hazan ajoute la prière « Aneinou » dans la Amida de Cha’harit et de Min’ha. Celui qui prie seul ne l’ajoutera qu’à Min’ha.

On récite les Seli’hot et Avinou Malkénou

Aux offices du matin et de l’après midi, on lira l’Exode32 : 11 où sont mentionnés les treize attributs de miséricorde de D.ieu.

Pour la Haftara de Min’ha, on lira Isaïe 55 :6-56 :8 qui traite du renouveau du service dans le Temple.

Traduction et adapatation de Hanna Cohen

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Serge Ouaknine

Dire à notre jeune rabbin que le 17 Tamouz on ne « fête » pas un deuil on le commémore.
Fêter une réjouissance (festoyer). Commémorer est un acte de mémoire collectif « Co »: ensemble
On ne fête pas le 9 Ab on the commémore.
Dt on ne « célèbre » pas non plus un deuil!
La rigueur du vocabulaire est très importante en ces circonstances.