Ismet, an employee in the 'Kiez Doener', lays down a bunch of flowers at a makeshift memorial of candles and flowers for the victims of a deadly shooting during an attack targeting the Turkish restaurant after an attempt at a synagogue, on October 13, 2019 in Halle, Eastern Germany. - The German suspect in the attack targeting the synagogue has admitted to the shooting rampage and confessed that it was motivated by anti-Semitism and right-wing extremism, federal prosecutors said. (Photo by Hendrik Schmidt / dpa / AFP) / Germany OUT
Active et dangereuse dans toute l’Allemagne, la nébuleuse néonazie a de nettes attaches dans l’Est du pays. – AFP

Antisémitisme et extrême droite : l’Allemagne le nez dans ses démons

Avec l’attentat de Halle (Saxe-Anhalt) du mercredi 9 octobre, l’Allemagne est de nouveau confrontée aux réseaux antisémites qui continuent de la gangrener, et s’interroge sur l’extrême droite qui fleurit notamment dans sa partie Est.

Après un week-end de deuil et de manifestations contre l’antisémitisme et l’extrême droite, l‘Allemagne s’interroge sur la manière dont Stephan Balliet a préparé et exécuté l’attentat de Halle, qui a fait deux morts et deux blessés par balles le 9 octobre, dont il a admis les motifs antisémites. Pour les enquêteurs, la question de ses contacts avec la sphère néonazie est bien évidemment centrale.

Après l’assassinat du préfet Walther Lübcke en juin, c’est en effet la deuxième fois cette année que l’activisme meurtrier de ces réseaux impose à la puissance publique allemande de lutter sans pitié et sans détour contre le développement de l’hydre brune.

Internet

Mais alors que les renseignements généraux allemands évaluent le nombre d’extrémistes de droite à 24.000 personnes, dont 12.000 sont considérées comme potentiellement violentes, la déclaration faite ce week-end par le ministre de l’Intérieur, Horst Seehofer, a surpris tout le monde : « Nous voyons que les extrémistes de droite utilisent Internet et les plateformes de jeux pour leurs messages », a-t-il expliqué en ajoutant : « Nombre de ces criminels ou agresseurs potentiels viennent du milieu des gamers ».

Certes, dans l’attaque perpétrée mercredi dernier par Stephan Balliet, Internet a son rôle. L’assaut a été filmé et diffusé en direct pendant 35 minutes sur une plateforme de streaming.

Par ailleurs, le meurtrier a également posté sur la Toile un pseudo-manifeste qui suinte la haine et où il décrit ses plans ainsi que ses vues antisémites.

Mais « les choses devraient pourtant être claires depuis longtemps. Les jeux et leurs communautés sont aussi peu responsables de la haine et de la violence que les livres et les films », s’est insurgé Felix Falk, le secrétaire général de la Fédération des jeux électroniques Game : « Ce que nous avons, c’est surtout un problème de plus en plus inquiétant avec l’extrême droite », a-t-il pointé, suivi dans son analyse par de nombreuses personnalités politiques de droite comme de gauche.  Lire la suite

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